C’est dans ce mouvement que Laurent Whale, lauréat du prix Merlin 2005 de la Nouvelle et finaliste pour le Rosny 2006, signe avec Le Chant des psychomorphes son premier roman.
Zéar Shybbs, contrôleur pour le service des taxes commerciale de la Gouv’, s’ennuie.
Ses loisirs, ses horizons, ses rêves lui semblent par trop limités lorsqu’un ambassadeur de Brixto -puissance commerciale concurrente de la Terre- le contacte.
Cet événement va obliger Zéar à quitter brutalement tout ce qui faisait sa vie confortable de citoyen moyen pour devenir un fuyard recherché par la GouvPo.
Sur ou sous terre, dans l’air, dans les étoiles, bien ou mal armé, Zéar Shybbs va connaître les situations les plus variées, périlleuses et incroyables.
Le Chant des psychomorphes est bien un Space Opera dans lequel on retrouve nombre des accents classiques du genre : meubles épousant la morphologie, domotique de pointe, armes sophistiquées, lasers, vaisseaux, écrans omniprésents...
Mais il y a quelque chose de plus.
La narration au présent et à la première personne a pour effet de plonger immédiatement le lecteur dans l’action.
Le héros musclé, mais pas trop, un peu maladroit et pas toujours héroïque, reste faillible, proche et sympathique.
Tout au long du récit, l’humour que l’on connaissait aux nouvelles de Laurent Whale est distillé, régulièrement, comme pour rappeler que « tout ça, au fond, c’est pour rire ».
Le Chant des psychomorphes nous apparaît, au final, comme un roman rafraîchissant, drôle et sans prétention.
Rendons hommage par la même occasion aux responsables de Rivière blanche pour l’effort de correction de ce numéro 2024, mieux épargné que les premiers par le défaut récurrent de la collection.
Titre : Le chant des psychomorphes
Auteur : Laurent Whale
Editeur : Black coat Press
Collection : Rivière Blanche
Illustration : GRILLON
Nombre de pages : 188
ISBN : 1-932983-78-3
EAN : 9781932983784
Prix : 17€