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Nom de code : Digit
Annabel Monaghan
La Martinière jeunesse, Fiction J., roman (USA), thriller jeunesse, 288 pages, juin 2012, 13,90€

Farah est capable de tout résoudre, les suites logiques, équations à multiples inconnues, codes secrets…
C’est pourquoi au lycée, tout le monde l’appelle Digit pour son incroyable don.
Un jour en regardant une série télé à l’eau de rose, avec sa bande de pseudo copines, elle découvre une série de chiffres en bas de l’écran. Obnubilée par cette découverte, elle déchiffre ce code secret qui donne en fait les détails d’un attentat terroriste. Farah décide d’enquêter et, bientôt, sa vie est menacée.
Commence alors une course-poursuite sans merci, pour elle et John, l’agent du FBI chargé de sa sécurité.



Annabel Monaghan a grandi à Los Angeles et a étudié à la prestigieuse université de Duke. Après avoir travaillé quelques années dans la finance, elle décide de se lancer dans l’écriture. Nom de code : Digit est son premier roman.

Farrah, notre héroïne, est une jeune fille attachante qui souffre de son don depuis qu’elle est petite.
Mal dans sa peau, elle a toujours essayé de se fondre dans la masse, de camoufler ses talents mais pas facile quand en plus ceux-là entraînent certaines manies et autres TOC.
Mais grâce ou à cause de l’enquête dans laquelle elle va se retrouver embarquée, on va pouvoir découvrir une jeune fille qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, têtue, pas influençable et surtout bourrée d’humour, maniant fort bien le sarcasme et parlant souvent à voix haute sans s’en rendre compte, ce qui donne naissance à de bonnes scènes cocasses.

Fahra se retrouvera très bien entourée dans son aventure et surtout par le beau John Bennet - 21 ans, agent du FBI qui a toujours un mouchoir en tissu dans sa pochette.
Les personnages secondaires valent grandement le détour : que ce soit les parents de Digit, son frère, ses amies ou encore le père de John.

L’intrigue policière est assez simple mais pleine de péripéties. Les rebondissements s’accumulent et donnent un rythme haletant au livre. On se prend vite au jeu des énigmes, on s’amuse, et on tente même de déchiffrer les codes en même temps que notre héroïne.

Ce roman est frais, léger, dynamique, pétillant et remplit de répliques cinglantes de la part de notre matheuse, Digit.
Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié les titres des chapitres, des petits dictons criant de vérité et d’humour et qui résumaient parfaitement les pages annoncées.
Pour le plaisir, un exemple : « Je pense, donc je suis célibataire. »
ou : « On peut vivre sans cerveau. »
et une dernière pour la route : « Le monde touche à sa fin. Merci de vous déconnecter. »

L’auteure pense écrire une suite mais pour le moment rien n’est encore certain.

À partir de 13 ans.


Titre : Nom de code : Digit
Auteur : Annabel Monaghan
Traducteur : Maïca Sanconie
Éditeur : La Martinière Jeunesse
Collection : FICTION J
Pages : 288
Format (en cm) : 14,5 x 21,5
Dépôt légal : juin 2012
ISBN : 9782732449586
Prix : 13,90 €



Delphine Dumouchel
2 juin 2013


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