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Don presque mortel (Un)
Andreas Eschbach
Pocket Jeunesse, roman traduit de l’allemand, science-fiction/policier, 196 pages, juillet 2011, 11,90€

Ses parents partis 15 jours en croisière, Marie se retrouve seule à la maison. En rentrant du lycée, elle s’étonne du nombre anormal de policiers sillonnant la ville. Elle ne comprend pas le pourquoi de ce déploiement, jusqu’à ce qu’elle découvre à la maison un mystérieux inconnu.
Nathan, un jeune homme de son âge, menace de lui exploser la tête si elle ne lui obéit pas. Et le pire, c’est qu’il est capable de le faire par la seule force de sa pensée !
Commence alors la cavale des deux adolescents...



Andreas Eschbach est surtout connu pour ses romans de science-fiction. On pensera évidemment à « Des milliards de Tapis de Cheveux » et à « Jésus Vidéo » qui a été décliné en téléfilm.
Écrire pour la jeunesse va-t-il autant l’inspirer ?
Le cœur de cible semble visiblement être les jeunes adultes, les adolescents en mal d’aventures et de romances. La couverture m’a tout de suite fait penser à un roman de bit lit, mais comme c’est écrit par un homme, qu’il ne parle pas d’un vampire ou autre créature fantastique, ce n’est pas le cas.

Nathan n’est pas un individu comme un autre, il possède un pouvoir surnaturel qui a attiré l’attention des autorités et a fait de lui un cobaye. C’est sa fuite du centre (on pensera bien sûr à Jarod de la série « Le Caméléon ») qui a déclenché des recherches assidues de peur qu’il ne tombe dans des mains ennemies.
Marie et lui rivalisent d’astuces pour échapper à leurs poursuivants. En effet, tout d’abord contrainte et forcée de le suivre, elle le fait ensuite par choix car, vous l’aurez compris, elle tombe amoureuse de Nathan.

« Un Don presque mortel » est écrit du point de vue de Marie, donc à la première personne du singulier. Il va de soi que les filles y seront plus sensibles que les garçons. Même si le rythme s’accélère à la fin, que l’on se prend à cette fuite perdue d’avance, aurait-on tendance à croire, « Un Don presque mortel » intéressera surtout une catégorie de lecteurs : les adolescentes. Comme quoi, parler de bit-lit n’est pas si idiot !

C’est un peu cousu de fil blanc, surfe sur les sentiments et remplace simplement une créature fantastique par un être aux pouvoirs surnaturels.
Même s’il y a une réflexion sur ces derniers, le tout s’avère un peu pauvre pour contenter tout le monde.
À réserver en priorité aux adolescentes qui s’identifieront sans peine à Marie.


Titre : Un Don presque mortel (Die seltene Gabe, 2004)
Auteur : Andreas Eschbach
Couverture : © Stephen Carroll / Trevillion
Traduction de l’allemand : Jörg Stickan et Sacha Zilberfarb
Éditeur : Pocket Jeunesse
Site Internet : Roman
Pages : 196
Format (en cm) : 13,1 x 18,5
Dépôt légal : juillet 2011
ISBN : 978-2-266-19865-3
Prix : 11,90 €


Autre roman jeunesse d’Andreas Eschbach sur la Yozone :
- « Copie Parfaite »


François Schnebelen
23 septembre 2013


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