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Saint Seiya, édition Deluxe (T11)
Masami Kurumada
Kana

Saori Kido est invitée à la fête d’anniversaire de l’héritier du leader mondial du commerce maritime : Julian Solo. Ce dernier s’avère trop entreprenant et se retrouve éconduit par Saori. Seulement, Julian n’est pas qu’un riche héritier, il est aussi la réincarnation du dieu de la mer : Poséidon. Guidé par Thétis, la sirène marine, il est amené dans le temple sous-marin de Poséidon, où les sept généraux des mers attendent ses ordres. Pour Julian, il faut rayer les humains de la surface de la terre afin qu’il devienne le seul maître de la planète. Tsunamis, inondations, pluies diluviennes, un nouveau déluge se déchaîne sur tous les continents, inquiétant au plus haut point Athéna.



Pour éliminer tout risque, Poséidon envoie sur terre Sorrento afin de se débarrasser des Saints de Bronze. Mais le Saint d’Or du Taureau, Aldebaran, se dresse face à lui. Seulement, la Dead End Symphony semble impossible à contrer et même le gigantesque Saint d’Or finit par succomber. Toutefois, Athéna ne peut permettre d’autres sangs de couler et elle décide de suivre Sorrento dans le temple sous-marin. Athéna souhaite convaincre Poséidon de stopper son déluge. Mais ce dernier refuse tant qu’Athéna n’acceptera pas de devenir sa compagne. Il conçoit toutefois de diminuer les pluies mais pour cela, Athéna se retrouve emprisonnée dans le pilier central du temple, dans une pièce se remplissant doucement d’eau. Pour la sauver, il faudrait détruire les sept piliers du domaine sous-marin, chacun étant protégé par un général des mers. Mais il en faut plus pour effrayer les Saints de Bronze et leurs nouvelles armures, ayant reçu du sang de Saints d’Or pour se régénérer...

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L’arc de Poséidon est le deuxième arc de la saga « Saint Seiya ». Ceux de ma génération ont découvert la série par l’animé et nous fumes surpris en lisant le manga de voir que l’arc d’Asgard n’était en fait que la déclinaison du deuxième OAV. C’est pourtant dans cet arc télévisuel que les jeunes français faisaient réellement connaissance avec Sorrento. Le manga prend, pour une fois, plus de temps pour développer ce nouvel arc que l’anime qui jouait sur une action continue afin de garder la fidélité du téléspectateur.

Dans le manga, Julian Solo a une véritable passion pour Saori et comme la frontière entre l’amour et la haine est très fine, il n’est pas étonnant qu’il décide de sacrifier celle qui se refuse à lui. On trouve aussi ici l’explication de la blessure d’Aldebaran, dont la véritable origine n’est pas l’attaque d’un guerrier d’Asgard mais bien celle de Sorrento. Il faut noter la qualité de l’armure du général des mers. La ciselure de sa « scale » est très détaillée, surtout pour Kurumada. C’est surtout la preuve que l’auteur de « Saint Seiya » s’est peu à peu grandement amélioré dans son dessin et a surtout compris l’importance pour le lecteur d’avoir des armures de plus en plus impressionnantes.

La logique de cet arc est ce qu’il y a de plus basique : sept piliers à détruire avant de pouvoir libérer Athéna et pour cela, il faut vaincre les sept généraux qui les protègent. Nous ne sommes pas vraiment loin de la logique de la bataille du Sanctuaire car encore une fois, la vie d’Athéna est en danger et c’est à ses Saints de la délivrer. Toujours ce syndrome de la princesse prisonnière attendant son prince charmant. Mais l’intérêt de « Saint Seiya » est clairement dans la découverte des nouveaux adversaires, de leurs armures et de leurs techniques. Un pur shonen de baston à progression ultra linéaire.

Le premier adversaire sera donc le cheval des mers, le général du Pacifique Nord. Si son armure est largement à la hauteur, sa technique s’avère basique et d’ailleurs le combat sera de courte durée. Cet arc est enfin marqué par l’utilisation des armes formant l’armure de la balance. Shiryu n’avait pu en utiliser qu’une pour sauver Hyoga de son cercueil de glace. Cette fois, toutes seront utiles, même les boucliers. L’occasion de voir des Saints manipuler des armes.

Avec l’arc de Poséidon, « Saint Seiya » se confirmait comme le shonen de baston de référence.


Saint Seiya, édition Deluxe (T11)
- Auteur : Masami Kurumada
- Traducteur : Thibaud Desbief
- Éditeur français : Kana
- Collection : Big Kana
- Format : 145 x 210, noir et blanc - sens de lecture original
- Nombre de pages : 236 pages
- Date de parution : 7 décembre 2012
- ISBN : 9782505015901
- Prix : 9,25 €


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SAINT SEIYA –ULTIMATE EDITION- © 1985 BY MASAMI KURUMADA / SHUEISHA Inc.
© Edition Kana - Tous droits réservés



Frédéric Leray
14 juin 2013




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