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Quatre de Baker Street (Les) (T4) Les orphelins de Londres
Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien
Vents d’ouest

A l’annonce dans les journaux de la mort de leur mentor, Sherlock Holmes, nos jeunes héros de la bande des quatre de Baker Street sont sous le choc. Et de ce fait, une dispute éclate, le ton monte et c’est le début de la fin, la dislocation des membres du groupe. Chacun partira sur une voie différente.

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Mais un terrible danger les guettent tous. Bloody Percy (tome …..) s’est évadé et il avait promis de se venger de ceux qui avaient contribués à sa capture. Et si l’inspecteur Lestrade se soucie du docteur Watson et de son épouse, il semble faire bien peu de cas du sort des francs-tireurs.
Et ceux-ci, justement, que deviennent-ils ?



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Tom retrouvera ses voleurs de cousins et leur apportera son aide. Charlie, lui euh non elle, se retrouvera à travailler dans un orphelinat pour jeunes filles en laissant malgré elle le chat tout seul, errant dans les rues de Londres. Billy retrouvera le docteur Watson après avoir échappé de peu à Bloody Percy. Mais ce dernier ayant eu le visage brûlé suite à la course poursuite après Billy, n’en nourrit qu’une rancune encore plus tenace envers la bande.

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La bande des quatre de Baker Street sera-t-elle réunie dans la mort ? Ce quatrième tome sonne-t-il donc la fin de cette série fabuleuse ? Si c’est le cas, il aurait mieux valu que la bande soit plus importante, on aurait eu droit à plus de titres. Mais peut-être, vous trompé-je ? Je vous laisse le soin de découvrir ce qu’il en est vraiment en lisant cet album d’une série plébiscitée par le public et qui a déjà reçu de nombreuses récompenses et prix.

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Le duo de scénaristes fonctionne toujours à merveille.

Complémentaires et aussi doués l’un que l’autre, Jean-Blais Djian et Olivier Legrand signent encore une fois une histoire superbement écrite. Ils savent tirer parti de tous leurs personnages, de leurs vécus, de leurs sentiments. Le scénario est cohérent et s’inscrit parfaitement dans l’histoire de Sherlock Holmes. Et que dire de la fin, clin d’œil voulu ou non à une autre série du groupe éditorial, et surtout une dernière page laissant libre court à notre imagination.

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David Etien, le dessinateur dont c’est, je le rappelle, la première série de bande dessinée, est, comme à son habitude, excellent. Une mise en scène punchy, un dessin tiré au couteau (celui de Bloody Percy ?), un cadrage plus qu’agréable à l’œil. Bref, un quatrième volume dans la lignée des trois précédents, réussi à tous niveaux. En parlant de niveaux, des bas-fonds aux toits de Londres, le dessin est précis, rigoureux et exemplaire dans la gestion des détails.

Et que dire de la couverture, une réussite. S’il existait un prix de la meilleure couverture, je voterai pour celle-ci. Remarquez, ce prix existe peut-être vraiment ? Non… dans ce cas, s’il est créé un jour, je demande des droits d’auteurs…


(T4) Les orphelins de Londres
- Série : Les Quatre de Baker Street
- Scénario : Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand
- Dessin : David Etien
- Editeur : Vents d’ouest
- Dépôt légal : 26 septembre 2012
- Pagination : 56 pages couleurs
- ISBN : 9 782749 306889
- Prix public : 13,90 €


A lire sur la Yozone :
Les Quatre de Baker Street (T1)
Les Quatre de Baker Street (T2)
Les Quatre de Baker Street (T3)


Illustrations © David Etien et Vents d’ouest (2012)



Peps37
28 juin 2013




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