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Dick en cinq dates
1928, 1955, 1962, 1974, 1982
1928-1982


16 décembre 1928

Naissance de Philip et de sa soeur jumelle Jane. Cette dernière ne survit que quelques semaines. Dick ressentira au plus profond de lui-même son absence et le manque de son double. Enfant précoce et brillant, il trouve dans la science-fiction la littérature qui est le véhicule idéal pour son imaginaire.

1955

C’est l’année de la publication du premier roman, Loterie solaire. Dick fait ses armes en publiant de nombreuses nouvelles dans les pulps, ces fascicules publiés sur du mauvais papier.
Ce sont des années d’intense production qui commencent. Dick prend des amphétamines pour maintenir son rythme effréné d’écriture.
Sa vie personnelle oscille entre le bonheur de tomber amoureux et ses échecs sentimentaux successifs.
La paranoïa est présente.

1962

Dick est désormais un auteur connu et reconnu. Son succès va croissant, même s’il a parfois du mal à en avoir conscience. Sa vie privée est chaotique.
Dans les années 70, il vit seul, se drogue. La dépression n’est jamais loin et il écrit peu. Il tente de se suicider.
C’est la rencontre de Tessa qui lui permet de remettre de l’ordre dans sa vie et dans son oeuvre.

1974

En 1977, il vient en France, invité au festival de science-fiction de Metz.
Depuis 1974, où il eut une expérience mystique majeure, il s’est mis à écrire son Exégèse. Le livre est le témoignage de sa quête intérieure permanente. Il accumulera les notes jusqu’à sa mort, dans un dialogue permanent avec lui-même.

2 mars 1982

Quelques jours avant la sortie en salle de Blade Runner, Dick s’effondre, victime d’un accident cérébral. Il laisse derrière lui une oeuvre immense. Ces derniers écrits portent la marque d’une maturité et d’une maîtrise incroyable.

Il est enterré aux côtés de sa soeur Jane.

Pour aller plus loin, vous pouvez lire le roman biographique d’Emmuelle Carrères Je suis vivant et vous être mort. Nous vous conseillons cependant plutôt Les Romans de Philip K. Dick de Kim Stanley Robinson (au Moutons Electriques) ou encore Invasion Divine de Lawrence Sutin (Denoël). Ces deux derniers textes, particulièrement bien documentés, sont deux entrées riches d’enseignements sur la vie et l’oeuvre de PKD.

Et n’oubliez pas le Paradick !

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  • Etienne Barillier
    12 septembre 2006


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