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Honneur du Dragon (L’)
Film thaïlandais de Prachya Pinkaew (2005)
8 février 2006


Genre : film d’art martiaux
Durée : 1h34

avec Tony Jaa (Kham), Petchthai Wongkamlao (le sergent Mark), Bongkuch Kongmalai (Pla), Amonphan Gongtragan (Goong) et Jing Xing (Madame Rose)

Tony Jaa est de retour, et il n’est pas content ! La Mafia a blessé son père en kidnappant ses deux éléphants pour les envoyer en Australie. Et comme Tony considère ces animaux comme étant de sa propre famille, ça va chauffer dur pour les méchants !

Notons tout d’abord la performance des meilleurs acteurs du film, j’ai nommé Sambat, Yoyo et Singha. Le charisme de ces acteurs, les sentiments qu’ils font passer à l’écran sont extraordinaires. Dommage qu’on ne puisse pas en dire autant de leurs partenaires humains ! En effet, il s’agit des éléphants !

Le film propose donc une bonne flopée de caricatures. Tony Jaa, dont l’ensemble des dialogues tient sur une carte postale, passe son temps à hurler le visage grimaçant : “Ouuuuuuuuuuuuù sont mes éléphaaaaaaaaaaaaaaants ?”. Un policier d’origine thaï essaye vainement d’être drôle ce qui est effectivement le cas quand on se rend compte que l’acteur n’a même pas été capable de se doubler correctement et qu’il y a un décalage entre les mouvements de ses lèvres et ses paroles. Dans le même temps, la quasi totalité des personnages féminins fait de très belles potiches... j’en passe et des meilleures.

Ajouter à cela un scénario écrit sans doute en moins de temps qu’il n’en faut à Jack Bauer pour déjouer un complot international, une photographie à base de filtres de couleur qui, loin de sublimer l’image, ne fait que renforcer le grain de la pellicule, et vous me direz que la coupe est pleine !!! Et pourtant ...

Oui, et pourtant l’intérêt du film ne se porte effectivement pas là. La seule question qu’il faut se poser, en allant voir « L’Honneur du Dragon », est de savoir si les combats sont à la hauteur de l’attente suscitée par le précédent film de Tony Jaa, « Ong-Bak ».
Et la réponse est oui !

Palme d’Or du coup de pied, Oscar du meilleur démembrement, Lion d’Or de la cascade impossible, César de la virtuosité, il n’y a pas de récompense assez prestigieuse pour définir le spectacle que nous offre Tony Jaa dès que l’action démarre. Contrairement aux « Matrix » et consorts, pas d’utilisation de câbles et effets spéciaux pour fabriquer le spectacle, et ça se voit. C’est la bouche ouverte que le spectateur découvre les prouesses de Tony dans des scènes de combats dantesques. Le montage inepte des séquences sans action devient tout d’un coup extraordinaire de précision quand il s’agit de montrer les cascades. Tony Jaa et son réalisateur se permettent même un plan séquence d’anthologie de plusieurs minutes où Tony progresse dans les étages du restaurant de la mafia en envoyant au tapis tous ses adversaires.

Ces séquences d’art martiaux ne seraient rien si Tony Jaa ne trouvait pas sur son chemin des adversaires capables de rivaliser avec lui. Et c’est brillamment le cas. Au programme petits et grands gabarits, techniques de combats très différentes les unes des autres et combat final au résultat aussi impressionnant que le jeu de massacre d’Uma Thurman dans « Kill Bill ».
En un mot : ENCORE !

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Prachya Pinkaew
Scénario : Napalee Piyaros Thongdee, Joe Wannapin et Kongdej Jaturonrassamee
D’après une histoire de Prachya Pinkaew

Producteur : Prachya Pinkaew et Sukanya Wongsatharat
Photographie : Nathawut Kittikun
Monteur : Marut Seelacharoen
Chorégraphie arts martiaux : Panna Ritthikrai et Tony Jaa

Production : Sahamongkolfilm International et Golden Network Asia Limited
Distribution : TFM (France)
Presse : Miam.Com, Stéphane Ribola (Paris).


Frank Mikanowski
25 janvier 2006



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