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Le Portrait Ludique d’Arnaud Ladagnous
Scénariste de la série « Cartaventura » chez BLAM !
22 novembre 2021

Arnaud Ladagnous est un joueur de longue date. Mais comment se voit-il vraiment dans ce monde ludique ?

Alors Arnaud, et si vous étiez…



- un meeple  : Super Meeple. J’aime beaucoup cette maison d’édition spécialisée dans les ré-éditions, notamment car ce sont eux qui ré-édité « Endeavor » (de Carl de Visser et Jarrat Gray), un de mes jeux favoris.

- une ressource : le « Tissu » de « Caylus » (de William Attia). J’ai adoré ce jeu et l’aime toujours beaucoup, j’aime le tissu, je recommande les deux.

- une carte  : celle de l’affranchi « Francky » dans « New York Kings ». Première illustration d’Arthur Bozonnet que je découvrais pour mon premier jeu. Un type en costard, chemise ouverte, nez cassé et clope en main... Magique. Elle est devenue la couverture du jeu.

- un dé  : à 20 faces. Trop de parties de « Donjons & Dragons » pour imaginer en citer un autre.

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- un plateau : celui de « Star Wars Rébellion » (de Corey Konieczka) avec les figurines dessus. J’avais 7 ans quand le premier film est sorti. Dur d’en sortir indemne. Il m’est même arrivé de mettre en place le jeu et les figurines sur ce beau plateau et... de faire des bruits de vaisseaux et de robots, tout seul, avant de le ranger (et avant que ma famille ne me place en institut).

- une boîte de jeu  : celle de « Yozu ». Illustration de Maud Chalmel. J’adore tout ce qu’elle fait.

- une règle de jeu  : celle de « Magic » (de Richard Garfield), première édition en anglais, 1993. Moi qui pensais être à l’aise avec l’anglais et les règles de jeu, on a passé tout un après-midi à ne pas comprendre le système de « tap » de cartes. Un peu obscur car vraiment novateur. Quand on a fini par comprendre, on est tous devenus accros pour quelques années.

- un salon du jeu  : Rennes en Jeux. Prochaine édition les 22 et 23 janvier. C’est à deux rues de chez moi et ça c’est bien.

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- une mécanique de jeu  : la « roue d’actions » de Marc Gerdts que l’on retrouve dans quasiment tous ses jeux (« Antike », « Imperial »...). Brillant.

- un jeu solo  : j’en joue très peu, réservant ce plaisir solitaire aux jeux vidéo.

- un jeu en duo  : « Few Acres of Snow » (de Martin Wallace) et « 1960 Kennedy contre Nixon » (de Christian Leonhard et Jason Matthews), deux perles rares.

- un jeu de la vieille école  : « Super Gang » (de Gérard Delfanti, Gérard Mathieu et Pascal Trigaux). Un jeu où on joue un tueur, un dealer et une prostituée et où l’on tire avec pistolet à fléchettes sur les flics qui veulent nous arrêter. C’était en 1984. Pas sûr qu’il soit ré-éditable aujourd’hui...

- un jeu d’ambiance  : « Top Ten » (de Aurélien Picolet). LE jeu d’ambiance que j’aurais aimé pondre.

- un jeu de pose d’ouvrier  : « Petits Peuples » (de Nathalie et Remi Saunier). Projet que je suis depuis des années avec système originale de pose d’ouvrier reprenant le « super morpions ». Le jeu est très sympa, et ses auteurs tout autant.

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- un jeu legacy  : « Le Dilemme du Roi » (de Hjalmar Hach et Lorenzo Silva). Je suis en plein dedans et je croise les doigts pour un final à la hauteur de ses promesses ludiques.

- un jeu de cartes  : Le poker, variante Texas Holdem. Entre stats, bluff et prises de risques. Des sensations pures.

- un jeu de dés  : « Las Vegas » (de Rüdiger Dorn). Tous types de joueurs. L’essayer c’est l’adopter. Je ne l’ai découvert que récemment et sa mécanique bien que super simple est en fait très subtile.

- un jeu d’apéro  : A l’apéro, je ne joue qu’à boire et dire des conneries. Ces deux règles là me suffisent amplement et je suis rarement en état d’en comprendre une de plus.

- un jeu améritrash  : « Cthulhu Wars » (de Sandy Petersen). Jouer des grands anciens pour le contrôle du monde et de vos âmes à grands coups de tentacules... Miam.

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- un jeu eurogame  : « El Grande » (de Wolfgang Kramer et Richard Ulrich). Une mécanique brillante de majorité avec un vrai « Castillo », tour de bois occulte dans laquelle on glisse des pions pour le contrôle des régions d’Espagne. Addictif.

- un jeu coopératif  : j’étais plutôt allergique à ce concept. Pour moi ces jeux étaient des « solos » déguisés et, avec mon cercle de joueurs, on aime trop le « poutrage-pan dans les dents » pour envisager de coopérer. Mais ça c’était avant « Unlock ! » (de Cyril Demaegd) Depuis, le remue-méninges en équipe, ça me parle.

- un jeu abstrait  : « Santorini » (de Gordon Hamilton). Parce qu’il est aussi beau qu’abstrait. Construire ces belles maisons blanches et bleues sur l’île me fait voyager au-delà de l’abstraction.

Vos 3 jeux préférés de l’univers et de tous les temps :

D’abord « Le trou du cul »... Parce qu’on y apprend tout de ce qui régit ce monde.
Ensuite « Qui perd gagne »... Quand on finit par se fatiguer de l’éloge des gagnants.
Enfin « Un sac de billes »... Parce que c’est bien assez de matériel pour jouer des années sans fatiguer la terre et que Joseph Joffo est à relire d’urgence.

Merci beaucoup Arnaud.


A lire sur la Yozone :
- « Cartaventura : Oklahoma », la chronique
- « Cartaventura : Lhassa & Vinland », la chronique
- Entretien avec Arnaud Ladagnous, scénariste de « Cartaventura
- Entretien avec Guillaume Bernon, illustrateur de « Cartaventura »


© les éditeurs


Michael Espinosa
Christelle Espinosa
22 novembre 2021



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