De retour à l’école, notre couple reprend peu à peu ses marques mais ils n’osent trop se montrer en tant que « couple », même si aucune règle n’interdit à un majordome et une maîtresse de s’aimer. En cette période de l’année, l’événement à ne pas manquer est la dégustation des galettes des rois. Et pour donner un peu de piment à l’affaire, Sakisaka, revenu enseigner à Soseikan, propose que celui ou celle trouvant la fève devra être considéré comme un roi ou reine par les autres élèves. En fait, Sakisaka veut tester Hakuo en l’obligeant à trouver quelle part contient la fameuse fève pour la donner à Ryo. Mais le destin sera encore une fois farceur et le roi sera tout simplement... Hakuo. La pire des possibilités pour le jeune homme qui déteste qu’on s’occupe de lui et qui ne veut surtout pas que les autres le voient se faire dorloter par son amoureuse. Sale journée pour Hakuo.
Comme le mentionne Rei Izawa à la fin de ce tome 12 de
« Lady and Butler », après que ces deux héros se sont révélés leur amour mutuel, que pouvait-il donc rester à raconter ? Certes, il y a toujours la belle famille à séduire, surtout pour Ryo car Hakuo a mis dans sa poche sans aucune difficulté les grands-parents de la demoiselle. Il fallait donc mettre un grain de sable dans la relation amoureuse de nos deux tourtereaux. Et ce sera la jeune Sae qui en sera l’incarnation... Bon, pour le moment, difficile de voir jusqu’où elle peut être néfaste. Car on sent bien que le véritable génie du mal dans cette série est bel et bien le père. Le personnage est pour le moment neutre mais son potentiel comme méchant est gigantesque. L’amour de nos deux héros peut-il vaincre l’influence du clan Kanzawa ? Ce ne sera pas encore pour cette fois que nous sera présenté le pouvoir de nuisance du père, celui de Sae en lui-même semblant plus que minime, Hakuo n’éprouvant rien pour elle.
Les saynètes qui composent ce tome sont encore une fois très légères, voire même trop longues pour maintenir un semblant d’intérêt, en particulier celle sur la galette des rois. En fait, le lecteur n’en attend rien et c’est bien là le problème, car même avec toute la légèreté qui symbolise les histoires de cette série, il y avait toujours un petit quelque chose qui maintenait un semblant de suspense. L’histoire de la galette s’avère longue, ressassant ce que l’on connait déjà, ne faisant qu’introduire le nouveau professeur qui sent aussi le réchauffé et a du mal à montrer le moindre potentiel. L’histoire de la paparazzi fait partie des pires de la série. Difficile d’accrocher à cette saynète que l’on sent tout de suite n’apporter aucune nouveauté à la série. Un tome, somme toute, un cran en dessous des précédents qui ressemble plus à un tome de transition.
« Lady and Butler » marque le pas pour affronter le fatidique chiffre 13... Chez nous, pas au Japon.
Lady and Butler (T12)
Auteur : Rei Izawa
D’après une idée de : Fuyu Tsuyama
Traducteur : Anne Mallevay
Éditeur français : Pika
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 3 janvier 2013
Numéro IBSN : 978-2-8116-1078-4
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Lady and Butler (T1)
Lady and Butler (T2)
Lady and Butler (T3 et 4)
Lady and Butler (T5 et 6)
Lady and Butler (T7 et 8)
Lady and Butler (T9 et 10)
Lady and Butler (T11)
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