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Nozokiana (T1 et 2)
Wakoh Honna
Kurokawa

Tatsuhiko vient d’emménager dans un petit appartement, afin de pouvoir suivre des cours dans une école professionnelle. Mais en regardant son mur de plus près, il y découvre un léger trou et surtout à travers, sa voisine en train de se masturber. Mais cette dernière est aussi parfaitement au courant de cette imperfection du mur et quand Tatsuhiko veut lui en parler il se retrouve dans une position embarrassante. Profitant de la situation, Emiru lui propose un jeu : ils pourront s’épier l’un l’autre, chacun 3 jours de la semaine, le dimanche étant un vrai jour de repos, mais comme ils vont à la même école, ils devront s’ignorer pendant les heures de cours. Pour Tatsuhiko, c’est le début d’un vrai calvaire.



La petite amie

Qui aurait pu penser qu’il allait parvenir à séduire si rapidement une camarade de classe ? En tout cas, il n’y a aucune ambiguïté : Yuri et dingue de lui et le montre sans ambages. Mais lui faire l’amour en sachant que Emiru se tripote de l’autre côté en les observant, il ne peut pas. Alors Tatsuhiko choisit de prendre un petit boulot et de voir Yuri dans un hôtel. Et il faut avouer que le jeune fille est très chaude, mais il sait aussi qu’il ne peut éviter éternellement de la recevoir chez lui. Pourtant là-bas, ça ne peut être qu’un jeu de chat et souris avec Emiru.

Viol et quiproquo

Si le trou est une gène pour Tatsuhiko, il va aussi se révéler plusieurs fois très utile. Comme celle où Horii, le Don Juan de l’école tenta de violer Emiru. Utilisant Tatsuhiko comme excuse, Horii était entré chez Emiru et s’était montré très pressant. Et si la jeune femme le défiait sans sourciller, sans l’intervention de Tatsuhiko, il aurait certainement violé la jeune fille. Bon, avec le cas de Mlle Shoko, c’est très différent. essuyant un chagrin d’amour, cette dernière, ivre, s’était jetée dans les bras de Tatsuhiko et avait tenté de faire l’amour avec lui. Bon, une prof et un élève, c’est tout de même scabreux, et sans l’aide de l’alcool et d’Emiru, la situation aurait pu vite dégénérer. Seulement, le destin ne sera pas toujours aussi positif et la relation entre les deux voisins va vite évoluer dans un sens imprévu...

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Erotisme et voyeurisme

« Nozokiana » est la première série érotique publiée aux éditions Kurokawa. Plutôt habituée au shonen classique et assez peu au seinen, qui aurait pu penser que cette maison d’édition allait s’exposer avec une série érotique ? Mais attention, nous sommes plus dans le porno chic, avec tous les interdits nippons classiques : pas de poils, pas de sexe masculin ou féminin réaliste, uniquement suggéré. Nous sommes loin des hentai d’autres éditeurs, bien plus explicites dans les scènes de sexes.

Si Wakoh Honna ne nous est pas très connu, il faut avouer qu’il joue intelligemment avec ce genre de BD, pas vraiment reconnu pour ses scénarios bien passionnants. Ici, si le sexe est omniprésent, Honna introduit quelques aspects intéressants, sans tourner dans le scabreux. Ainsi, la scène de la tentative de viol sur Emiru est prise très sérieusement, l’attitude de la jeune femme n’étant pas du tout celle d’une actrice porno aussi réaliste qu’une sole meunière. Non, je n’ai rien contre ce poisson. Ici, Wakoh Honna tente de rester crédible, dans la limite de son scénario bien sûr, même si ses personnages féminins sont quelque peu nymphomanes.

Graphiquement, nous sommes dans un style shonen, plutôt semi-réaliste, avec les inévitables femmes aux énormes poitrines. Bon, il y aura tout de même une variation sur le thème du volume mammaire, mais on reste un peu dans le caricatural, même l’exceptionnel côté mensurations. Toutefois, nous resterons dans le flou, dans le premier sens du terme, sur la taille des engins masculins, ou plutôt dans la déduction d’après la position des demoiselles. Allez, j’arrête sur les descriptions sexuelle car finalement, en les replaçant dans le cadre de ce genre de séries, Wakoh Honna s’en tire avec les honneurs.

Pour un premier essai dans la catégorie des séries érotiques, Kurokawa s’en sort bien avec un titre soft et plutôt bien ficelé.


Pour public averti

Nozokiana (T1 et 2)
- Auteur : Wakoh Honna
- Traducteur  : Satoko Fujimoto
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192
- Numérotation ISBN : 2-351-42724-6 ; 2-351-42725-4
- Date de Parution : 13 septembre et 15 novembre 2012
- Prix public : 7,95 €


© Edition Kurokawa - Tous droits réservés



Frédéric Leray
10 décembre 2012




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