Halo 5 : le Test
Édité par Microsoft Studios Développé par 343 Industries
Nous y voilà, le premier épisode next-gen de la série Halo. On l’attendait, et depuis sa sortie le 27 octobre, nous avons pu déglinguer du Covenant et du Prométhéen à coups de Spartans. Qu’a pu apporter le bon lot de nouveautés présent dans ce titre à la série phare du FPS console ?
Exclusivité Xbox One, Halo 5 : Guardians présente de grosses évolutions au niveau de son gameplay. Adieu les paquetages de compétences spéciales que l’on trouvait dans Halo 4. Glissades, sprint, attaques aériennes dévastatrices : tout est à présent intégré dans l’armure de votre Spartan pour permettre aux combats d’être bien plus dynamiques. Vous ne pourrez plus reprocher à Halo d’être trop mou.
Sierra 117, vous me recevez ?
À la suite de mystérieuses pertes de communication avec plusieurs colonies humaines, Masterchief et son équipe refusent d’obéir aux ordres de leurs supérieurs. Ils sont désormais portés disparus. C’est alors que l’escouade Osiris menée par le Spartan Jameson Locke a pour ordre de les retrouver.
D’une durée semblable au titres précédents, la campagne est, sans être une réelle surprise, à la hauteur de ce qu’on attend d’une campagne Halo. Celle-ci alterne donc entre les deux équipes, où dans chacune d’elle nous prenons le contrôle de notre ami John ou de son rival Spartan Locke. De très belles cinématiques, beaucoup de dialogues entre les nombreux personnages et une mise en scène toujours plus travaillée. Ce mode contentera les habitués du genre, en difficulté légendaire s’il vous plaît !
Pourtant, tout en jouant à cette campagne, on peut se poser des questions sur les caractéristiques techniques du titre. Le titre est beau, mais n’est pas une claque graphique, loin de là. Pour le coup, ce ne sont pas des nouveautés : aliasing, certaines textures un peu pauvres, environnements qu’on pourrait qualifier de « déjà vus »... Heureusement, le jeu est loin d’être laid même si on pouvait attendre de lui qu’il exploite un peu plus les performances de la console de Microsoft.
Pas encore détrôné
Ne passons tout de même pas à côté du meilleur : le mode multijoueur. En arène ou dans le tout nouveau mode Zone de Combat, c’est avec le online de Halo qu’on trouvera ce côté extrêmement jouissif que l’on avait pu apprécier dans le passé. La campagne solo, c’est bien, mais un jour il faut se lancer et aller affronter les joueurs du monde entier. ATTENTION : ces derniers sont pour la plupart bien plus compétitifs que des Kevin de 10 ans sortis tout droit de la communauté Call Of Duty... Dans Halo, ça ne rigole pas. Les puristes iront vers le devenu classique mode Arène, dans lequel se font généralement des affrontements par équipes (Blue VS Red comme toujours), tandis que les autres se dirigeront vers la grosse surprise de ce titre : le superbe mode Zone de Combat. Au programme : joyeuse pagaille où deux équipes de 12 joueurs s’opposent dans des cartes qualifiées quatre fois plus grandes qu’à l’habitude. En ajoutant à cela la customisation de son personnage, l’obtention d’armes et de matériel ainsi que les nombreuses cartes et variantes de jeu, on peut dire qu’il y a de quoi faire dans ce Halo 5.
Malgré ses quelques petites faiblesses techniques, on ne peut pas enlever à Halo 5 : Guardians ses décors sublimes et son effort de mise en scène. Même si certains points peuvent se révéler décevants, il faut garder en tête le le plus gros point fort du jeu : le gameplay, qui fait réellement évoluer la série tout en restant dans l’optique de plaire aux fans de longue date, malgré cette regrettée absence d’écran partagé que nous allons devoir oublier avec la nostalgie des longues nuits de Halo avec ses amis sur le canapé...
Sachant qu’il y a tout de même de quoi passer de longues heures sur ce jeu, tout ce qu’on peut se dire une fois de plus c’est « adieu vie sociale » !
Halo 5 : Guardians Éditeur : Microsoft Studios Développeur : 343 Industies Support : Xbox One Genre : FPS, Action Modes : Solo et Multijoueur Date de sortie : 27 octobre 2015 Classification : Déconseillé au moins de 16 ans