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Ultimo (T10)
Stan Lee et Hiroyuki Takei
Kaze Shonen Up !

Yamato se remet difficilement de la mort de Eko. C’est aussi le moment que choisit sa mère pour transformer Ultimo en petite fille modèle. Décidément, le besoin maternel ne s’explique pas. Seulement, Yamato doit assumer sa position de leader des doji du bien et quand un des leurs est en danger, il leur faut absolument lui venir en aide. C’est donc l’intégralité du clan du bien qui part au secours d’Hibari. Toutefois, une mauvaise surprise les attend sur place. Vice a encore évolué et la capacité qu’il a acquise menace fortement l’équilibre entre le bien et le mal : dorénavant, Vice peut voler les pouvoirs qu’un doji emploiera contre lui. Et son premier vol concernera évidemment la technique d’arrêt du temps d’Ultimo.



Vice serait donc devenu invincible et capable de détruire ses ennemis avec leurs propres armes ? Le destin des doji du bien serait finalement d’être détruits par le mal ? C’est mal connaitre Yamato. Certes, il n’est pas très malin et beaucoup parmi les siens le considèrent comme un pervers à cause de malentendus et cette manie de se retrouver à poil. mais quand il s’agit de survie, il est capable de miracles. Et quand on est secondé par un cyborg venu du futur, tromper un adversaire même aussi perfide que Vice est loin d’être impossible. Mais le but n’est pas de vaincre les doji du mal, car non seulement le temps n’est pas venu mais surtout Yamato garde à l’esprit que pour vaincre Dunstan, il doit impérativement rallier à sa cause les doji du mal .

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Que les tomes d’« Ultimo » aiment se faire attendre ! On pourrait donc espérer que ce temps mis par le mangaka pour élaborer son volume serve le scénario et nous offre en retour des surprises à la pelle et de quoi exciter notre curiosité. Mais depuis que Hiroyuki Takei a trouvé le filon des voyages temporels, le mangaka l’utilise à outrance, mélangeant les époques et les versions de ses héros. Pourtant, le début du tome pouvait nous laisser penser que le mangaka allait se calmer un peu sur ces voyages dans le temps qui n’ont, finalement, que très peu d’impacts. La découverte du nouveau pouvoir de Vice mettait une sacrée pression sur nos héros qui semblent vraiment incapables de vaincre les doji du mal. Finalement, les tomes passent et le lecteur a l’impression de tourner en rond, le scénario ne progressant pas d’un yota. Et c’est alors que la formule magique est de nouveau utilisée : et hop ! Petit tour dans les années 60 !

Pourquoi ce voyage ? Le lecteur n’a pas beaucoup d’indications sur son intérêt hormis le plaisir de découvrir la vie nippone de l’après-guerre. Seulement, la logique et le déroulement du récit reprennent ceux déjà exploités dans les tomes précédents avec toutefois un changement sur l’attitude des doji du mal. Le scénario semble alors s’orienter sur des combats dans le passé pouvant influer sur le futur. Le lecteur attend toujours les paradoxes temporels que les voyages dans le temps sont sensés impliquer. Mais là encore, le cliffhanger achevant ce tome va totalement déboussoler le lecteur en lui imposant un nouveau saut dans le temps. A force d’être bringuebalé d’une époque à une autre, nous avons limite le mal des transports et une lassitude grandissante.

Le plaisir initial que l’ont trouvait dans la lecture d’« Ultimo » a définitivement disparu pour laisser place à l’ennui. Dommage.


Ultimo (T10)
- Concept original : Stan Lee
- Scénario et Design : Hiroyuki Takei
- Couleur : Bob
- Encrage : Daigo
- Traducteur  : Sylvain Chollet
- Éditeur français : Kaze Manga
- Format : 112 x 176, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 208 pages
- Date de parution  : 12 mars 2014
- Numéro ISBN : 9782820316684
- Prix : 6,99 €


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KARAKURI DOJI ULTIMO ©2008 by Stan Lee–POW ! Entertainment / Dream Ranch, Hiroyuki Takei / SHUEISHA Inc.
© Edition Kaze Manga - Tous droits réservés



Frédéric Leray
3 juillet 2014




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