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Kurokami, Black God (T18 et 19)
Lim Dall Young – Park Sung Woo
Ki-oon

La vérité sur l’origine des mototsumitama est révélée à Keita à travers Kuro. Seulement, il en faudra plus pour arrêter Reishin, et Keita pense avoir la solution à leur problème : Ghost. Le garçon sent qu’il ne faudrait pas grand chose pour que l’âme damnée de Reishin leur vienne en aide. Mais pour cela, Ghost leur pose une simple question : la race humaine mérite-elle d’être sauvée ? Si Keita est un peu désarçonné par la question, heureusement, Kuro garde la tête froide et convainc Ghost de leur dire où se trouve son frère. La conclusion de leur chasser-croiser s’achèvera ironiquement sur le domaine des shishigami. Reishin compte connecter toutes les pierres à celle du clan shishigami et provoquer la mort des sub, soit deux tiers de la population.



Le « gis tid epangelias » est prêt mais en trahissant Yuki, Reishin a fait une terrible erreur. Cette dernière est parvenue à atteindre le sanctuaire où dorment les Absolus et parvient à les réveiller. Alors que les amis de Kuro affronte les mototsumitama de Reishin. Un danger bien pire que le frère de notre jeune héroïne refait surface. Les Absolus sont bien décidés à mettre fin à cette race qui a bafoué et pollué la Terra. Et leur première victime sera Yuki. Pour Kuro, les surprises vont se succéder alors qu’elle vient de retrouver son frère. Nourrie par sa haine, la jeune femme est prête pour le combat, mais celui-ci n’aura jamais lieu car son frère va soudain se retourner contre leurs invincibles ancêtres en demandant pardon à sa soeur. Un pardon qu’elle ne pourra lui accorder, Reishin se faisant arracher le coeur.

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Voici donc les deux derniers tomes de la série « Kurokami, Black God ». Le tome 18 sera, en fait, un prélude au grand final, d’ailleurs le tome est de taille plutôt réduite. Il faut dire qu’une fois clôturée l’histoire de Thousand et mis en place les duels devant servir de base au grand final, il n’y avait pas grand chose à dire. On sent bien que Lim Dall Young se retenait de commencer la confrontation entre Reishin et Kuro. Pour compenser, nous avons droit à de superbes pages couleur, en papier glacé de très bonne qualité. D’ailleurs, le visuel tient une place importante dans ce tome 18.

Mais passons plutôt à ce tome 19. Lim Dall Young avait beaucoup de choses à dire pour en finir avec ses personnages et il lui faudra pas moins de trois cents pages pour mettre un point final à sa série, un tome façon « pavé », mais au même prix que ses prédécesseurs, un choix assez rare d’éditeur qu’il faut souligner et apprécier à sa juste valeur. Lim Dall Young va donc vraiment se lâcher pour son ultime volume, passant de combats titanesques à des retournements de situation, des trahisons et des révélations, comme il se doit. Les personnages centraux seront donc les fameux Absolus, ces hommes proches de dieux dont nous ne connaissons que récemment l’existence et surtout les objectifs : détruire la race humaine.

Lim Dall Young va surprendre en frustrant son lecteur du duel qu’il attendait avec tant d’impatience : celui entre Reishin et Kuro. Ce n’était pas le duel de fin qu’il avait en tête. Non, le défi qu’il réservait à son héroïne est d’un tout autre niveau : vaincre les trois Absolus. Sort alors la grande tarte à la crème qui a toujours tendance à m’exaspérer : la force de l’amour est plus forte que tout... l’amour et surtout l’amitié car, en fait, ce sera bien le lien qui relie Kuro à toutes ses connaissances qui sauvera l’humanité. Après le tome 17, ce final n’est pas une grande surprise, pas plus que la révélation de Reishin, qui était très largement prévisible compte tenu des derniers tomes.

Qui dit combat de fin, dit des coups qui en jettent. Park Sung Woo se devait donc d’être à la hauteur des attentes des fans et soyons francs, ce ne sera qu’à moitié rempli. Cette impression d’imperfection vient évidemment de la pauvreté des décors et des tenues des personnages. Ce côté minimaliste atténue d’autant l’impact des scènes de combat. On aurait préféré avoir du grandiose, avec de vraies scènes de catastrophe, mais ce ne sera malheureusement pas le cas, juste de quoi rappeler tout de même que l’humanité est sensée être à l’aube de son dernier jour.

« Kurokami, Black God » aura toujours été une série qui ne parvenait pas à totalement nous convaincre et sa conclusion sera symbolique de ce sentiment : pas trop mal, mais qui aurait pu être mieux développée.


Kurokami, Black God (T18 et 19)
- Scénario : Lim Dall Young
- Dessin  : Park Sung Woo
- Traducteur  : David Le Quéré
- Éditeur français : Ki-oon
- Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 178(T18) et 298(T19) pages
- Date de parution  : 5 juillet 2012 et 24 janvier 2013
- Numéro ISBN : 978-2-35592-417-0 ; 978-2-35592-439-2
- Prix : 7,65 €


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Frédéric Leray
24 mars 2013




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