Forza Horizon, c’est le monde ouvert Forza aux Etats Unis en plein Festival Horizon. Car c’est là qu’il va falloir briller pour remporter la victoire ultime contre le champion en place. C’est un peu comme si on devait battre Sébastien Loeb sur son terrain. Entre vitesse, pilotage et concerts, il va falloir se dépasser dans tous les domaines pour l’emporter.
Synopsis
On démarre comme le challenger de dernière minute, inconnu au bataillon et dernier inscrit au Festival Horizon. On passe donc par les qualif’ et on va devoir monter les niveaux, étapes par étapes tout en profitant du monde ouvert pour gagner des crédits et disputer des épreuves hors festival voire underground. La victoire et la renommée sont au bout de la route.
Playground
Tout est bon pour gagner quelque chose, des crédits, de la renommée et des points pendant les courses officielles du festival pour avancer vers la victoire finale. Tout ce qu’on peut faire sur la route, en course ou non, c’est du bonus. Vitesse, cascade, maitrise du pilotage, il faut donner tout ce qu’on peut. Les autres pilotes du festival sont également mis à contribution. En effet on peut les défier sur la route en 1 contre 1 et empocher des crédits.
Défis et rassemblements
Tout est aussi prétexte à gagner des caisses, plus ou moins performantes mais toujours adaptés à une épreuve particulière. Dans les rassemblements, on a droit à une course classique avec des tours, du sprint et même du défi comme celui de battre... un avion ! Et à chaque étape son champion dont on peut récupérer la caisse quand on le bat. Et les étapes on les passe en montant dans le classement et en obtenant les bracelets de couleurs à chaque niveau atteint, ouvrant la route à de nouvelles épreuves toujours plus soutenues que les précédentes. Même si l’objectif pour marquer des points et de finir chaque course sur le podium, il est difficile de ne pas recommencer pour toujours terminer à la première place voire de terminer toutes les épreuves avant de passer au bracelet suivant. Heureusement la difficulté est ajustable en temps réel et seul le bonus de fin de course est susceptible d’en souffrir : par exemple en difficulté intermédiaire, le bonus est de +20% et bien plus en montant dans les tours.
Et sur la route ?
Et bien dans ce monde ouvert dans l’état du Colorado adapté pour l’évènement Horizon, il y a quelques petites choses bien sympathiques à faire comme passer les radars au max de la vitesse possible, classement mondial et avec les amis en jeu, les radars de vitesse moyenne entre deux points est aussi appréciable. Le must réside dans la chasse aux trésors : figurez-vous que des gens bizarres abandonnes des caisses de collection dans des granges à travers l’état et, régulièrement pendant le jeu, la direction de course en est avertie et donc, nous en informe. SI on s’attendait à devoir lutter pour être le premier sur le coup et avoir un nouveau défi à remporter, il n’en est malheureusement rien et la caisse attendra le temps qu’il faudra pour la trouver et la donner au garage pour qu’elle y soit restaurer. Petit clin d’œil aux 50 ans de James Bond avec la légendaire Austin Martin DB5 trouvée dans les premières granges visitées.
En résumé
De la simulation, des courses, des caisses, du jeu, des défis : Forza Horizon impressionne par son coté complet et place une fois encore la barre assez haute, mais ouvre les portes de la concurrence en passant en monde ouvert. La comparaison avec NFS Most Wanted se fera donc naturellement. N’oublions pas qu’il y a quelques années, c’est NFS qui passait en mode circuit avec Need For Speed Shift, abandonné au 2eme volet alors que le pari semblait jouable mais l’âme de NFS était ailleurs, vraisemblablement dans le nouveau Most Wanted. Forza Horizon est forcément une nouvelle fois incontournable pour Noël et sera ajouté à notre liste dans la catégorie « Meilleur jeu de caisses ».