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Saint Seiya, The Lost Canvas (T25)
Masami Kurumada & Shiori Teshirogi
Kurokawa

La terrible confrontation a finalement lieu : deux hommes qui étaient comme deux frères l’un contre l’autre, le frère contre la soeur. Tenma sait qu’il lui faut vaincre Alone pour stopper l’étendu du Lost Canvas, mais il veut surtout aider son ami à retrouver ses esprits. Seulement, Hadès ne l’entend pas de cette oreille et surtout, le dieu de la mort se trouve de surprenants alliés dans les âmes des humains qu’il a représentés sous la forme d’anges, qui dressent une muraille de leur corps. Pour Tenma, c’est un énorme choc, et bien plus que l’entaille de l’épée divine sur sa chair, c’est de voir ces âmes d’humains préférant l’avenir maudit d’Hadès plutôt que la vie offerte par Athéna qui le détruit mentalement.



C’est un Saint anéantit physiquement et mentalement qui se tient dans les bras traîtres de ces âmes perdues. Plus personne ne semble capable de stopper dorénavant Hadès, mais c’est sans compter les Saints de bronze, toujours sur l’arche, refusant d’abandonner leur ami dans cet état. Pour le Saint de la Licorne, Tenma ne peut finir ainsi, il doit se relever, il leur a promis d’aller au bout. Et s’il faut le secouer un peu, voire même vigoureusement, et bien soit. Car l’important, ce ne sont pas ces âmes ayant choisi le mauvais côté, mais tous ceux qui continuent à se battre pour sauver l’humanité. Toutefois, que sont de belles paroles contre la terrible épée d’Hadès ? Parfois, il y a des miracles, parfois une fleur peut devenir le symbole de la paix et de la victoire. Et quand on porte l’armure divine de Pégase, on ne peut se laisser bêtement sombrer dans le désespoir.

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Dernier tome de la préquelle de la série mythique « Saint Seiya ». Il est toujours difficile de savoir quelle orientation sera prise pour conclure ce genre de série. L’expérience des fans de la première heure rendait malheureusement assez prévisible le déroulement du volume 25. C’est même un énorme classique : Tenma semble succomber à la puissance d’Hadès mais grâce à la puissance de son cosmos et la force de l’amitié, il parvient finalement à prendre le dessus sur le dieu. Mais ici, l’élément plutôt étonnant sera la quasi passivité d’Athéna durant tout le combat. D’ailleurs, on ne voit vraiment la déesse qu’à l’arrivée de l’arche et des Saints de Bronze. Pourquoi à aucun moment n’aide-t-elle Tenma ? Certains y verront l’incapacité du côté humain de Sasha à lever la main sur son frère. D’autres, plus médisants, y verront surtout l’incapacité de Kurumada et ses successeurs à donner un rôle autre que celui de la potiche ou de la martyr à la déesse.

La série originale nous offrait une seule image de la fin de cette guerre Sainte et comme il se doit, elle sera parfaitement reprise par Shiori Teshirogi mais contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre, elle ne signifiait pas vraiment la fin de l’histoire. Les deux auteurs avaient encore envie de pousser à son paroxisme cette volonté éternelle, cette force de justice, d’amitié... En fait douze qualités qui auront eu comme incarnation un des douze Saints d’Or, les gardiens d’Athéna et du Sanctuaire nous feront un ultime baroude d’honneur. Nous découvrons aussi que, contrairement ce que l’on pouvait penser, Doko ne s’est pas lui-même infligé le « misopetha menos », ce ralentissement du rythme cardiaque qui lui a permis d’attendre la nouvelle guerre Sainte. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la fin d’Hadès n’est pas vraiment montrée, laissant un peu de suspense sur ce qu’il a pu arriver avant la nouvelle guerre.

Evidemment, les dernières scènes nous ramènent à la série originale, avec une rencontre inédite entre... Mais je vous en laisse la surprise.

« Saint Seiya, The Lost Canvas » aura vraiment tenu toutes ses promesses, reprenant les qualités de la série culte, évidemment certains défauts, mais avec un dessin de haut vol et les fans de la série ne peuvent qu’être très reconnaissant envers Shiori Teshirogi qui s’est parfaitement imprégnée de l’esprit de maître Kurumada et chez qui transparaissait tout le respect que la mangaka éprouvait pour l’oeuvre originale.


Saint Seiya, The Lost Canvas (T25)
- Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
- Traducteur  : Pierre Giner
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 117 x 178, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 208 pages
- Date de parution : 11 octobre 2012
- Numérotation ISBN : 2-351-42709-2
- Prix : 6,60€


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Frédéric Leray
25 octobre 2012




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