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Forbidden Hollywood - le coffret transgressif de l’ère pre-code
Warner Bros. en exclusivité à la FNAC et FNAC.COM
16 décembre 2020

Après leurs succès en salles cet été, ils débarquent chez vous : 10 films transgressifs, invisibles depuis plusieurs décennies entièrement restaurés, enfin réunis dans un coffret DVD.



Les films du pré-code, correspondent chronologiquement au début du parlant et ont été produits et exploités pendant quatre ans (1929 – 1934). Ils ont connu les débuts de ceux qui vont être les grandes stars de l’âge d’or d’Hollywood : Clark Gable, Bette Davis, James Cagney, Barbara Stanwyck, ou bien encore John Wayne, tous ont fait leurs premiers pas dans ces films dont leur modernité et leur liberté de ton, n’ont rien perdu de leur verve, 90 ans après leur sortie.

ÉROTIQUES. IMMORAUX. TABOUS.

Ce coffret c’est l’histoire d’une parenthèse enchantée : une période de cinq ans, de 1929 à 1934, qui constituent une parenthèse pour ne pas dire un genre à part entière dans le cinéma américain. A la fin des années 20, juste après la révolution économico‑politique causée par la crise de 1929, un groupe de cinéastes va jouir d’une d’une liberté morale et esthétique, sans équivalent dans l’histoire du cinéma américain. Ils vont mettre en en scène une vision du monde subversive, novatrice, dont la valeur ultime est la liberté : liberté du langage cinématographique, et liberté — sexuelle, morale, politique — incarnée par des visages nouveaux d’acteurs. Cette parenthèse enchantée est celle du cinéma « Pré‑Code  », précédant l’instauration effective du Code de Production formalisé par William Hays.

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« L’ange blanc » (1931) : Lora Hart et Miss Maloney sont des apprenties infirmières dont la première responsabilité est de prendre soin de deux fillettes gravement malades. Malgré leurs origines bourgeoises, celles-ci semblent souffrir de malnutrition. Lora et Miss Maloney découvrent alors que le médecin et le chauffeur de la famille affament volontairement ces enfants dans l’espoir de récupérer leur héritage.

« Âmes libres » (1931) : Stephen Ashe est un brillant avocat qui défend avec succès Ace Wilfong, un élégant gangster accusé de meurtre. Mais il apprend bientôt que sa fille Jan est tombée amoureuse de son client au point de quitter son petit ami pour le malfrat.

« Blonde Crazy » (1931) : Bert Harris (Cagney, lauréat d’un Oscar), un groom sournois, utilise Ann Roberts (Blondell) comme appât pour escroquer un vendeur de bijoux (Guy Kibbee). Roberts réalise par la suite qu’elle peut travailler seule en arnaquant l’honnête Joe Reynolds (Ray Milland, lauréat d’un Oscar) pour qu’il l’épouse. Lorsque Harris atterrit en prison, Roberts fait le serment de l’attendre.

« La Belle de Saïgon » (1932) : Séduisante prostituée recherchée par la police de Saïgon, Vantine (Jean Harlow) trouve refuge dans la plantation de Dennis Carson (Clark Gable). Vantine et Dennis ne tardent pas à tomber dans les bras l’un de l’autre mais le bel aventurier s’éprend bientôt de l’élégante et inaccessible Barbara Willis (Mary Astor), récemment arrivée sur la plantation avec son mari (Gene Raymond).

« Red Headed Woman » (1932) – : Lilian « Lil » Andrews est une jeune femme ambitieuse et prête à tout pour gravir l’échelle sociale. Elle séduit son riche patron William « Bill » Legendre Jr. et le pousse à mettre un terme à son mariage avec Irene. Lil espère ainsi intégrer la haute société mais aura beaucoup de difficultés à y être acceptée.

« Jewell Robbery » (1932) : Teri Von Horhenfels (Kay Francis) est une séduisante baronne lassée de son ennuyeux mariage. À Vienne, elle est témoin d’un cambriolage dans une bijouterie et tombe immédiatement sous le charme du chef de la bande (William Powell). Mais ce coup de foudre excède son mari (Henry Kolker), qui tente par tous les moyens de mettre le voleur sous les verrous.

« Babyface » (1933) : En pleine Prohibition, Liliane “Baby Face” Powers est serveuse dans le speakeasy miteux d’une ville-usine. Son père, qui la force à coucher avec ses clients rustres et brutaux, décède lors de l’explosion de sa distillerie. Fuyant alors pour New York, Lily est engagée dans une banque dont elle gravit les échelons en utilisant sans scrupule les hommes comme marchepieds vers la réussite…

« Female » (1933) : Alison Drake dirige d’une main de fer l’entreprise automobile héritée de sa famille. Aussi intransigeante dans son bureau que dans sa chambre, elle a l’habitude d’y inviter certains de ses employés et de s’en débarrasser ensuite, jusqu’à ce qu’elle rencontre un homme capable de lui tenir tête, le séduisant Jim Thorne.

« The Mind Reader » (1933) : Chandler (Warren William) est un escroc qui réalise qu’il pourrait se faire beaucoup d’argent en se faisant passer pour un voyant. Aidé par Frank (Allen Jenkins), Chandler devient Chandra et se met à prédire l’avenir. Parmi les innocentes victimes de son escroquerie se trouve Sylvia (Constance Cummings), donc Chandler tombe amoureux. Mais leur relation est mise à l’épreuve lorsque la vérité est révélée au grand jour.

« Employees’ Entrance » (1933) : Employees’ Entrance porte un regard sans concession sur le monde du travail en période de désespoir – du gérant qui ne reculera devant rien pour sauver son précieux travail aux commis contraints à des compromis pour garder le leur. Véritablement audacieux dans son propos, rempli de plaisirs interdits, Employees’ Entrance déborde d’intelligence et d’authenticité.


Comuniqué de presse Warner Bros.



Le Yo-Master
7 novembre 2020



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