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Vagues Invisibles
Film thaïlandais de Pen-Ek Ratanaruang (2005)
12 juillet 2006


Genre : Drame (Thaïlande)
Durée : 1h55

Avec Tadanobu Asano (Kyoji), Gang Hye-jung (Noi), Eric Tsang (le Moine), Ken Mitsuishi (Lizard), Maria Cordero (Maria), Toon Hiranyasap (Wiwat), Hideki Jitsuyama (le père de Kyoji), Tomono Kuga (Seiko), etc.

Kyoji assassine la femme adultère de son patron mais n’arrive pas assumer son geste. Poussé à fuir Macau afin de ne pas terminer sous les verrous, il se réfugie à Phuket (Thaïlande) où rien ne s’arrange vraiment.
Enfin si, il tombe amoureux de Noi, une charmante jeune femme avec un bébé, mais un tueur diligenté pour l’abattre le piste aussitôt.
Vivre ou survivre, oublier ou supporter le poids du crime initial, et puis tout ça pourquoi ? Those are the questions !

Film étrange véritablement venu d’ailleurs, « Vagues Invisibles » suscite de nombreuses interrogations. D’abord, on ne comprend pas tout.
Pas la faute du scénario, ni de la réalisation, tout deux plutôt formellement classiques, mais on ne possède pas, à l’évidence, la moitié des clefs culturelles nécessaires à la perception d’un récit très marqué par son origine asiatique. On est d’ailleurs assez proche des thématiques abordées par Pen-ek Ratanaruang dans son précédent film, « Last Life In The Universe ».

On se raccroche alors à ce que l’on croit saisir, à des décors très proprement filmés et à quelques personnages parfaitement interprétés (casting majoritairement japonais). À des ambiances aussi. Souvent, la caméra est au bon endroit, filmant justement et dans le tempo, ce que l’on voit. Par instants, elle semble aussi posée à terre, immobile et juste voyeuse par accident, ne révélant qu’une infime partie de ce que l’on est amené à deviner.

Il y a incontestablement dans « Vagues Invisibles » un véritable discours cinématographique distillant un état d’esprit proche du rêve éveillé. Toutes les séquences supposées se passer sur un bateau, parfois proches d’un comique burlesque et du mime le plus pur, en sont ainsi de parfaites illustrations.

On ressort donc de ce polar assez éclaté dans un état second, interrogatif et perplexe, mais sans colère aucune.
Certes, on n’a pas toutes les clefs sous la main, mais il n’est finalement pas si désagréable de se poser quelques questions. Même si toutes les portes ne s’ouvrent pas sur commande, l’objectif de « Vagues Invisibles » n’était visiblement pas de vous amener en croisière touristique.

Mission accomplie. La traversée est agitée mais ne laisse pas indifférent.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Invisible Waves
Réalisation : Pen-ek Ratanaruang
Scénario : Prabda Yoon

Producteurs : Wouter Barendrecht, Michael J. Werner

Photographie : Christopher Doyle
Musique : Hualampong Riddim
Son : Akrit Chaya-Ngam
Décors : Saksiri Chantarangsri
Montage : Patamanadda Yukol

Production : Dedicate Ltd. (Thaïlande), Fortissimo Films (Pays-Bas)
Distribution : Pan Européenne Edition (France)
Partenariat : Ouï FM
Presse : Isabelle Duvoisin, Jérome Jouneaux, Matthieu Rey (Paris)

SITE INTERNET

Vagues Invisibles


Stéphane Pons
8 juillet 2006



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