Tarzan a inspiré bien des personnages : Akim, Zembla... et désignés par le terme générique de Tarzanides. Thierry Marcaille se lance justement dans le travail titanesque de leur consacrer un dossier qui risque d’être imposant. Il présente sa démarche, avant de débuter avec Rahan, le fils des âges farouches, né dans les pages de « Pig Gadget » en 1969.
Avec ses longs cheveux blonds, ce n’est peut-être pas le premier auquel on aurait pensé mais il a tout à fait sa place dans la liste et il faut avouer qu’il a fait rêver bien des lecteurs. L’auteur est un fan, cela se ressent et il donne son point de vue sans complaisance sur les nombreuses éditions. Il est effectivement très difficile de faire la distinction entre les parutions, de savoir sur lesquelles porter son choix. Il s’agit là d’un impressionnant travail de compilation sur Rahan et d’un très bon démarrage.
Il est à noter qu’il ne s’agit que de la première partie de l’article sur Rahan qui doit en compter trois au total.

Dans le précédent « Tribune des Amis d’Edgar Rice Burroughs », Michel Vannereux exposait les romans encore inédits de l’écrivain et son choix de publier « La fille d’Hollywwod » paru en 1922. Le début ressemble à s’y méprendre à un western avec balade à dos de cheval pour deux jeunes gens promis au mariage, mais avant de s’engager avec Custer, Grace veut vivre, en profiter pour ne pas avoir de regrets. Le titre donne des indications sur la suite des événements, mais son amoureux risque aussi d’avoir des surprises. Mauvaises semble-t-il !
À suivre, d’autant qu’il s’agit là d’un roman qui tranche dans l’œuvre de Burroughs, avec « drogue et alcool dans le milieu délétère d’Hollywood », dixit Michel Vannereux.
Tout le contraire de « La fille des cavernes » dont on peut avoir un aperçu sur la couverture, où le héros qui n’en a pas l’allure, car chétif et craintif au départ, n’a de cesse de sauver sa belle d’individus mal intentionnés. Mais dans cet ouvrage, le procédé montre ses limites, car l’écrivain se trouve à l’étroit dans le contexte choisi qui n’a pas la magie de l’inconnu, l’exotisme de mise dans ses autres cycles.

Dans “Barsoom et moi”, Leigh Brackett écrit tout ce qu’elle doit à l’imaginaire burroughsien. Ceux qui ont lu les aventures d’Eric John Stark ne seront guère étonnés. Un papier sympathique !
“Newton au cœur de la terre” n’est pas sans rappeler la rubrique “Scientifiction” de « Bifrost ». James J. Stevens y calcule les caractéristiques (masse, rayon) du soleil de Pellucidar. En plus, ce n’est pas très compliqué, donc assimilable par les lecteurs.
“Tarzan a-t-il existé ?” nous présente des pages d’un article de « Pif Gadget » avec carte, liste d’acteurs ayant interprété le personnage, historique... Il est juste dommage que ce soit si petit.

Un numéro de « La Tribune des Amis d’Edgar Rice Burroughs » dont on retiendra surtout le début de l’important dossier que Thierry Marcaille consacre aux Tarzanides et le premier volet du roman « La fille d’Hollywood ».

Titre : La Tribune des Amis d’Edgar Rice Burroughs
Numéro : 91
Rédacteur en chef : Michel Vannereux
Type : fanzine
Genre : articles, critiques, roman
Site Internet : La Tribune des Amis d’Edgar Rice Burroughs ; le numéro 91
Parution : novembre 2015
Périodicité : quadrimestrielle
ISSN : 1767-8609
Format : A5
Pages : 60
Prix : 8 € frais de port compris

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