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Inside (La cara occulta)
Film hispano-colombien d’Andrès Baïz (2011)
4 juillet 2012

****



Genre  : Thriller
Durée  : 1h37

Avec Martina García (Fabiana), Quim Gutierrez (Adrián), Clara Lago (Belén), Marcela Mar (Victoria), Humberto Dorado, Alexandra Stewart, ….

Adrián et sa petite amie Belén sont jeunes et très amoureux. Mais lorsque Belén commence à douter de la fidélité d’Adrián, elle décide d’éprouver ses sentiments en lui faisant croire qu’elle a disparu.

Avec se second long-métrage, le cinéaste colombien Andrès Baïz parvient à réunir les grandes composantes du cinéma de genre ibérique (je sais il est colombien, je viens de le dire) dans un solide thriller hitchcockien à l’esthétisme très soignée.
Après une entame façon film de tueur en série (parce qu’il est un peu strange au début notre amant éconduit), « Inside  » se pare un temps des oripeaux du film de fantôme, ou du moins de maison hantée (la fiancée disparue aurait-elle été tué par le beau chef d’orchestre ténébreux ?), avant de clarifier son propos au cours d’un long flash-back, qui se révèle être le point de vue de la chère disparue.
Pas morte, mais piégée dans une big panic room située au centre de la maison.

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Si l’appréhension de ce flashback dans ses premières minutes peut apparaître au spectateur déroutant, voire décevant - le film donnant soudain l’impression de se perdre en explications délivrées de façon linéaire - cela ne dure pas, au contraire, et lui permet de rebondir sur les thèmes de l’intrus invisible (évoquant « Rabia » déjà avec la belle Martina Garcia), du voyeurisme, de la maison dans la maison (la secret box en somme), mais aussi de l’amour, de la rivalité et de la jalousie, et ce à quoi elles peuvent nous amener, jusqu’à un twist final aussi terrible qu’horrible et implacable.

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Aux indéniables qualités d’écritures du script, signé Andres Raïz et Hatem Khraiche, il faut ajouter la magnifique photographie de Josep M. Civit, la conception et direction artistique impeccables de Bernardo et Diana Trujillo, la beauté de Martina Garcia (souvent dénudée ce qui ne gâte rien) sans oublier la mise en scène inspirée d’Andrès Baïz qui, à l’instar du dialogue via canalisation et ondes d’eau dans un lavabo, ou encore l’entrée de Fabiana dans la secret box sur le concerto final de Beethoven (Adrian est le chef d’orchestre du philarmonique de Bogota), sait parfaitement instauré une ambiance et jouer avec les nerfs de son audience.

A voir !!

FICHE TECHNIQUE

Titre original : La cara occulta
Réalisation  : Andrés Baiz
Scénario  : Andrés Baiz & Hatem Khraiche d’après une histoire de Hatem Khraiche & Arturo Infante
Producteurs  : Andres Calderon, Andrés Fernando Calderón, Cristian Conti
Producteurs exécutifs : Rodrigo Guerrero, Stefan Schmitz, Guadalupe Balaguer Trelles, María Zamora
Musique originale : Federico Jusid
Photographie  : Josep M. Civit
Conception des décors : Bernardo Trujillo
Direction artistique : Diana Trujillo
Maquillage : Natalia Montoya
Son  : Eduardo G. Castro
Effets visuels : Luis Tinoco
Production  : Avalon, Cactus Flower, Dynamo, Fox International Production
Distribution  : Haut et court


© Hauts et courts - Tous droits réservés



Bruno Paul
4 juillet 2012



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