Avec un peu d’astuce, Kilala parvient à déjouer le plan de Valdou et devient l’amie de Jasmine... sa première amie semble-t-il car le sultan, trop heureux de voir que sa fille n’est plus solitaire, lui offre un magnifique diamant, joyau du royaume. Un cadeau que ne peut décemment accepter la jeune fille, peu habituée à ce genre de largesse. Mais aussi un cadeau qui a le don d’énerver Jafar, ne voyant dans ce geste de la dilapidation du trésor dont il compte bien prendre possession. Qu’à cela ne tienne, le vile vizir va une nouvelle fois utiliser la pire des bassesses pour récupérer le joyau. Seulement, la bonté de Kilala met de nouveau en déroute la petite machination. La colère de Jafar atteint son comble !

« Princesse Kilala » clôt son petit tour des princesses Disney avec Jasmine, celle d’Aladdin. Rika Tanaka va beaucoup jouer avec les deux « méchants » de l’histoire : Jafar et Valdou. La bonté de coeur de notre petite héroïne sera la clé de cette aventure et elle recevra la dernière pierre précieuse permettant d’activer la couronne. Existe-t-il un lecteur qui doutait que notre douce Kilala puisse être la mystérieuse dernière princesse ? Evidemment non ! Mais Rika Tanaka résout cette énigme un peu en toute naïveté, comme on l’attendrait d’un dessin animé de princesse de Walt Disney. Les jeunes lectrices (et lecteurs) accrocheront sans difficultés à cette transformation magique, plus proches des « magical girls » des mangas.
La deuxième partie raconte la reconquête de Paradisos. L’aventure devient plus violente, plus dramatique, sans toutefois atteindre le niveau d’un shonen. On reste dans des affrontements type shojo donc abordables par tout public, même si l’apparence de cyborg de Valdou pourra surprendre, surtout les jeunes lectrices. Une petite touche de dramatique en fin de chapitre est là aussi dans la grande lignée des série Disney.
La dernière partie raconte les premiers pas de Kilala en tant que princesse de Paradisos. Si ce genre de dernier chapitre est classique dans le manga, cela équivaut souvent au deuxième film d’un dessin animé de Disney à succès, comme pour « Cendrillon » ou encore « La Belle au Bois Dormant ». Si les dessins animés sont souvent de qualité bien inférieure à l’original, pour le manga, nous sommes dans la parfaite continuité du tome. On retrouve ici l’idée que notre héroïne ne renie pas sa personnalité et ne se laisse pas influencer par les jeux de pouvoir. Une bien belle morale qui satisfait enfants et parents, bien évidemment.
« Princesse Kilala » est une sympathique mini-série qui mélange très adroitement le monde de Disney et celui du manga, avec une histoire qui ravira les petites filles.
Princesse Kilala (T5)
Scénario : Rika Tanaka
Dessin : Nao Kodaka
Traducteur : Laetitia Aya Citroen
Éditeur français : Pika
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176 pages
Date de parution :28 novembre 2012
Numéro IBSN : 978-2-8116-1015-9
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Princesse Kilala (T1 et 2)
Princesse Kilala (T3 et 4)
PRINCESSE KILALA © Disney 2005 / Developed and published by Kodansha/Nao Kodaka
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