Casca a risqué sa vie pour ce mystérieux gamin, toujours aussi nu qu’un ver, qui semble les suivre dans leur quête. Toutefois, la jeune femme semble naturellement contrôler la fureur du berserk et avec l’intervention de Schierke, Guts a retrouvé tous ses esprits. Mais le danger est loin d’être écarté. Pour plus de sécurité, l’équipage du Sea Horse retourne sur le navire pour se mettre à l’abri et acceptant à son bord la jeune Isma. Toutefois, Guts sait parfaitement qu’ils ne pourront fuir l’île et le dieu des mers qui se cache à l’intérieur. Sans oublier le bateau pirate fantôme qui ne mettrait que peu de temps pour les rattraper. La seule solution pour notre héros est d’affronter le dieu des mers en utilisant encore une fois le pouvoir du berserk. Mais cette fois, il se battra avec l’âme de lumière de Schierke à ses côtés. Avant cela, il faut protéger le navire des attaques des créatures magiques et celle qui devra maintenir le sort de protection sera Farnèse.

Suite de cet arc de transition dans les aventures de Guts avec une nouvelle créature spectaculaire : le dieu des mers. Encore une fois, Kentaro Miura fait dans le colossale, dans le monstre titanesque, mais par contre, on sent une petite baisse dans l’originalité pour le design des monstres agressant l’équipage du Sea Horse. Les tentacules sont un peu du « déjà vu », grand classique des mangas d’horreur. On peut aussi devenir plus critique sur le design de Guts dans sa version berserk, les gros traits noirs devant donner l’impression de mouvement donnant plus l’impression d’un dessin grossier, qui n’est plus à la hauteur des premiers tomes. Les combats dans le corps du dieu des mers seront plus intéressants, la faune intestinale du monstre se voulant plus variée que l’armée prenant d’assaut le Sea Horse.
Miura met plus en valeur ses personnages secondaires comme Farnèse, qui peut enfin montrer ses capacités de sorcière, un don qui sera plutôt bien apprécié par les autres membres d’équipage. Bon, il faut avouer, vu tout ce que leur fait subir Miura, une aide magique ne fait pas de mal, et puis au point où ils en sont, que leur jeune alliée soit une sorcière n’est pas pire que le reste. Si les combats de Guts peuvent paraître plus brouillons, ce ne sera pas le cas des interventions de Farnèse qui seront lumineuses comme l’être que la jeune fille est devenue. L’équipe en charge de ses chapitres semble plus appliquée ou ces dessins seraient plus faciles à réaliser. En tout cas, on apprécie bien plus ces épisodes. Les pirates restent des éléments humoristique plus qu’horrifiques. Isidro a une légère concurrence, lui qui est le clown de service, même s’il demeure un personnage important pour l’équilibre du manga, afin d’atténuer l’atmosphère particulièrement lourde des combats de Guts.
L’affrontement contre le dieu des mers risque de laisser des séquelles chez nos héros, mais lesquelles ? La réponse dans le tome 37.
Berserk (T36)
Auteur : Kentaro Miura
Traducteur : Anne-Sophie Thévenon
Éditeur français : Glénat
Collection : Seinen
Format : 130 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 212 pages
Date de parution : 3 janvier 2013
Numéro ISBN : 978-2-7234-9112-9
Prix : 6,90 €
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