Mais pourquoi le Grand Pope les a-t-il donc envoyés à Venise ? Manigoldo, Saint d’Or du Cancer, n’y comprend rien mais une chose est sûre, pour que deux Saints d’Or soient désignés pour une mission, c’est que le Sanctuaire est réellement menacé par ce chef du gang Nero. Seulement, le sous-fifre trouvé dans un cimetière entouré de gamins ne lui a rien révélé. Et il y a ce gamin qui ne les lâche plus. Toutefois, Albafica voit dans ce môme plus qu’un petit curieux. Pourtant, ils ne doivent avoir la tête qu’à leur mission, car ce n’est pas le premier venu qui les attend mais un homme connaissant les attaques secrètes du Cancer. Il faut dire que Don Avide n’est autre que l’ancien disciple de Hakurei, le frère jumeau du Grand Pope. Avide est devenu le chef des chevaliers noirs, d’anciens Saints qui ont trahi le Sanctuaire et on décidé d’utiliser leurs pouvoirs pour leurs plaisirs personnels.

Nouveau Saint d’Or à avoir droit à son tome... ou presque. Si les autres étaient les seuls vrais héros de l’histoire, Manigoldo, le Saint d’or du Cancer partage la tête d’affiche avec Albafica, le Saint d’or du Poisson. Certes, avec des caractères totalement à l’opposé, leurs échanges font une grande partie de l’intérêt de ce tome. Pourtant, le thème général demeure l’histoire du Cancer, mais pour une fois, ce n’est pas tant le passé de Manigoldo qui nous ait raconté que celui du frère de son maître et de son ancien disciple. En fait, on sortira de cette histoire sans en savoir plus sur le saint qu’en y entrant. C’est tout autant dommage que ces tomes avaient comme objet de nous présenter plus longuement les douze saints d’or de la guerre contre d’Hadès.

Nous voici donc à faire la connaissance d’Avide, l’ancien disciple de Hakurei, le frère de Sage, le Grand Pope et maître de Manigoldo. Nous découvrons ainsi que les chevaliers noirs ne se limitent pas à des copies des saints de bronze mais aussi des saints d’argent... Car attention, même si Avide fut sur le point de devenir le nouveau Cancer, il n’a pas les qualités d’un Saint d’or. Malheureusement, le disciple qui a mal tourné n’est pas une première dans « Saint Seiya », que ce soit dans le manga comme dans l’anime. Seulement, à chaque fois, il y avait un lien entre le traître et le saint l’affrontant, ce qui créait une véritable tragédie. Ici, il n’y a aucun sentiment et aucune profondeur dans le combat entre Manigoldo et Avide. Et comble de l’exaspérant, Gioca gardera tout son mystère, restant une jeune femme bien étrange survivante de l’île de la reine morte.

Ce quatrième tome de « Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles » est plusieurs crans en dessous de ses prédécesseurs et n’apporte vraiment rien la saga.

Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles (T4)
 Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
 Traducteur  : Pierre Giner
 Éditeur français : Kurokawa
 Format : 117 x 178, noir et blanc - sens de lecture original
 Pagination  : 192 pages
 Date de parution : 9 janvier 2014
 Numérotation ISBN : 2-351-42948-6
 Prix : 6,80€

A lire sur la Yozone :
Saint Seiya, The Lost Canvas (T1 à 3)
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Saint Seiya, The Lost Canvas (T5)
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