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Bandes Dessinées 2016 : la sélection
L’Homme qui tua Lucky Luke, Demi-Sang, Les trois Fantômes de Tesla, Shangri-La, Pereira prétend, Le Dernier Assaut...
Dargaud, Soleil, Le Lombard, Ankama, Glénat, Casterman, Delcourt...

Quelques bandes dessinées qui ont marqué mon année de lecture, pour vous donner envie d’aller à la découverte de cet art subtil de mettre en scène une histoire, des maux, des aventures, des rencontres, des hommes, au travers de l’image parfois muette, mais c’est rare, accompagnée de dialogues, de voix of, de récitants, de mots en somme.
Ici, pas d’intégrales, mais juste quelques albums parmi tous ceux qui m’ont séduits...



L’Homme qui tua Lucky Luke chez Dargaud, surtout pour la virtuosité graphique de Matthieu Bonhomme et même si beaucoup ont critiqué une certaine frilosité scénaristique, je trouve que l’auteur a su trouver un ton unique à son histoire tout en offrant un bel hommage à Morris. Et avec une invasion de grenouilles qu’aurait apprécié Mike Mignola... personnellement, des albums comme celui-ci, j’en redemande. (Dargaud, 14,99 €)
Le plus : dans la Sélection officielle d’Angoulême 2017.

Demi-Sang, le second album dans l’univers des Ogres-Dieux, inspiré et graphiquement épatant. J’aborde chaque fois ces albums comme de véritables joyaux dans cet univers des ogres de nos contes d’enfance, magnifié par la patte artistique d’Hubert et de Bertrand Gatignol. Du grand fantastique chez Soleil, avec la qualité graphique d’exception du label Métamorphose, (Soleil, 22,95 €)
Le plus : dans la Sélection officielle d’Angoulême 2017

Les trois Fantômes de Tesla, encore de l’anticipation, une science-fiction qui mélange aventure, enquêtes, fantastique et recherche scientifique, signée Richard Marazano, validée par l’excellence du dessin de Guilhem et une remarquable mise en couleurs.
 Jules Verne et H.-G. Wells auraient voté pour cet album qui nous vient non pas d’une passé hypothétique mais bien des Éditions Le Lombard.

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Voilà une pièce de bien belle qualité à leur catalogue. (Le Lombard, 13,99 €)
Le plus : dans la Sélection officielle d’Angoulême 2017, sélectionné pour le prix des libraires de Canal BD, un très beau Tirage Dos Toilé chez Canal BD.

Saluons aussi chez Ankama, cet OVNI qu’est le “Shangri-La” de Mathieu Bablet, sorti alors qu’une très belle Intégrale de son “Adrastée” venait d’arriver en librairie. Encore de la SF pour une foule de questionnements qui touchent à l’avenir de l’homme, une fois qu’il a définitivement rendu sa planète inhabitable. C’est intelligent, vertigineux, remarquablement pensé dans sa mise en scène.

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L’ouvrage est splendide, avec de superbes mises en couleurs, c’est une véritable réussite entre un auteur qui gagne en maturité et un éditeur qui en donne pour son argent à ses lecteurs. Sans aucun doute mon énorme coup de cœur de l’année, comme de beaucoup de lecteurs puisque le premier tirage a disparu en quelques semaines...
Le plus : dans la Sélection officielle d’Angoulême 2017, sélectionné pour le prix des libraires de Canal BD dont il fait partie de mes grands favoris avec celui qui suit...

Pereira prétend de Pierre-Henry Gomont, pour un ouvrage totalement différent, adapté du roman éponyme d’Antonio Tabucchi. On y rencontre un homme qui sombre lentement, laissant sa conscience dériver autour du souvenir de sa femme disparue. Dans le Portugal de Salazar, écrasé par la dictature militaire, le poids de son corps qu’il déteste, le silence qu’il porte sur les violences policières, le courage qui lui manque pour s’opposer, le soleil qui plombe Lisbonne, le Doutor Pereira se réveille près d’une jeunesse qui ose malgré la chape de plomb qui l’écrase.
La force des mots d’Antonio Tabucchi, la puissance du dessin de Pierre-Henry Gomont pour rendre hommage à ceux qui se lèvent, ou se relèvent pour lutter contre la violence, les dictatures, l’obscurantisme.
Puissant et diaboliquement beau. À lire, partager, échanger, en ces moments où la démocratie sans cesse vacille, ce livre vient rappeler ce que l’on peut perdre et qu’il sera alors si difficile de reconquérir.
Cherchez chez Sarbacane, cela vous touchera au cœur. (Sarbacane, 24 €)
Le plus : il vient d’obtenir le Prix RTL 2016 et est sélectionné pour le prix des libraires de Canal BD. N’est pas dans la Sélection officielle d’Angoulême 2017 et ça, c’est une grande surprise !

“Le Rapport de Brodeck”, dont le tome 2, “L’Indicible” est paru en juin 2016 chez Dargaud. Manu Larcenet adapte le roman de Philippe Claudel, Prix Goncourt des lycéens en 2007. Sur la thématique de l’exclusion de celui qu’on ne comprend pas, de la xénophobie, de la lâcheté, Larcenet porte un regard sombre et sans concession sur la petitesse de l’homme, dans un album en noir et blanc qui magnifie une nature sauvage dans un univers rugueux. Un chef d’œuvre par un artiste qui pousse toujours plus loin l’expression personnelle d’un talent unique. (Dargaud, 22,50 €)
Le plus : deux superbes albums proposés sous fourreau, un très joli travail éditorial.

L’Odeur des garçons affamés est un western tout à fait atypique qui réunit Frederik Peeters et Loo Hui Phang. Cette dernière s’installe au beau milieu des codes du genre pour mieux les transgresser et produire un récit inattendu, sensuel et fantastique. Le Grand Ouest américain, beau sauvage, avec ses hordes de chevaux, des Comanches qui essaient de survivre à la colonisation blanche et un trio de personnages aux personnalités tellement opposées.

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La grande finesse du scénario est idéale pour le dessin d’un Frederik Peeters qui tombe des ambiances et des images d’une intensité rare. (Casterman, 18,95 €).
Le plus : Prix Landerneau BD 2016 et une très jolie jaquette chez Canal BD.
Nous sommes particulièrement gâtés avec le western depuis quelques années. Pensez-vous, le genre est usé, vieillot, tout a été dit. Et bien non, cet ouvrage nous le prouve avec beaucoup d’originalité, mais il y a eu aussi “Undertaker” T2 ou La Danse des Vautours pour nous rappeler que des auteurs comme Xavier Dorison et Ralph Meyer savaient trousser des westerns décoiffants, un peu au goût d’un “Blueberry”, poussant même souvent l’hommage, mais sans jamais renier leur propre créativité. Du pur et bon divertissement, magnifiquement dessiné. (Dargaud, 16,45 €)

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Le plus : un Coffret avec les deux albums pour cette fin d’année. Et le T3, “L’Ogre de Sutter Camp” s’annonce pour janvier...

“Ce qu’il faut de terre à l’homme” est aussi tiré d’un texte littéraire, d’une nouvelle de Léon Tolstoï. Martin Veyron s’est emparé avec gourmandise de ce conte qui prend pied en Sibérie près d’un homme qui, cherchant à s’extirper de sa condition, est pris d’une folie de possession de terres et de richesse. Mais que faut-il exactement de terre à l’homme, Veyron y répond de manière somptueuse avec un ouvrage juste éblouissant. Rarement séduit par son dessin, là, j’ai été subjugué. (Dargaud, 19,99 €)
Le plus : dans la Sélection officielle d’Angoulême 2017.

Jacques Tardi l’a dit, il replonge avec son complice Dominique Grange dans les tranchées pour une dernière « mise au point » sur l’horreur et l’absurdité de ce conflit. mais ce sera bien “Le Dernier Assaut”.
Des deux côtés, des hommes à bout de force, enfouis dans les tombes qu’ils ont creusés à leur usage, s’appliquent méthodiquement à s’entretuer... Il n’y a pas pire guerre qu’une guerre de position qui s’éternise !
Moi, l’art de Tardi à raconter la grande boucherie, je ne m’en lasse pas. Cet homme devrait être présenté dans les écoles pour montrer toute l’horreur de la guerre, qui s’expose et qui oublie toute notion d’humanité. Oui, il a un côté anar, c’est juste qu’il aime plus les hommes que l’argent.
Voilà encore un album incontournable. (Casterman, 23 €)
Le plus : dans la Sélection officielle d’Angoulême 2017. Inclus un CD audio de 12 chansons interprétées par Dominique Grange et les musiciens d’Accordzéâm.

“What a Wonderful World 2”, et oui, revoilà Zep et son journal de bord (publié initialement sur le site lemonde.fr). Un regard unique sur les petites et les grandes actualités du monde.

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Quand il évoque dans une note poignante la mort d’un enfant réfugié à la grande mèche blonde bien connue… beaucoup se sentent alors concernés, même si les choses ne changent pas. Mais le papa de “Titeuf” est dans un registre assez inattendu, ou son humour fait mouche.

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C’est sans doute là que je le préfère... (Delcourt, 21,90 €)
Le plus : un Zep poil à gratter avec son incomparable poésie...
...et même si j’ai beaucoup aimé “Un Bruit étrange et beau”, son second roman graphique paru chez Rue de Sèvres. C’est une magnifique rencontre entre un moine ayant fait vœu de silence de puis vingt ans et une jeune femme atteinte d’une maladie qui ne lui laisse que quelques jours à vivre. Subtil, délicat, en forme d’interrogation sur ce qui engendre nos choix et une belle histoire d’amour. Pas spécialement client au départ, je reconnais mettre laisser séduire, avec une grande facilité. (Rue de Sèvres, 19 €)
Le plus : Rue de Sèvres a offert à l’achat de cet album un très beau cahier graphique dans le réseau Canal BD.

“Nuit noire sur Brest” ou quand la guerre d’Espagne s’invite en Bretagne. Bertrand Galic et Kris ont imaginé un scénario d’après “Nuit franquiste sur Brest” de Patrick Gourlay. Une histoire d’espionnage mêlant barbouzes, fascistes et extrême gauche essayant de récupérer un sous-marin espagnol venu faire surface au milieu des eaux brumeuses de la rade du port militaire. Passionnant, autour d’un fait réel historique aussi incroyable que méconnu, superbement réalisé au dessin comme pour les couleurs par Damien Cuvillier. Pour qui connaît un peu Brest, c’est formidablement ambiancé, avec une belle réalisation autour des dialogues, des décors (port, bistrots, rues de Brest). Un ouvrage aux multiples pouvoirs de séduction. Les purs Bretons vont se régaler... (Futuropolis, 16 €)
Le plus : Prix du Meilleur album Souvenir Historique au Festival Bulles d’Air 2016

Les Voyages d’Ulysse, pour rester dans l’univers marin, avec ce nouveau très beau livre réalisé par Emmanuel Lepage, accompagné par sa compagne Sophie Michel. Ils avaient imaginé Les Voyages d’Anna pour leur fille, ils avaient fait la promesse que leur fils Ulysse aurait un jour« son livre », et bien ce sont des gens de parole. Et quel livre, une œuvre multiple comme il s’en fait peu en bande dessinée, qui aborde la peinture, la littérature, le voyage, le lien à l’enfance et à la famille, la force de l’amitié et du respect de ceux qui vous inspirent (par la présence des peintures de René Follet), l’amour.

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On ressent beaucoup d’émotions en lisant cet album qui, intelligemment, met en abyme l’histoire des Voyages d’Anna. Je tire mon chapeau, voilà encore un grand livre chez Daniel Maghen. (Daniel Maghen, 29 €)
Le plus : “Le Voyage d’Anna”, qui n’était plus disponible, vient d’être réédité dans une nouvelle édition augmentée pour faire écho à ce livre.

Un peu de fantasie et d’ouvrages ouverts à la jeunesse avec “Les Spectaculaires” qui a été une vraie bonne surprise en début d’année. Régis Hautière et Arnaud Poitevin ont imaginé une fine équipe formée de phénomènes de foire. Ils sont les membres de la joyeuse troupe appelée “Le Cabaret des Ombres” et ont un talent certain pour le trucage et l’illusion. Mais quand il s’agit de sauver le monde, seul le professeur Pipolet se laisse avoir par leurs tours de passe-passe. Pourtant, ils vont devoir s’y mettre et devenir vraiment... Spectaculaires. Voilà une BD absolument réjouissante, avec des personnages attachants et quelques trouvailles franchement amusantes. J’aspire à une suite, très vite... Offrez la à vos jeunes pousses, ils vous la prêteront ensuite... c’est du spectacle de haute voltige mais totalement tout public. (Rue de Sèvres, 14 €)
Le plus : un vrai coup de cœur personnel...

Dans cet esprit qui convie jeunes lecteurs et leurs parents autour d’une même BD, Les Quatre de Baker Street est ue franche réussite. Tant par la qualité de ses intrigues que par la virtuosité du trait de David Etien et de sa mise en couleurs. Déjà sept albums et on ne s’en lasse pas, bien au contraire.
Après trois ans de guerre secrète contre les anciens associés de Moriarty, il est temps pour Sherlock Holmes de sortir de l’ombre et de retrouver Baker Street… et ses fameux Quatre francs-tireurs, Billy, Charlie et Black Tom (sans oublier le chat Watson !). Ce dernier coup sera une question de vie ou de mort… Avec ce tome 7, “L’Affaire Moran” les auteurs concluent leur « trilogie » consacrée à l’affrontement entre Sherlock Holmes et le colonel Moran. Une série devenue incontournable. (Glénat, 14,50 €)
Le plus : Prix Méditerranée (Collectivité Territoriale de Corse) au Festival d’Ajaccio 2016.

Saluons aussi le retour tant attendu de “Sky Doll”, avec un splendide T4 “Sudra”. La Planète Sudra serait-elle plus complexe et étonnante que paradisiaque ? C’est la question que devra se poser Noa qui va découvrir de stupéfiantes révélations sur son passé et ses origines, ainsi que sur Agape. Après sa parution en noir et blanc en 2014, il a fallu s’armer de patience pour arriver à cette version colorisée qui est de toute beauté. Un nouveau monde où Alessandro Barbucci nous balade vertigineusement, avec une SF toujours teintée de sensualité et les questionnements d’une créature artificielle sur son humanité. La mise en couleurs est à tomber. Barbara Canepa et Cyrille Bertin ont réalisé des prodiges. Seul problème : combien de temps devrons nous tenir avant d’aborder la suite ? Profitons du moment, il est magnifique. (Soleil, 14,95 €)

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Le plus : une édition spéciale dans un très grand format (26 x 36,5), avec jaquette couleur et une une galerie d’hommages par des artistes de renoms dont Benjamin Lacombe, Aurélie Neyret, Antoine Carrion, Olivier Vatine...

Toujours chez Soleil, je suis tombé sous le charme de “Nils”, ce joli conte écologique à mi-chemin entre la mythologie nordique et un fantastique qui fait penser à Miyazaki. Écrit par Jérôme Hamon pour le dessin raffiné d’Antoine Carrion, dans un autre registe que pour l’excellent “Temudjin”. Il faut se laisser porter et la magie fonctionne... vous rencontrerez alors “Les Élémentaires”, ces êtres lumineux, âmes de la nature qui s’opposent à la violence du royaume voisin qui ne pense que technologie. (Soleil, Métamorphose, 14,95 €)
Le plus : j’ai juste adoré !

Monde de fureur, de violence et d’Histoire que Le Roy des Ribauds – Livre II, par Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat. Un tour de force graphique impressionnant qui met en évidence tout le bien qu’on ressentait après le premier tome. La lecture de ce second temps du “Roy des Ribauds” confirme l’évolution d’un duo d’auteurs, sans cesse en progression et qui n’a pas fini de nous réjouir.
« Qu’ils viennent... Tous... » , comme le dit Tristan, on attend la suite des événements en aiguisant fébrilement le fil de nos lames ! On le sait, ce sera tranchant, sans doute dramatique et on l’attend avec impatience. (Akileos, 19 €)
Le plus : Un Paris du XIIe siècle formidablement mis en images par Ronan Toulhoat

Inclinons nous aussi devant le retour du plus grand guerrier de tous les temps, oui, le Méta-Baron qui, avec “Khonrad l’Anti-Baron” a mis la touche finale au premier diptyque imaginé pour cette nouvelle série en 8 albums.

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Le scénariste Jerry Frissen réussit totalement son pari de succéder au Maître Alejandro Jodorowky, et offre à Valentin Sécher l’occasion de mettre son dessin virtuose au profit d’une grande saga de SF. Et ce dernier ne se loupe pas, croyez moi. C’est bien sûr totalement méta-barré, violent, sombre, spatial, cruel, sadique et mérite le détour. À poursuivre avec “Méta-Baron T3 Orne-8 le techno-Cardinal”, lui aussi paru en 2016, avec le même degré de folie et un dessin spectaculaire par l’artiste canadien Niko Henrichon. Le Méta-Baron is back, qu’on se le dise... (Les Humanoïdes Associés, 14,20 €)
Le plus : un joli Coffret réunissant les deux tomes du Cycle 1. Faudra fouiner pour le dénicher !

Un petit moment de bonheur avec L’adoption, une histoire parue chez Grand Angle et réalisée par Arno Morin et Zidrou, ou la rencontre d’un grand-père n’ayant pas trop su être père avec une petite fille orpheline de quatre ans, tout droit arrivée du Pérou. Pleine de bons sentiments, c’est une BD qui fait du bien, sous le dessin tout en rondeur et très expressif d’Arno Morin. Pour bien finir l’année, avec une bonne dose d’optimisme... (Grand Angle, 14,90 €)
Le plus : sélectionné pour le prix des libraires de Canal BD

Pour finir, ce cri du cœur vers ses frères humaine qu’a lancé Luz en reprenant le “Ô vous, frères humains” d’Albert Cohen (Gallimard, 1972). Il porte de manière obsessionnelle le poids de mots jetés à la figure d’un enfant, d’un innocence brisée par la bêtise, par ce regard absurde et abject porté sur la différence.

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De l’enfance aux portes des camps de la mort, Luz porte la puissance du texte d’Albert Cohen et marque de son incroyable créativité graphique une œuvre bouleversante. Il m’a parfois fait penser au grand Will Eisner, me partageant entre l’admiration de son art d’utiliser le dessin muet, la mise en scène des mots souvent vertigineuse liée à des images toujours libres de s’exprimer hors de cases, jamais prisonnières de la moindre grille. C’est une émotion intense qui m’a accompagnée sur cette lecture.
Ce livre marquant, est poignant, singulier, impressionnant et indispensable. (Futuropolis, 19 €)
Le plus : une exposition au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ), à Paris, jusqu’au dimanche 28 mai 2017.

Avec ces quelques références, aux variations si différentes, vous voilà armés de bonnes intentions, pour vous divertir, interpeler, surprendre ou faire plaisir avec une ou deux bonnes bandes dessinées.


Illustrations © Auteurs, éditeurs et ayants droits (2016)



Fabrice Leduc
30 janvier 2017




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Titeuf découvre l’horreur de la guerre...



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