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Il en faut pour tous les goûts...
La compagnie noire de Glenn Cook - Des milliards de tapis de cheveux de Andreas Ershbach - La Balle du Néant de Roland C. Wagner
Délices et Daubes N°5


Il est un must des musts que chacun doit avoir lu et adoré, c’est La Compagnie Noire de Glenn Cook, le meilleur de la dark fantasy.
Eh ben dis donc ! Je ne suis vraiment plus de mon temps (si je ne le fus jamais) ! Confiant, j’ai acheté le pavé de l’Atalante, Les Livres du Nord, plus de mille pages.
Erreur. Je n’ai pas dépassé la page 30. Une écriture hachée en petites phrases, une ambiance ultraglauque, du sang et des horreurs. Incompréhensible !
Comment peut-on aimer ça ? Parce que les héros n’en sont pas ? Faudrait vraiment ne pas avoir lu grand chose avant. Parce que c’est glauque de chez grave ? L’intérêt de s’évader dans une telle ambiance ? Pour trouver que notre Monde est merveilleux en reposant le bouquin ?
Ce n’est définitivement pas ma conception du plaisir de la lecture.

Il y en a un autre qu’il faut avoir lu, et là je comprends mieux. Celui-là est allemand et c’est rare dans nos contrées francophones inondées par les traductions d’Anglo-saxons.
Des Milliards de Tapis de Cheveux de Andreas Ershbach, (J’ai Lu, 318pp) est une drôle d’histoire faite de petites histoires qui prennent peu à peu sens pour finir bizarrement.
Etrange et décalé, le titre reflète bien l’ouvrage. C’est pas mal du tout, et j’ai lu avidement, bien que l’ambiance générale soit mélancolique et triste, et la fin un peu bâclée. Pas gai du tout mais original et prenant. Un bon bouquin.

Et comme le glauque et la mélancolie ne me rendent pas heureux (et oui, faut bien que je soigne ma mauvaise humeur congénitale) j’ai lu un petit livre sympathique et léger, agréable et sans prise de tête : La Balle du Néant de Roland C. Wagner (L’Atalante).
Il s’agit d’une enquête dans le futur par un détective « TEM » doué d’invisibilité, avec effacement dans les mémoires informatiques incorporé, don pratique mais parfois difficile à vivre. Il vit avec une intelligence artificielle surdouée et rebelle, et est amoureux d’une belle et troublante inconnue.
Des poncifs du polar bien revisités. Le début d’une série « Les Futurs Mystères de Paris », dont je lirai volontiers la suite.


Henri Bademoude
26 mai 2006


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