Genre : Romance fantastique
Durée : 1h58
Avec Alden Ehrenreich (Ethan Wate), Alice Englert (Lena Duchannes), Jeremy Irons (Macon Ravenwood), Viola Davis (Amma), Emmy Rossum (Ridley Duchannes), Thomas Mann (Link), Emma Thompson (Mme Lincoln / Sarafine), Eileen Atkins (Gramma), Margo Martindale (Tante Del),...
« Twilight » venant de s’achever, avec le succès commercial que l’on sait, les adaptations de love-story adolescentes se bousculent au portillon pour reprendre son flambeau.
Première(s) prétendante(s) : « 16 Lunes » devenues au cinéma « Sublimes Créatures ».
Comme la saga romanesque de Stephenie Meyer , la série de romans de Kami Garcia et Margaret Stohl explore la condition adolescente et ses aspirations universelles (ou presque) : le besoin de liberté, l’envie d’évasion, le grand amour.
Cela, bien évidemment, sans empiéter sur les plates bandes de Gus Van Sant , Sofia Coppola ou autre Larry Clark , car comme « Twilight », « Sublimes Créatures » intègre un autre ingrédient : le surnaturel et ici plus précisément ici la magie.
Un ado, lecteur de Kerouac, qui s’ennuie dans une ville puritaine du fin fond des Etats-Unis voit son univers bouleversé lors de l’arrivée de l’enchanteresse Lena Duchannes.
Au delà de la magie, elle cache un secret plus profond. A ses 16 ans (qui arrivent dans le courant du film, je vous rassure), elle sera « appelée », par la lumière (le bien) ou les ténèbres (le mal)...
Le film doit beaucoup à ses comédiens et tout particulièrement au jeune Alden Ehrenreich et son sourire ravageur. Vu dans les films de Coppola père et fille, il est Ethan Wate, le héros et Roméo de l’histoire. Et si le charme de sa Juliette, Lena Duchannes, incarnée par Alice Englert , est moins flagrant, il fini peu à peu par s’imposer..
Deux jeunes acteurs prometteurs supportés par d’illustres ainés comme Emma Thompson (toujours excellente) et Jeremy Irons, en magicien bourru. Ce qui nous vaut d’ailleurs quelques séquences flippantes. Sans oublier Emmy Rossum en sorcière moderne et très sexy.
L’humour est également présent. Nous sommes en effet loin de l’univers de la mormone Stephenie Meyer .
Richard LaGavenese dénonce au contraire cette Amérique puritaine qui se confond dans de bons principes de vie dictés par le prêche du dimanche et qui oublie de s’ouvrir aux autres et à la culture.
Petit hic, à cette histoire d’amour enveloppée de magie, des problèmes de rythmes, de raccords et pour les lecteurs avertis de « 16 Lunes » des omissions importantes.
Le film « Sublimes Créatures » est le premier volet d’une série qui, si elle trouve son public, devrait perdurer encore quelques années. La saga romanesque de Kami Garcia et Margaret Stohl compte en effet déjà 4 tomes.
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Beautiful Creatures
Réalisation : Richard LaGravenese
Scénario Richard LaGravenese d’après le livre de Kami Garcia et Margaret Stohl
Producteurs Erwin Stoff, Andrew A.Kosove, Broderick Johnson, Molly Mickler Smith, David Valdes
Producteurs exécutifs Yolanda T.Cochran
Image Philippe Rousselot
Décors Richard Sherman
Montage David Moritz
CostumesJeffrey Kurland
Musique Thenewno2
Cascades Chuck Picerni
Effets visuels Joe Harkins
Chef accessoiristeBrook H.Yeaton
Chef machiniste C.Alan Rawlins
Mixage sonJeffrey E.Haupt
Maquillage Fionagh Cush
Coiffure Terry Baliel
Bruitages Jonathan Klein
Post-synchro Judah Getz
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