Milla et ses amis font une pause dans le royaume d’Auj Oule afin de pouvoir utiliser de puissants wyverns pour gagner du temps et atteindre Fennmont. Seulement, le roi a une vision très personnelle de son devoir envers son peuple et vaincre le royaume de Rashugal est devenu inéluctable pour lui. Mais Milla n’a pas confiance dans le roi et son désir de prendre possession de la lance de Kresnik. Cela ne fait que confirmer l’urgence de détruire cette arme maudite. Mais Milla est-elle prête à affronter Nachtigal ? Elle sait qu’elle peut compter sur Jude mais surtout sur Ilbert, l’ancien serviteur du roi, bien décidé à le tuer pour stopper sa folie. Détruire la lance est la priorité de nos héros et ils vont tout donner pour vaincre le roi. Mais il n’est pas le seul danger car si sa soif de pouvoir l’aveugle sur les risques qu’il fait porter à l’humanité, elle ne lui permet plus de discerner les amis des ennemis.
Petite convalescence pour Milla au début de ce tome 3 de « Tales of Xillia ». Cette étape aura deux conséquences. Tout d’abord, ce sera la preuve définitive du changement qui s’est opéré chez le jeune homme depuis le premier tome. Il est plus mature mais aussi plus dur. Pour Milla, ce sera l’occasion de retrouver ses facultés mais contre le prix de la douleur. Toutefois, Hu-Ko ne appesantit que très peu sur cette aspect de son épreuves, comme si cela était normale que Maxwell souffre pour pouvoir se battre. Les scène se succèdent dans une logique de jeu vidéo, ce qui pose souvent le problème de la cohérence et de la continuité du récit, qui se retrouve de plus en plus morcelé. Le personnage d’Alvin prend une importance grandissante, mais plus par ses actions de traîtrise que par une véritable présence. On découvre un peu plus sur sa vie, sa personnalité. Ce tome s’avère surtout être l’introduction de la guerre qui servira de fonds pour les deux derniers tomes et il étai temps de présenter le deuxième protagoniste impliquer dans ce combat.
Le tome 4 ne laisse aucune ambiguïté sur son principal sujet : le combat contre Nachtigal. Le roi se retrouve seul contre tous, dans un combat peu équitable mais quand le nombre est du côté du bien, le lecteur ne se soucie plus vraiment de cette équité dans les affrontements. Toutefois, le lecteur comprend aussi rapidement que le roi ne tiendra pas l’intégralité du tome et qu’une guerre plus intense prendra vie. En fait, nous découvrons le véritable usage de la lance de Kresnik qui va provoquer un gigantesque bouleversement dans le monde de « Tales of Xillia ». Sauf à avoir une mémoire d’éléphant, ce coup de théatre tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, mais le lecteur peut tout de même trouver une certaine logique dans ces événements. Seulement, le rythme saccadé du récit n’aide pas à suivre sereinement l’histoire. De plus, Hu-ko rate totalement les scènes de combat avec des troupes nombreuses. En fait, on cherche littéralement les ennemis de nos héros, qui semblent se battre contre des moulins à vent. Le récit perd alors de la crédiblité. La fin du tome arrive sans que l’on y trouve un véritable intérêt ou un véritable suspense.
Le cinquième et dernier tome de « Tales of Xillia » n’est guère bien annoncé et parait même, malheureusement, annoncer que ce nouveau « Tales of... » ne rompra pas la malédiction de cette série et ses conclusion peu convaincantes.
Tales of Xillia (T3 et 4)
Auteur : Hu-Ko
D’après le jeu original de : Namco Bandai Games
Traducteur : Oliver Huet
Éditeur français : Doki-Doki
Format : 127 x 180 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 6 novembre 2013 et 12 mars 2014
Numéro ISBN : 9782818925409 ; 9782818925706
Prix : 7,50 €
A lire sur la Yozone :
Tales of Xillia (T1)
Tales of Xillia (T2)
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