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Stay Alive
Film américain de William Brent Bell (2005)
12 juillet 2006


Genre : Fantastique, horreur
Durée : 1h28

Avec Jon Foster (Hutch),Samaire Armstrong (Abigail), Frankie Muniz (Swink), Jimmi Simpson (Phineus), Wendell Pierce (Inspecteur Thibodeaux), Milo Ventimiglia (Loomis Crowley), Sophia Bush (October), Adam Goldberg (Miller Banks), Billy Slaughter (Rex), Nicole Oppermann (Sarah), April Wood (Loretta), Monica Monica (Mrs Crowley), Maria Kalinina (La Comtesse), Rio Hackford (Inspecteur King), Billy Louviere (Fidget), etc.

Les premiers utilisateurs du jeu underground pour ordis “Stay Alive” ont une facheuse tendance à décéder brutalement. Pire, leur mort dans la vie réelle ressemble fort à leur trépas sur écran...
Lorsque Hutsch hérite d’une version du jeu qui a déjà fait des ravages parmis ses amis, il convoque ses potes gamers et s’embarque sans le savoir dans une aventure sans retour.
Pour survivre et sauver sa peau, il va falloir apprendre à gagner aussi en mode virtuel.

« Stay Alive » commence très fort par une assez longue séquence 3D, directement issue d’un environnement informatique, qui peut faire douter de la réalité du film. Ben zut alors, je savions point qu’il s’agissait d’une anime, moi !
Ben non, passées ces cinq premières minutes assez tendues, on comprend qu’il s’agit bien d’un vrai film. Qui débute par ailleurs très mal pour les trois premiers personnages, puisqu’ils finissent consciencieusement exécutés dans leur petit appart de La Nouvelle Orléans.
Thème assez intéressant et original de deux mondes qui se croisent et s’interpénètrent (la vraie vie, le monde virtuel du jeu en réseau) pour accoucher d’une espèce de slasher plutôt futé.
Cadre géographique : la Louisiane, LE territoire fantastique de la psyché américaine. Cadre historique : les hauts faits sanglants de la Comtesse hongroise Bathory qui sacrifia quelques centaines de vierges à sa quête de l’éternelle jeunesse. Dimensions de la narration : deux ! The real life et le jeu 3D. Ceci posé, il ne restait plus alors qu’à faire voguer les personnages entre ces deux univers via une malédiction activée lors du démarrage du logiciel.
Un gros point fort, l’écueil du film pour ados américains est évité. Pas de teenager blonde aux gros seins à l’horizon mais une charmante brune un rien gothique ainsi qu’une jeune photographe fauchée qui vit dans son mini van légèrement pourrave. En fait d’ados adeptes de football ou de basket ricains, on découvre également trois gamers d’une bonne vingtaine d’années. Comme en plus ils ont une affiche grand format du film « Steamboy » dans leur appart, on en tire la légitime déduction que ces gens-là ont du goût. À la bonne heure, enfin une histoire qui nous évite quelques poncifs du genre !

Le reste oscille entre exploitation d’un filon horrifique assez classique (malédiction, fantômes et exécutions sommaires bien ambiancées -en gros, ça charcle pas mal) et séquences 3D très bien foutues et parfaitement intégrées au film.
L’interaction des deux mondes est adéquate et le scénario tient logiquement la route.
Acteurs sympas et crédibles, histoire fantastique qui roule son petit bonhomme de chemin, effets spéciaux et décors sérieux, une bande son bien stressante, le résultat final est une franche et bonne surprise.

« Stay Alive » mérite de retenir l’attention des afficionados du genre sanglant et des gamers (souvent les mêmes, par ailleurs) qui devraient en plus être assez scotchés par quelques scènes préfigurant sans doute l’avenir du jeu vidéo. Pilotage par le mouvement et la voix des personnages 3D, duplication physique du gamer dans le logiciel. En outre, et c’est là que le film sort de sa dimension distractive classique, tout cela ressemble fort à la concrétisation cinématographique du fantasme profond de tous ceux qui ont brûlé de nombreuses nuits à leur passion. À n’en pas douter, les accros du jeu en réseau vont se reconnaître totalement dans certaines scènes du film.

Habile technicien et vieux routier madré, formé à l’école de la TV et de la série B fantastique, William Brent Bell dirige son affaire avec un métier certain.
Alors, « Stay Alive », naissance d’une nouvelle franchise de l’horreur ? Entre la scène finale qui le laisse fortement supposer et le franc plaisir pris à cette projection, notre cœur ne balance pas.
On se referait volontiers très vite une petite partie !

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Stay Alive (Rester Vivant)
Réalisation : William Brent Bell
Scénario : William Brent Bell & Matthew Peterman

Producteurs : Peter Schlessel, James Stern, Matthew Peterman, McG

Musique : Clyffyb, John Frizzell
Photographie : Anna Mastro, Adolfo Martinez
Costumes : Harvey Rosenstock, A.C.E.
Décors : Alejandro Martinez
Chef cascades : Steve Ritzi
Consultante jeu vidéo : Caroline Eselin-Schaeffer
Son : Kelly Cabral, Whit Norris, Gary J. Coppola (bruitages)
Effets visuels : Custom Film Effects

Production : Hollywood Pictures, Spyglass Entertainment, Endgame Entertainment, Wonderland Sound and Vision, A Stay Alive (USA)
Distribution : TFM Distribution (Issy-les-Moulineaux, France)
Presse : Stéphane Ribola (Miam Communication, Paris)

SITE INTERNET

Blog-horreur.com


Stéphane Pons
30 juin 2006



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