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Yojimbot (T2) Nuits de rouille
Sylvain Repos
Dargaud

Année 2241.
Dans un Japon déserté par l’homme depuis 80 ans, Hiro a été sauvé d’une mort certaine par des robots d’ancienne génération qui agissent selon le code des Samouraïs. Son père a été exécuté par les mercenaires de Kozuki alors que sa mère s’est fait exploser dans le secteur 15. Ils sont sur une île qui servait de parc d’attractions - on pense au Parc du Voyage de Chihiro - qui semble bien être le dernier secteur non contaminé du Japon. Un refuge, depuis que 85 ans plus tôt, l’alerte fût donnée...

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Étonnamment les robots semblent s’être entichés du gamin et ce rôle semblent redonner un sens à ces unités vieillottes totalement abandonnée par les humains. Mais ceci n’est qu’une des surprises se révélant dans cet excellent second tome de “Yojimbot” !



Des robots pour seule famille

Hiro fuit les mercenaires de Topu, un savant fou qui a créé ce parc et nombres d’intelligences artificielles dont il se sert pour atteindre l’enfant. Ce dernier doit d’abord retaper Kozuki, laissé pour mort après le combat qui a vu les robots sauver l’enfant (Yojimbot (T1) Silence Métallique). Avec quelques améliorations technologiques, il va devenir une menace encore plus forte, emplie de haine et de soif de vengeance.

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Hiro, qui souffre de l’absence de ses parents, interagit avec ses défenseurs comme avec une famille, un rôle que curieusement les cinq « boîtes de ferraille » d’un autre temps prennent très au sérieux, comme si un brin de conscience s’était magiquement imposé à eux. En ces “Nuits de rouille”, Sylvain Repos lève le voile sur l’identité de Hiro et sur les liens qui unissent sa famille à la « troisième crise de l’homme ».

À la croisée des influences...

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Dans un second tome qui conjugue action explosive et quête initiatique d’un adolescent plongé au cœur d’un mortel combat, il soigne son scénario par un coup de théâtre qui redonne à sa petite troupe bien malmenée un espoir de sortie de crise et d’espoir. Son dessin vivant marque les esprits et surfe sur des symboles de comics à la Star Wars ou de mangas comme Astroboy.

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Sous des influences européennes et américaines mixées avec une bonne dose de trait manga, Sylvain Repos entrechoque l’affectif au combatif dans des ambiances alternées où les couleur de Noiry sont d’une réelle ambition narrative. On apprécie aussi le travail sur les onomatapées qui appuie l’action telle une bande-son qui offre encore plus d’intensité à la belle dynamique de cette réalisation graphique.
“Yojimbot” est une série iIrrésistible pour un jeune lectorat mais tout aussi séduisante pour les adultes amateurs de récit post-apocalyptique et de saga de science-fiction.

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Stop ! Comment cela Hiro ? Il est hors de question d’arrêter là. Mieux même, nous souhaitons une suite, le plus rapidement possible...


(T2) Nuits de rouille
- Série : Yojimbot
- Scénario : Sylvain Repos
- Dessin : Sylvain Repos
- Couleurs : Noisy
- Éditeur : Dargaud
- Pagination : 160 pages couleurs
- Format : 20,2 x 26,8 cm
- Date de parution : 4 février 2022
- Numéro ISBN : 978-2-205-08996-7
- Prix public : 16,50 €


À lire sur la Yozone :
- Yojimbot - le trailer de la première BD de Sylvain Repos
- Yojimbot, Shi et Aristophania chez Dargaud
- Yojimbot (T1) Silence Métallique


Illustrations © Sylvain Repos et Éditions Dargaud (2022)



Fabrice Leduc
1er août 2022




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Yojimbot (T2) Nuits de rouille - Dargaud



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Yojimbot (T1) Silence Métallique - Dargaud



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