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Chroniques de Riddick (Les)
Film américain de David Twohy (2004)
18 août 2004


Genre : Science Fiction (Space Opera)
Durée : 1h 59

Avec Vin Diesel (Riddick), Colm Feore (Lord Marshal), Thandie Newton (Dame Vaako), Judi Dench (Aereon), Karl Urban (Vaako), Alexa Davalos (Kyra), Linus Roache (Le Purificateur), Yorick Van Weningen (Le Gouverneur), Nick Chinlund (Toombs), Keith David (Imam), Mak Gibbon (Irgun), Roger R. Cross (Toal), Terry Chen (Le Pilote Mercenaire), Christina Cox (Eve Logan), Charles Zuckermann (Scales), Andy Thompson (Le Scalpeur), etc.

Il y a tout d’abord cette étrange comète qui annonce dans le ciel de la paisible Helion l’invasion prochaine des terribles Necromongers.. Il y a ce fugitif traqué par des chasseurs de prime sur une étrange planète de glace et qui ne va pas tarder à passer du statut de proie à celui de chasseur. Il y a aussi toutes les prophéties qui prédisent la défaite des Necromongers par la faute d’un seul homme, le survivant d’une race éteinte, un combattant solitaire hors pair. Il y a l’Imam qui tente de contacter Riddick pour le convaincre de devenir le sauveur de l’humanité. Il y a enfin Riddick, celui qui pressent que quand tous les fils de cette immense toile galactique seront tissés, « Les Chroniques de Riddick » pourront se poursuivre.

Après le surprenant « Pitch Black » qui révéla au public SF ébahi un personnage (Riddick) et un acteur charismatique (Vin Diesel), beaucoup salivaient d’avance à l’idée d’une suite des aventures de cet antihéros par excellence. Dire que l’on est servi et que l’on change de catégorie avec « Les Chroniques de Riddick » est un doux euphémisme. Terminé l’horrible huis clos nocturne mettant au prise quelques survivants avec une étrange ménagerie de monstres nocturnes, aujourd’hui, l’enjeu est interplanétaire. Gros moyens et grosses ambitions à la barre, tout le monde s’accroche, va y avoir de la baston, de l’aventure et du sérieusement testostéroné !

Malgré quelques petites longueurs scénaristiques bien compréhensibles durant le premier quart d’heure, il s’agit quand même de nous expliquer à la fois le caractère galactique de l’aventure, les Necromongers et ce qui est arrivé à Riddick depuis « Pitch Black » -excusez du peu !-, ces « Chroniques de Riddick » offrent ce qu’elles promettaient. Un très bon space opera avec plein d’effets spéciaux, des combats en veux-tu, en voilà, de l’imagination, du dépaysement (une planète de glace, la bouillante Crematoria et son pénitencier souterrain, la prospère puis dévastée Hélion) et tout son lot figures de styles du genre -ou de clichés, c’est selon l’humeur du spectateur- permettant à l’action et aux personnages de s’épanouir convenablement.

On pense souvent au « Dune » de David Lynch pour les ambiances et les costumes, quelque fois aux « Seigneur_des_anneaux » pour les décors et les paysages et beaucoup à « Conan Le Barbare », y compris dans les dernières images en forme de clin d’œil héroïque (et humoristique) d’un autre grand musclé.

La plus grande réussite du film n’est cependant et finalement pas dans l’histoire en tant que telle mais bien dans le personnage « Riddick » et dans l’interprétation de Vin Diesel. Dire que l’on se régale est un faible mot, on se laisse convaincre et on savoure le tout, rien que pour assister aux exploits du beau et chauve ténébreux. Vin Diesel irradie littéralement la pellicule. Sa présence cinématographique efface tout sur son passage, scénario, acteurs et dialogues.

« Les Chroniques de Riddick » propose donc un film clairement orienté grand public SF et centré autour d’un personnage emblématique. Cependant, la galerie des seconds rôles, avec une mention spéciale à Nick Chinlund (Toombs, le chasseur de prime), est suffisamment intéressante et les scènes de batailles dépotant à l’allure grand V, on ne rechignera pas au plaisir offert même si une certaine dose de second degré, confirmée par les dernières images du film, est nécessaire et vitale à la compréhension du grand tout.

Deux heures de grand spectacle qui, sans offrir les surprises et les contre-pieds du premier opus, viendront enrichir la mythologie du couple « personnage-acteur » représenté par un « Riddick/Vin Diesel » au sommet de son art.

Le space-opera de l’année.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : The Chronicles of Riddick

Réalisation : David Twohy
Scénario : David Twohy d’après les personnages créés par Scott Kroopf et Vin Diesel

Producteurs : Scott Kroopf, Vin Diesel
Producteurs exécutifs : Ted Field, George Zakk, David Womark
Co-producteur Exécutif : Tom Engelman

Musique : Graeme Revell
Image : Hugh Johson
Décorateur : Holger Gross
Costumes : Ellen Mirojnick, Michael Dennison.
Cascades : Robert Francis Brown Dean Choe
Distribution des rôles : Anne McCarthy
Montage : Martin Hunter, Dennis Virkler, A.C.E.
Superviseur Effets Visuels : Peter Chiang
Productrice Effets Visuels : Kimberly Nelson Locascio

Production : Universal Pictures, Radar Pictures One Race Films
Distribution : United International Pictures (UIP)

Relations Presse Publicité : Agence Lumière (Paris)


Stéphane Pons
18 août 2004



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