Malgré sa victoire sur Nami, Sasha arrive trop tard pour stopper Edgar et se voit obligé de le suivre dans le flux des possibilités infinies. Lee May parvient à le suivre avant que le portail ne se referme. La jeune femme n’a qu’une idée en tête : se venger en tuant Tanner. Mais comme ils pouvaient s’y attendre, Joshua et Jita leur font barrage, permettant ainsi à Tanner de fouiller les possibilités grace à sa multitude de doubles. Sasha n’est plus au maximum de sa forme et un peu de lait divin ne serait pas un luxe, mais seul Lee May pourrait lui offrir ce carburant pour qwaser. Ce qu’il ignore est que la jeune femme est secrètement amoureuse de lui et que, malgré la répulsion qu’elle éprouve pour les hommes, elle accepte de faire ce don d’elle-même et contre toute attente, elle éprouve du plaisir à donner son lait au qwaser de l’acier.

Suite de l’arc d’Edgar et de son Noé. Suivre la série « The Qwaser of Stigmata » est loin d’être une sinécure, les tomes étant très espacés les uns des autres et surtout, la multitude de personnages qui s’y croisent n’aide pas à suivre au mieux les aventures de Sasha et Mafuyu, même si cette dernière reste de nouveau au second plan. Entre les Météors et Tanner, il faut vraiment que le lecteur s’accroche pour se rappeler dans quel tome il a pu croiser cette bande de dangereux psychopathes. Pour vraiment ne pas être largué, il faudrait quasiment relire les derniers tomes avant de s’attaquer au suivant et pouvoir ainsi vraiment apprécier l’avancée de l’histoire. Car finalement, avec une petite révision et des bases solides, la série prend alors tout son intérêt.
Les combats de qwasers vont d’avérer en fait plutôt brefs. Quand on regarde réellement le nombre de planches ou le combat est effectif, elles deviennent un peu réduites. Comme pour un match de football américain, sensé durer 1 heure mais finissant au bout de quatre. Les temps morts sont pléthore dans ce tome, mais ceux-ci ne sont pas uniquement pour gagner des pages. Chaque intermède amène une information, parfois insignifiante, parfois de grand intérêt. Les dessins de Ken-Etsu Sato sont toujours un atout d’importance de la série et encore une fois, les peines pages et doubles pages ajoutent un plus certain à cette série. Bon, on n’échappera pas non plus aux gros seins des personnages féminins. Heureusement, cette fois, le mangaka tente de les mettre à des moments stratégiques et ne pas trop jouer dessus pour en faire le seul intérêt de son tome.
Encore une fois, « The Qwaser of Stigmata » s’achève sur un terrible cliffhanger qui nous fait pester à l’idée qu’il faudra attendre encore au moins six mois pour avoir la suite.
The Qwaser of Stigmata (T13)
Scénario : Hiroyuki Yoshino
Dessin : Ken-Etsu Sato
Traducteur : Mireille Jacquard et Yann Koffi
Éditeur français : Kaze Manga
Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Date de parution : 17 juillet 2013
Numéro ISBN : 978-2-82030-697-5
Prix : 7,99 €
A lire sur la Yozone :
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The Qwaser of Stigmata (T7)
The Qwaser of Stigmata (T8)
The Qwaser of Stigmata (T9 et 10)
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SEIKON NO QWASER © 2007-2008 HIROYUKI YOSHINO & KEN-ETSU SATO (AKITASHOTEN JAPAN)
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