Genre : Romance, science fiction
Durée : 1h45
Avec Jurga Jutaite (Aurora), Marius Jampolskis (Lukas), Brice Fournier (Thomas), Frédéric Andrau (Jacques), Rasmante Burzaite (L’infirmière), Arnoldas Eisimantas (Paulius), Martina Jablonskyte (Lina), Rudolfas Jansonas (Jonas), Gabija Jaraminaite (le docteur), Vytautas Kaniusonis (Mantas), ….
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Lukas, un jeune scientifique, participe à une expérience inédite dans le domaine de la recherche neurologique : entrer en communication avec l’esprit d’une femme plongée dans le coma à la suite d’un accident de voiture.
Au début, il ne perçoit que des sons et des images confuses, avant de rencontrer la femme inconnue, qu’il nomme Aurora.
Contrevenant aux règles du protocole de recherche, il cache sa découverte au reste de l’équipe scientifique. A chaque nouvelle connexion, Lukas plonge davantage dans l’univers fantasmatique d’Aurora, avec laquelle il développe une relation exclusive et fusionnelle, en marge du monde réel.
Méliès d‘OR 2012 (Meilleur film fantastique européen) « Aurora » aka chez nous « Vanishing Waves » (allez comprendre) fait partie de ces petites perles qui démontrent qu’il est possible de faire de la bonne SF, avec pas grand-chose. Sinon, une bonne histoire et de bons partis pris de mise en scène pour la narrer.
Et d’un scénario solide et d’une réalisation inspirée, « Vanishing Waves » ne manque pas.
Coécrit, comme « Kolekcioniere » son premier long métrage, avec Bruno Samper (également directeur artistique et français), le nouveau film de la réalisatrice lituanienne Kristina Buozyté opte, en terme narratif, pour la méthode éprouvée du chaud et du froid. Ou du froid et du chaud, en l’occurrence, avec une approche ultra réaliste, pour ne pas dire clinique, de son sujet, l’expérience menée par Lukas et ses collègues, ponctué par les “voyages” toujours plus sensoriels de ce dernier dans l’esprit d’Aurora.
A l’ origine, l’envie d’explorer la façon dont les nouveaux moyens de communication s’immiscent dans la vie des gens. Et les questions qui en découlent. Sur la place du corps, sur la possibilité de partager une intimité forte, voire de la passion, sans présence corporelle. Une réflexion qui a mené Kristina Buozyté et Bruno Samper à imaginer cette histoire d’amour passion entre une belle endormie et son voyageur charmant.
Charmant et imprudent.
Car forcément dans l’esprit coupé du monde extérieur d’Aurora, son intrusion est comme une renaissance, et à chaque voyage de Lukas, la jeune femme l’entraîne toujours plus loin dans une dimension de pure sensualité et sensation dont le scientifique se retrouve bientôt dépendant.
L’un des points forts du scénario, de la mise en scène réside justement dans la description, l’évolution et “sensoriellisation” à l’écran de cette relation virtuelle.
La BO de Peter Von Poehl y est également pour beaucoup.
Comme les performances de Marius Jampolskis et Jurga JutaiteIl du reste. Il y aurait encore beaucoup à dire sur « Vanishing Waves », du soin apporté aux petits détails, par exemple, mais on va en rester là.
« Vanishing Waves » est avant tout une expérience sensorielle à vivre.
Le film de la semaine.
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Rurora
Réalisation : Kristina Buozyte
Scénario : Kristina Buozyte & Bruno Samper
Producteurs : Ieva Norviliene
Coproducteurs : Pascal Judelewicz, Ludi Boeken, Chica Benadava
Musique originale : Peter von Poehl
Image : Feliksas Abrukauskas
Direction artistique : Bruno Samper
Décors : Audrius Dumikas
Montage : Suzanne Fenn
Son : Mathieu Ratelot, Léo Pouget, Karen Blum
Production : Tremora, Acajou Films, les films du cinéma
LIEN(S) YOZONE
=> La bande annonce (vost)
=> Bande annonce RED BAND
=> Le Yo-welcome de Kristina
=> L’interview de Kristina Buozyte et Bruno Samper
INTERNET
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