Les francs tireurs sont parvenus à récupérer la clé leur permettant d’avoir accès à la bombe. Cette dernière se trouve dans un des sous-terrains parcourant Tokyo. Seulement, avant d’atteindre le Troisième Tsar, le roi Arthur doit se débarrasser du traître parmi les siens. La couverture de Takagi n’a donc duré qu’un temps et après lui avoir tiré dessus, Alexey lui inocule un poison dont l’antidote est jeté dans un des tunnels. Le Third-I a moins d’une heure pour sauver leur ancien directeur. Mais surtout, Fujimaru n’a que peu de temps pour sauver son père. Décidément, notre jeune héros n’a pas le temps de souffler. Après avoir échappé de peu aux francs-tireurs qui venaient de découvrir sa cache, avoir découvert qu’une de ses amies travaille pour une mystérieuse organisation, le voici en train de fouiller un obscur tunnel à la recherche de l’antidote. Mais dans l’état où se trouve son père, perdant son sang, a-t-il réellement une chance de le sauver ?

« Bloody Monday, la boîte de Pandore » garde ce rythme de fou qui est devenu son image de marque. L’action est non stop, quitte à devenir parfois totalement hallucinante. Le tome 2 est un peu la caricature du tome version « Need for Speed ». Même la série « 24 heures » ne pourrait tenir un tel rythme. Comme souvent, il est difficile de résumer un tome de « Bloody Monday » sans révéler des éléments clés ou jouer au spoiler malgré lui. Bon, je ne vais pas non plus vous laisser en plan pour ne pas trop en dire. On pourra par exemple trouver que le père de Takagi sue un peu trop pour un espion infiltré devant se fondre dans le décor. Comment être surpris qu’il se fasse repérer le tome suivant ? L’intéressant dans ce tome 2 est de voir, une nouvelle fois, Fujimaru surpassé par son adversaire. Le fameux Peter Pan nous réserve encore bien des émotions et notre pauvre Falcon pourrait bien avoir trouvé meilleur que lui.
Le tome 3 est évidemment celui du retour de Maya. Bien sûr, la recherche de l’antidote pour sauver le père de Fujimaru est un moment crucial, ou un moyen de gagner du temps et des pages par Ryou Ryumon. Allez, ne soyons pas trop sévère, mais ce n’est certainement pas la partie la plus passionnante de la série. La confrontation entre Maya et Fujimaru est bien plus intéressante car, jusqu’à la dernière page, il est difficile de savoir qui a vraiment gagné cette confrontation. Jeu psychologique, ce chapitre regroupe tout ce qui fait vraiment l’intéret de ce manga. Le charisme de Maya et l’empathie de Fujimaru accrochent sans trop d’effort l’attention du lecteur. Il faut avouer que Hino est certes haïssable, mais son design n’arrive pas vraiment à en faire un ennemi au charisme imparable. Que ferait-on sans le charme féminin d’une traîtresse, capable de retourner sa veste sans la moindre hésitation ?
Allez, le tome 3 nous laisse sur un nouveau cliffhanger haletant, mais aussi sur une question d’importance : quel sera la prochaine cible des francs-tireurs et qu’est donc la boite de Pandore ?
Bloody Monday, la boîte de Pandore (saison 2, T2 et 3)
Scénario : Ryou Ryumon
Dessin : Kouji Megumi
Traducteur : Sylvain Chollet
Éditeur français : Pika
Collection : Shonen
Format : 120 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176(T2) et 192(T3) pages
Date de parution : 3 juillet et 16 octobre 2013
Numéro IBSN : 9782811611729 ; 9782811612733
Prix : 6,95€
A lire sur la Yozone :
Bloody Monday (T1 et 2)
Bloody Monday (T3 et 4)
Bloody Monday (T5)
Bloody Monday (T6)
Bloody Monday (T7 et 8)
Bloody Monday (T9)
Bloody Monday (T10)
Bloody Monday (T11)
Bloody Monday, la boîte de Pandore (saison 2, T1)
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