Genre : Adaptation jeu vidéo (tir subjectif) SF destroy Horreur
Durée : 1h44
Avec Karl Urban (John Grimm), Rosamund Pike (Samantha Grimm), Deobia Oparei (Destroyer), Ben Daniels (Goat), Razaaq Adoti (Dukei), Richard Brake (Portman), Al Weaver (Le Kid), Dexter Fletcher (Pinky), Brian Steele (Hell Knight), The Rock (Sarge), Yao Chin (Mac), Robert Russell (Dr. Carmack)
Branle-bas de combat au RRTS (Rapid Response Tactical Squad). Les permissions sont suspendues et l’équipe de Sarge doit se téléporter de toute urgence sur Mars. Olduvai, le centre de recherche archéologique de la planète rouge, vient d’être placé en quarantaine de niveau 5. Le commando d’élite est chargé d’évaluer la situation et d’assurer le rapatriement de l’équipe et du matériel scientifique. Sur place, c’est la panique. Des créatures venues tout droit des enfers ont investi le complexe et menacent de pénétrer dans le centre de contrôle et à l’Arche de téléportation qui leur permettrait de se répandre sur Terre....
Adaptation du jeu vidéo éponyme, Doom, le film, met immédiatement joueurs et novices en condition en les plongeant dans un univers « Doom-Like » projeté sur l’écran de ciné. En quelques minutes, les membres du RRTS, qui pensaient profiter d’une permission bien méritée, se retrouvent armes au poing au cœur d’une forteresse souterraine fréquentée par les créatures démoniaques nées de l’imagination des concepteurs d’Id software. Karl Urban (« Le vaisseau de l’angoisse », « Le seigneur des anneaux », « Les chroniques de Riddick ») dans le rôle de John Grimm, le super soldat sans peur et sans reproche du RRTS, et Rosamund Pike (« Meurs un autre jour », « Promised Land »), dans celui de sa sœur, le Dr Samantha Grimm, sont au centre de ce divertissement d’action horrifique, servi par des seconds rôles imposants, à l’image de Sarge incarné par The Rock (« Le retour de la Momie »,« Le Roi scorpion »). Si l’intrigue, sans grande surprise, rappellera probablement aux non-joueurs le premier volet de « Resident Evil », les « Doom-players » retrouveront avec délectation la galerie de monstres, les décors glauques et imposants, sans oublier la panoplie de gros flingues qui ont fait le succès du jeu. Les producteurs, Lorenzo di Bonaventura et John Wells, ont fait appel au PDG d’Id Software, Todd Hollenshead, ainsi qu’à ses concepteurs, John Carmack, Kevin Cloud et Tim Willits, pour servir de guides au projet et transposer le plus fidèlement possible l’univers de « Doom » à l’écran. Ces derniers ont supervisé les travaux d’écriture, le design des décors, la conception des armes et celle des bestioles pour permettre au Studio Winston de donner corps à des « Imps » ou des « Hell Knights » plus vrais que pixelisés. Combats à l’arme blanche et Gun-fights à tous les étages, la version cinématographique de Doom atteint son paroxysme lorsque le réalisateur, Andrzej Bartkowiak (« Roméo doit mourir », « Hors Limite ») choisit de placer les spectateurs dans les conditions exactes de la version ludique, c’est-à-dire dans la position de tireurs subjectifs. Une séquence jubilatoire de quelques minutes durant laquelle le spectateur arpente les couloirs de la mort dans la peau de John Grimm jusqu’au moment où ce dernier retrouve Sarge, le BFG (Big Fucking Gun) en mains. S’ensuit un affrontement de titans dont l’enjeu n’est autre que le devenir de l’humanité. « Shoot them all » (tuez les tous), bien que sur ce point, les deux hommes ne soient pas totalement d’accord. Film musclé dopé à la testostérone, « Doom » devrait ravir les fans et conquérir de nouveaux joueurs.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Andrzej Bartkowiak
Scénario : Dave Callaham et Wesley Strick d’après une histoire de Dave Callaham
Producteurs : John Wells, Lorenzo di Bonaventura
Coproducteurs : David Minkowski, Matthew Stillman
Producteur associé : Henning Molfenter
Producteur exécutif : John D. Schofield
Coproducteurs exécutifs : Laura Holstein, Jeremy Steckler
Musique originale : Clint Mansell
Image : Tony Pierce-Roberts
Montage : Derek Brechin, Peter Dansie, Chris Lloyd, Loby Lloyd
Distribution des rôles : Julie Hutchinson, Jina Jay
Création des décors : Stephen Scott
Direction artistique : Peter Francis, Dominic Masters
Décorateur de plateau : Richard Roberts
Création des costumes : Carlo Poggioli
Maquillage : Christine Blundell
Production : Di Bonaventura Pictures, John Wells Productions, Stillking Films, Universal Studios, Warner Bros.
Distribution : United International Pictures
Effets spéciaux : Stan Winston Studio
Relation presse : Cécile Leobon