Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Météore (Le) n°28
Mangani
Fanzine, n°28, articles-chroniques, science-fiction, juin 2020, 60 pages, 8,80€

L’article le plus intéressant n’est autre que celui consacré à Temps Futurs dans la rubrique “Collection de légendes”. Temps Futurs est l’œuvre de Stan Barets, fondateur en 1973 de la librairie du même nom. Une existence éphémère (fin 1981 à fin 1983), des rééditions et des inédits au sein des deux sous-collections Heroic Fantasy et Space Fiction, des cycles marquants (« Elric le Nécromancien » de Michael Moorcock, le « Cycle des épées » de Fritz Leiber, « Pellucidar » d’Edgar Rice Burroughs...), il s’agit effectivement d’une belle collection à la présentation identifiable au premier regard. Michel Vannereux recense les différents titres et c’est vraiment plaisant de la redécouvrir.



Par contre, il n’est pas exempt de quelques imprécisions :
Page 34, il est précisé que les deux tomes de la « Jeunesse d’Elric » sont les deux derniers volumes de la collection, alors que page 48 dans l’article consacré au « Torque d’or » de Julian May, il est marqué que « Les conquérants du Pliocène » est le dernier livre publié par Temps Futurs, ce qui n’est pas le cas. De même en parlant de « La compagnie solaire » (page 47), l’intégrale de la « Hanse Galactique » est en cours de publication chez Le Bélial’ et non Mnémos. Quelques erreurs qui ne ternissent toutefois pas la lecture.

Comme évoqué plus haut, « Le Torque d’or », le second tome de « La Saga des Exilés » de Julian May, est chroniqué par le rédacteur en chef, qui résume grandement l’ensemble. Cette série apparait intéressante et il est vraiment dommage que son intégralité ne soit pas disponible en français. Il existe quatre tomes en version originale, le premier a été coupé en deux chez Temps Futurs en 1983 et le second n’est paru que 16 ans plus tard chez J’Ai Lu, les deux derniers restant inédits. On peut parler de beau gâchis. Toutefois, Michel Vannereux compte bien nous parler de la suite...

La nouvelle “Dans la maison du jaguar” de Didier Reboussin figure au sommaire. Après qui est lancé le protagoniste de la nouvelle ? Un criminel nazi ou une entité plus ancienne ? Notre planète est-elle au centre d’une lutte de pouvoir ? Utiliser la seconde personne au singulier, comme si ce mystérieux criminel s’adressait directement à son poursuivant, fonctionne bien, mais ai-je tout compris pour autant, je n’en suis pas certain.

Figurent aussi au numéro les saisons 5 et 6 de « Doctor Who », les dernières avec le second docteur. Même si certains épisodes ont disparu, d’autres ont été retrouvés de manière totalement incroyable. À la vue des photos, on ne peut que sourire au côté kitsch de la série par rapport à notre époque et aux coupes des personnages très fin des sixties.
Quant aux dernières parutions de « Bob Morane », je crois qu’il faut vraiment être un fan inconditionnel du personnage pour continuer à le suivre. À lire les avis, on sent tout de même une certaine lassitude, notamment dans le cas des éditions Hors Commerce.

« Le Météore » poursuit son bout de chemin avec des escales obligées comme « Bob Morane », « Doctor Who », et d’autres plus intéressantes comme Temps Futurs, « La Saga des Exilés » de Julian May et une nouvelle.


Titre : Le Météore
Numéro : 28
Rédacteur en chef : Michel Vannereux
Type : fanzine
Genre : articles, entretien, chroniques, nouvelle
Site Internet : Le Météore ; Le Météore 28
Parution : juin 2020
Périodicité : 2 numéros par an
ISSN : 1965-1392
Format : A5
Pages : 60
Prix : 8,80 € par chèque et 9,35 € par paypal frais de port compris



Pour écrire à l’auteur de cet article :
francois.schnebelen[at]yozone.fr


François Schnebelen
28 juillet 2020


JPEG - 19.4 ko



Chargement...
WebAnalytics