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Codename Sailor V (T1)
Naoko Takeuchi
Pika

Minako Ano est en classe de 3e, mais elle n’est pas d’une grande assiduité en classe. Plutôt sportive, lors d’un entrainement, elle tombe, au premier sens du terme, sur un chat nommé Artémis, comme la déesse grecque. Ce dernier va révéler à la jeune fille les pouvoirs qui sommeillent en elle. Minako est en fait une guerrière de la lune, Sailor Venus. Mais pour être classe, elle préfère le nom de code : Sailor V. Minako découvre que le monde est peuplé d’êtres qui ne sont pas humains et qui s’alimentent de l’énergie des hommes. Dorénavant, elle sera le rempart contre ces êtres, avec le soutien d’un mystérieux boss. Seulement, quand on est un peu écervelée et pas reconnue pour sa jugeote, ce n’est pas vraiment gagné.



Minako commence à prendre plaisir à jouer les super-héroïne, mais elle ne se fait pas non plus que des amis dans les rangs de la police. L’inspecteur Toshio Wakagi ne supporte plus les fanfaronnades de la péronnelle, mais la préfète de police est la première fan de la justicière masquée et ne rêve que d’une chose : l’enrôler au sein de la police. Et pour cela, elle a décidé de créer une cellule spéciale dirigée par Wakagi. De son côté, Minako est bien occupée car ses ennemis utilisent les pires moyens pour faire des hommes leurs esclaves. Sous l’honorable couverture de la Dark Agency se cache le terrible seigneur Danburite et ses âmes damnées. Entre des chanteuses dévoreuses d’âmes, des hôtesses se nourrissant de l’énergie des humains, tout est prêt pour dominer le monde et détruire l’espèce humaine... Mais c’est sans compter sur Sailor V.

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Spin off de la série « Sailor Moon », « Code Name Sailor V » nous présente une autre héroïne en costume de marin, ou plutôt de collégienne : Sailor Venus. D’ailleurs, Naoko Takeuchi fera un clin d’œil à sa série principale, « Sailor Moon », en faisant se croiser ses deux héroïnes dans la salle de jeu d’arcade. « Sailor V » reprend la structure et l’organisation des planches de la série sœur. Le style est assez répétitif, typique des années 80 où la tête de chaque chapitre nous résume qui sont les principaux personnages et quels sont leur intentions.

« Sailor V » ne perd pas de temps pour nous présenter les ennemis de l’héroïne : la Dark Agency. Mais deux mystères perdureront durant ce premier tome : qui sont les deux boss qui s’opposent par guerriers interposés, le seigneur Danburite et le boss de Minako ? Un peu comme Charlie et ses drôles de Dames, le boss donne à Minako les informations nécessaires pour accomplir ses missions, le tout grâce à un stylo-baguette magique. Plus structurer que « Sailor Moon » en apparence, le lecteur identifie facilement les « méchants » de chaque histoire, soit les membres de la Dark Agency. Toutefois, si leurs méthodes sont très efficaces, ils n’opposent quasiment aucune résistance à Sailor V, les combats pouvant quasiment se résumer à une ou deux planches.

Comme pour « Sailor Moon », en tant que bonne « magical girl », Minako a le pouvoir de se transformer en qui elle veut avant de se vêtir de son costume et de son masque de Sailor. La police prend aussi une place spécifique puisque Minako est dans la ligne de mire de la préfète. Cette relation ambiguë fera des émules comme par exemple avec les trois sœurs des « Cat’s Eye ». En tout cas, l’opposition entre notre héroïne et les forces de police est surtout source de quiproquos et de scènes humoristiques. En fait, ce premier tome est très léger, sans vraiment de tension chez Minako, qui se débarrasse de ses ennemis en deux temps, trois mouvements.

« Codename Sailor V » continue d’immerger le lecteur dans l’univers de « Sailor Moon » avec cette originalité d’avoir les deux séries concomitamment jusqu’à leur fusion.


Codename Sailor V (T1)
- Auteur : Naoko Takeuchi
- Traducteur  : Fédoua Lamodière
- Éditeur français : Pika
- Format : 120 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 240 pages + 8 couleurs
- Date de parution : 2 juillet 2012
- Numéro IBSN : 978-2-8116-0725-8
- Prix : 7,05 €


A lire sur la Yozone :
Sailor Moon (T1)


© Edition Pika - Tous droits réservés




Frédéric Leray
1er août 2012




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