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Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles (T6)
Masami Kurumada & Shiori Teshirogi
Kurokawa

La guerre Sainte s’est achevée par une victoire des Saints d’Athéna. Mais à quel prix ! De nombreux Saints d’Or sont morts en combattant les Spectres d’Hadès. Deux seulement ont survécu. Un des deux médite dorénavant dans la montagne des Cinq Pics : Doko, le Saint d’Or de la Balance. Athéna lui a permis de ralentir le rythme de son cœur à seulement 100 000 battements par an, soit le nombre de battements quotidien d’un homme normal. Mais sa méditation est brutalement interrompue par d’étranges guerriers, venus le tuer. Doko reconnait sans difficulté les tatouages qu’ils portent dans le dos, puisqu’ils viennent de la vallée où Doko s’est entraîné pendant un temps, un lieu entre le monde de la réalité et celui des illusions : la contrée des Sennins. Et le chef de cette troupe ressemble comme deux gouttes d’eau à l’ancien disciple de Doko : Tenma.



La contrée des Sennins est tombée sous la domination d’un mystérieux Hakutaku, qui est parvenu à faire sien le pouvoir du grand dragon blanc Hakuryu. Son but est des plus simples : anéantir la race humaine, ces larves qui osent défier les dieux. Mais pour cela, il doit d’abord éliminer ceux qui pourraient entraver la marche du renouveau et si Liu Xing n’a pas été capable de vaincre Doko, alors ce sera au tour d’un ancien camarade du Saint d’Or de partir terrasser le tigre. Et pour vaincre un tigre déchainé, rien ne vaut un renard à Neuf Queues. La particularité des guerriers de la Contrée est de pouvoir revêtir l’armure représentative de leur tatouage. Doko est-il capable de combattre un ancien ami ? Surtout que son cœur n’est pas apte à supporter actuellement les efforts nécessaires à un combat. Mais un Saint d’Or sait qu’il peut compter sur son armure et celle de la Balance est toujours là pour rétablir la justice.

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Ce sixième tome de « Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles » sort de l’ordinaire des premiers volumes. Tout d’abord, Doko est un des deux survivants de la guerre sainte et certainement un des Saints d’Or les plus appréciés, que ce soit en tant que vieux maître des Cinq Pics que jeune maître de Tenma. Ensuite, contrairement aux autres épisodes, celui-ci se déroule après la guerre sainte contre Hadès. L’histoire débute avec Doko dans une position qui est devenu mythique : en train de méditer devant la cascade de Rozan, et pour ajouter à la nostalgie des fans de la première heure, il porte le fameux chapeau qui sera un de ses symboles. Mais la suite sera vraiment inédite, nous entraînant dans un lieu qui se trouve entre illusion et réalité : la contrée de Sennins.

Pour ajouter à la pression sur Doko, cette contrée est le lieu de son enfance, avant de devenir le disciple du précédent Saint de la Balance. Doko n’a pas le flegme qu’il obtiendra après cent ans de vie, il est plus impétueux mais demeure un vrai stratège quand il faut combattre. La particularité de ses adversaires est de pouvoir matérialiser une armure en développant leur cosmos à son maximum et cette armure représente leur tatouage. Moineau, Renard à neuf queues, le vrai mystère sera l’armure du Hakutaku. En fait, les Hakutaku sont des créatures mythiques, à tête de lion pourvue de cornes et pourvues d’yeux supplémentaires. La forme de l’armure qui nous est révélée en fin de tome prend alors toute sa signification car fidèle aux représentations classiques des Hakutaku.

Comme toujours, la découverte des nouvelles armures est un des plaisirs de la saga « Saint Seiya ». Ici il faut avouer que l’armure du Hakutaku vaut le coup d’œil, même si elle ne suffit pas à donner plus d’intérêt à ce volume. L’armure du Moineau est plus simple et Shiori Teshirogi nous présentera sa forme bestiale en fin de tome, une forme assez impressionnante. Et le renard à neuf queues me direz-vous ? Ce sera un peu la déception du moment, surtout que nous n’aurons pas, comme pour les deux autres, une version bestiale. Dommage.

Allez, même si ce n’est pas le meilleur tome de la série, c’est toujours un plaisir de retrouver Doko.


Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles (T6)
- Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
- Traducteur  : Pierre Giner
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 117 x 178, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 3 juillet 2014
- Numérotation ISBN : 9782351429583
- Prix : 6,80€


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Frédéric Leray
25 novembre 2014




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