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Univers à l’Envers (L’)
Philip José Farmer
LGF, Le Livre de Poche, SF, roman, traduit de l’anglais (USA), SF - Fantastique, 221 pages, juin 2005, 6€

On peut être intelligent, courageux, et voir sa vie s’effondrer sans rien pouvoir yf aire.

Quoique !



Jack Cull est un employé de l’Inter, entreprise d’information téléphonique monopolistique. Ambitieux aux dents très longues, Jack est prêt à tout pour s’élever dans la hiérarchie.
Pour se faire remarquer, il s’engage à découvrir l’identité de M. X, étrange personnage qui apparaît régulièrement, prononce un sermon et disparaît mystérieusement. Arrivé sur le lieu d’une apparition, Jack assiste au lynchage de M. X par la foule. Le corps déchiqueté est emporté... par un démon. Car Jack Cull est en Enfer, un lieu clos où hommes et femmes vivent une existence (presque) en tout point semblable à celle qu’ils avaient sur Terre.
Il leur arrive même de mourir pour ressusciter, à l’infini. Les démons, horribles et méchants, sont depuis longtemps réduits en esclavage par les hommes, aussi mauvais qu’eux mais plus nombreux. La vie de Jack Cull et de tous les habitants de l’Enfer, jusque là linéaire, est bouleversée par la transformation soudaine de leur Cité, soumise à des changements radicaux de structure et de forme.
Face à cette série d’événements incompréhensibles, Jack réagit avec vigueur et décide de découvrir ce qui se passe, qui est M. X et quel est le sens de son existence. Accompagné de la belle Phyllis et du vieux Fyodor, Jack se lance dans une série d’actions dont l’ambition première reste néanmoins la survie. Sa quête de vérité le portera toujours plus loin.

Étrange récit que « L’Univers à l’Envers » où Philip José Farmer nous entraîne à la suite d’un non-héros en quête de sens, qui découvrira une vérité qui n’est pas celle qu’il attendait. Si la trame est bien déroulée et si le final est original, le récit bien qu’assez court souffre de longueurs. Jack Cull est un bien pauvre héros dont les actions d’éclat consistent à ne pas tomber d’un cylindre aérien ou à trouver de la nourriture. Après une bonne entame, la partie centrale se révèle poussive. On aborde donc la conclusion plus relevée avec plaisir.
Monde décalé à la logique pervertie et absurde, l’Enfer de Farmer est un creuset pour la réflexion sur la nature humaine, son origine et son destin. L’auteur aborde avec ce texte de 1964 une problématique millénaire : la condition humaine.
À signaler que le livre s’ouvre sur une préface de Gérard Klein qu’il est recommandé de lire... à la fin.


Titre : L’univers à l’Envers (Inside Outside, 1964)
Auteur : Philip José Farmer
Traduit de l’anglais (É-U) : Denise Hersant
Premières éditions (France) : Opta-CLA (1968), J’ai Lu (Poche, 1999)
Couverture : Jackie Paternoster
Éditeur : Le Livre de Poche
Directeur de collection : Gérard Klein
Collection : Science-Fiction n°7272
Site Internet de l’Éditeur : www.livredepoche.com
Dépôt légal : Juin 2005
Pages : 221
Format : Poche
ISBN : 2-253-1280-1
EAN : 9782253112808
Prix : 6€



1er septembre 2005


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