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Percy Jackson, tome 4 : La Bataille Du Labyrinthe
Rick Riordan
Le Livre de Poche, Jeunesse, traduit de l’anglais (États-Unis), fantastique mythologique, 409 pages, mai 2011, 6,50€

Décidément, Percy Jackson ne compte plus ses renvois. Mais finalement, les choses ont plutôt bien tournées.
Son père est (un peu) présent dans sa vie et sa mère a rencontré quelqu’un de bien… Enfin, un prof, mais qui s’intéresse suffisamment à Percy pour le faire rentrer dans son établissement !
Et quel établissement : juste avant les vacances, alors qu’il ne fait que le visiter, le fils de Poséidon est attaqué et s’enfuit en laissant le bâtiment en proie aux flammes. Pas de quoi démarrer les vacances du meilleur pied.
Mais tout ceci pourrait bien cacher quelques surprises, bonnes ou mauvaises, à notre demi-dieu préféré.



Vous savez ce qu’on dit ? Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Je ne suis pas complètement stupide apparemment car ce tome 4 de Percy Jackson, intitulé « La Bataille Du Labyrinthe » me fait substantiellement changer d’opinion sur la série.

Certes, le quatrième sur une série de cinq livres, il était temps, mais mieux vaut tard que jamais, d’autant plus que je n’ai pas eu la possibilité encore de lire le tome 3.
J’avoue aussi que le souvenir de mes précédentes lectures, à savoir « Le Voleur De Foudre » et « La Mer Des Monstres », ne m’avait pas réellement poussé à presser cette lecture. Trop influencé par la série Harry Potter, je n’avais pas trouvé Rick Riordan assez personnel, dans ces idées hors mythologie et dans son style. L’histoire n’en était pas moins sympathique cependant, la mythologie respectée, la lecture aisée…
Rien de grave donc à reprocher à ce livre jeunesse, puisqu’à partir de 12 ans.

Sous le couvert du réveil de Cronos, Roi des Titans et père des Olympiens, c’est Annabeth qui nous guide dans cette histoire au sein du célèbre Labyrinthe de Dédale. Et à ceux qui me rappelleraient le labyrinthe de La Coupe De Feu, je n’ai qu’un mot à dire : Stop.

Pas d’inquiétude, c’est toujours Percy qui raconte l’histoire, mais c’est Annabeth, pour une fois, qui mène la quête, comme elle en a toujours rêvé. Les deux amis, accompagnés de Grover, toujours sur les traces du Dieu Pan, et Tyson, sont contraints de s’engager dans le Labyrinthe après avoir découvert une entrée dans la colonie. La sécurité de cette dernière est menacée car les demi-dieux savent bien que Luke cherche le moyen de les mettre à mal, tout en aidant Cronos à se relever du Tartare. Et le Labyrinthe permet à ceux qui savent l’emprunter d’aller n’importe où (ou presque) très rapidement. Aussi, pour limiter la menace des rebelles, il est impératif que les jeunes héros trouvent Dédale le premier afin de le convaincre de se mettre de leur côté.

Bizarrement, au fil des pages, le lecteur se rend vite compte que nos adolescents ne passeront pas tant de temps que ça sous terre.
Assez rapidement, après une rencontre avec Héra qui désire les aider, ils vont atterrir dans un drôle de ranch et y retrouver Nico, le fils d’Hadès. Après avoir accompli un travail digne d’Hercule, littéralement, Percy et ses amis vont mettre un peu d’ordre dans cette grande ferme des dieux puis repartir avec un guide un peu particulier vers les forges d’Héphaïstos. Prêt à les aider, le dieu leur demande un service en échange. Un service qui risque de coûter cher, mais qui va surtout amener le fils de Poséidon à utiliser une puissance dont il n’avait pas conscience, et à atterrir, une fois encore, dans les bras d’une jeune femme qu’Ulysse avait fréquenté avant lui.
Finalement obligé de demander l’aide d’une mortelle un peu particulière, au grand dam d’Annabeth, Percy devra vaincre Antée, mais ne pourra empêcher le retour à la vie du Seigneur des Titans.

De retour à la colonie par le Labyrinthe, ils devanceront de peu une armée de Monstres que Grover mettra en déroute d’une manière tout à fait inattendue.
Vous l’aurez compris, l’action ne manque pas dans ce quatrième tome, les rebondissements non plus d’ailleurs. Au final, le tout est tellement entraînant qu’on a bien du mal à lâcher le livre en cours de lecture !
Si Rick Riordan persiste à couper ses scènes d’actions en changeant de paragraphe, voir même de chapitre, le lecteur, piégé dans le flot, s’apercevra peu ou pas qu’il a tourné la page.
Le style d’écriture semble avoir évolué également. Plus percutant, plus piquant, il participe efficacement à l’immersion du lecteur dans l’affect du héros et dans l’action. La complexification de la vie amoureuse de Percy (oui, il fallait en parler quand même) promise par Aphrodite donne lieu à des scènes et des réflexions qui ne manqueront pas d’arracher un sourire aux lectrices.

Bref, de quoi faire changer l’avis de quelqu’un qui n’était peut être pas tout à fait convaincu au départ…

Bon, moi, je vous laisse, j’ai le tome 5, Le Dernier Olympien, qui me tend les bras en me faisant des clins d’œil… Impossible d’y résister.


Titre : La Bataille Du Labyrinthe (The Battle Of The Labyrinth, 2008)
Série : Percy Jackson (Percy Jackson and The Olympians), tome 4
Auteur : Rick Riordan
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Mona de Pracontal
Couverture : John Rocco
Éditeur : Le Livre de Poche Jeunesse (édition originale : Albin Michel, Wiz, 2010)
Site Internet : page roman (site éditeur) (édition originale)
Pages : 409
Format (en cm) : 12,7 x 17,7 x 1,8
Dépôt légal : mai 2011
ISBN : 978-2-01-322980-7
Prix : 6,50 €


À lire également sur la Yozone :
- Le Voleur De Foudre
- La Mer Des Monstres


Emmanuelle Mounier
24 avril 2012


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