Ainsi Koume est le fameux prince. Pour ses deux amis, il n’y a pas une seconde à perdre, ils doivent s’enfuir afin de diviser leurs adversaires et les empêcher de concentrer leurs attaques sur le garçon. Ichimatsu a attiré dans son sillage celui qui pourrait bien être le plus dangereux des 12 pénitences : Zéro. Celui-ci ne semble pas prendre leur combat au sérieux, lui proposant des jeux anodins... Jusqu’à ce qu’il pense avoir compris comment fonctionne Ichimatsu et lui propose un autre style de combat : à chaque coup encaissé, la victime perd un de ses sens aléatoirement. De leur côté, Juzo et Nero affrontent ce psychopathe de Cébère, la momie aux trois têtes affamées. Pendant ce temps, Crète continue de donner ses prédictions à Momoko : quelqu’un de leur groupe va mourir, trahi par un ami.

« Mixim 11 » a définitivement pris son rythme de croisière, version shonen baston. Toutefois, si les combats sont une chose, un scénario digne de ce nom doit contenir des révélations et des mystères. Le tome 7 ne va pas faire dans la dentelle car il va purement et simplement nous révéler l’identité du fameux prince. Alors que l’on pouvait penser que ce secret serait entretenu d’une façon ou d’une autre par Nobuyuki Anzai, ce dernier frappe un grand coup en donnant le nom de l’heureux vainqueur par l’intermédiaire de la devineresse, Crète. Mais curieusement - ou plutôt pour confirmer l’axiome sacré des shonen, l’amitié passe avant tout-, les amis de Koume vont tout faire pour le protéger et ne vont même pas réellement réflechir aux conséquences pour eux de cette révélation. Ah que l’amitié peut être belle quand elle est transcendée dans les mangas !
Côté combat, c’est du lourd, avec une alternance entre humour, parfois bien noire, et tragique. Entre la vengeance d’Hippoly et Crète, nous aurons notre dose de sombre et de glauque. Mais avec Zéro, l’ambiance est plus pernicieuse car en fait, ce dernier n’éprouve rien et ce sera à Ichimatsu de nous orienter sur l’ambiance locale. Les scènes d’action sont toujours pleines de surprises grâce aux différentes novas. Evidemment, la surprise ne pourra se répéter à l’infini mais pour l’instant, ces fameux coups spéciaux font mouche. C’est aussi le moment pour nous d’en apprendre plus sur les différents personnages à travers divers flash-back, un grand classique du shonen qui nous lasserait s’il devait seulement nous donner de la baston sur 200 pages... Pour cela, il faut avoir un style bien rodé mais Nobuyuki Anzai n’a pas choisi cette option et on l’en remercie.
« Mixim 11 » arrive à un moment clé : celui au Dodo va devoir faire son grand retour... ou pas.
Mixim 11 (T7 et 8)
Auteur : Nobuyuki Anzai
Traducteur : Anne-Sophie Thévenon
Éditeur français : Glénat
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176 pages
Date de parution : 4 avril et 4 juillet 2012
Numéro ISBN : 978-2-7234-8716-0 ; 978-2-7234-8717-7
Prix : 6,90 €
A lire sur la Yozone :
Mixim 11 (T1)
Mixim 11 (T2 et 3)
Mixim 11 (T4 et 5)
Mixim 11 (T6)
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