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Main droite de Lucifer (La) (T2 et 3)
Naoki Serizawa
Ki-oon

Avec le docteur Minatono hospitalisé, la clinique se retrouve sans médecin, mais Yu Katsumi a reconnu dans le vieil homme celui qui sauva sa mère il y a bien des années et qui lui a donné envie d’exercer ce métier. Alors Yu peut bien le remplacer à la clinique, le temps que le médecin reprenne du service. Mais avec un chef de gang hospitalisé dans son établissement, difficile de faire venir les patients. Heureusement, c’est la période des visites à domicile et Yu découvre les habitués de la clinique. En particulier un homme amnésique ayant sombré dans l’alcoolisme. Ce cas intrigue Yu, convaincu que cette amnésie cache un secret plus important qu’un simple accident. Car le vélo qui semble être sa seule possession n’est pas celui d’un amateur. Qui est donc Kenichi ?



Quand le jeune Saen déboule dans la clinique en demandant à Yu de le tuer, le médecin est sérieusement ébranlé. Mais en réalité, le garçon souhaite que le médecin rédige un faux avis de décès pour le mettre à l’abri du clan qui fit assassiner sa sœur et tenta de mettre sur le dos de Funaki le meurtre du fils d’un parrain. Seulement, Yu ne peut accepter et quand il revoit le garçon, ce dernier vient d’être passé à tabac. Incapable de le soigner sur place, il est obligé de le confier au CHU... trop tard car Saen décédera d’un problème cardiaque. Yu ne comprend pas comment le garçon a pu mourir d’un simple arrêt cardiaque alors que son corps n’était qu’une plaie. Seulement en cherchant la vérité, Yu se mêle d’affaires qui le dépasse et le médecin va se mettre à dos le terrible clan de l’hydre.

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Le deuxième tome de « La Main droite de Lucifer » nous montre le quotidien de la clinique de Minamoto et la structure que commence à prendre ce tome pouvait laisser à penser que Naoki Serizawa allait se borner à nous conter des aventures atypiques de patients de la clinique. Toutefois, un peu à la « Dr House », rien n’est vraiment banal pour le docteur Yu. Le cas de Kenichi sera vraiment dans la lignée de la série américaine. Yu va tenter de comprendre comment soigner Kenichi en faisant des recherches qui dépassent ses obligations de médecin. Le suspense sur le passé de Kenichi est parfaitement maintenu et surtout, Naoki Serikawa va croiser avec intelligence les différentes histoires qui fondent sa série. Les dessins du mangaka sont toujours aussi impressionnants et complets, les décors extrêmement détaillés et toujours des personnages avec de vraies gueules.

Le troisième tome montre surtout que le mangaka ne quitte pas une seconde son fil rouge : les conflits entre clans de yakuzas. Mais surtout, Yu va perdre son premier patient malgré les soins qu’il a pu lui pratiquer. Cette introduction dans la morgue du CHU est très forte mais surtout nous rappelle que Yu est un simple humain donc faillible, il n’est pas un super héros ni un super médecin incollable. Naoki Serizawa rend son personnage d’autant plus sympathique qu’il est naturel et plein de défauts. Et on peut dire que Yu va donner de sa personne et se mettre en danger dans le premier sens du terme. Naoki Serizawa finira, toutefois, sur une note positive cette histoire qui montre surtout tout le talent de conteur tout autant de dessinateur du mangaka.

La fin du tome 3 introduit un nouveau personnage, une jeune médecin qui va entrer dans le quotidien de la clinique, une médecin sortant évidemment de l’ordinaire. Le lecteur compte sur elle pour amener un grain de folie dans les trois derniers tomes de la série.


La Main droite de Lucifer (T2 et 3)
- Auteur : Naoki Serizawa
- Traducteur  : Yohan leclerc
- Éditeur français : Ki-oon
- Format : 130 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 208 pages
- Date de parution : 29 août et 24 octobre 2013
- Numéro ISBN  : 978-2-35592-568-9 ; 978-2-35592-589-4
- Prix : 7,65 €


A lire sur la Yozone :
La Main droite de Lucifer (T1)


LUCIFER NO MIGITE © Naoki Serizawa / Kodansha Ltd.
© Edition Ki-oon - Tous droits réservés



Frédéric Leray
12 décembre 2013




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