Après “Les Nuits de Saturne”, Pierre-Henry Gomont nous emmène dans le Portugal de Salazar, adaptant le roman éponyme d’Antonio Tabucchi, paru en 1994.
Présentation de l’album par l’éditeur :
Lisbonne, Portugal, en pleine dictature salazariste, fin juillet 1938. Dans une ville enveloppée d’un « suaire de chaleur », un journaliste vieillissant, le Doutor Pereira, veuf, obèse, cardiaque et tourmenté, rédige chaque jour depuis plus de trente ans la page culturelle du quotidien très conservateur, le Lisboa. Dans cette vie endormie, déboule un certain Francesco Monteiro Rossi… et, de façon tout à fait inattendue, Pereira l’engage.
Mais le jeune pigiste, au lieu d’écrire les sages nécrologies que Pereira lui a commandées, lui remet des éloges aussi sulfureux qu’impubliables de Lorca et autres Maïakovski, ennemis avérés du régime fasciste.
Et là encore, au lieu de congédier ce dangereux collaborateur, le Doutor Pereira le garde, se prend peu à peu d’amitié pour lui, puis pour sa mystérieuse et belle compagne, qui se révèle être une fervente combattante révolutionnaire, au service des républicains espagnols.
Devenue une oeuvre emblématique de la résistance au totalitarisme et à la censure, “Pereira prétend” raconte la prise de conscience d’un homme confronté à la dictature. Ou quand un homme décide de se battre la plume au poing !
La force des mots d’Antonio Tabucchi, la puissance du dessin de Pierre-Henry Gomont pour rendre hommage à ceux qui se lèvent, ou se relèvent pour lutter contre la violence, les dictatures, l’obscurantisme.
Un moment de bande dessinée qui, forcément, se devait d’être salué...
Pereira prétend, par Pierre-Henry Gomont, d’après le roman d’Antonio Tabucchi
Sarbacane - 160 pages couleurs - 24 €
Sortie le 7 septembre 2016
Illustrations © Pierre-Henry Gomont et Éditions Sarbacane (2016)