La boîte que Rytas donna à Oz avant de mourir contient des informations qui pourraient les emmener vers un nouveau sceau. Il y a en particulier cet étrange symbole dessiné sur une vieille feuille de papier. Le dessin les oriente vers une secte dirigée par Isla Yura, un étranger à l’influence non négligeable, ce qui le rend quasiment intouchable. Mais par conséquence, l’accès à la stèle du sceau ne sera pas simple. Toutefois, avant de devoir de nouveau mettre leur vie en danger, nos héros méritent un peu de repos, une pause thé entre amis, afin d’immortaliser ce rare moment de bonheur, où tous peuvent oublier le temps d’une photo leurs problèmes. Car très vite, les affaires reprennent et celles-ci mènent tout droit dans la demeure du duc Barma...

Ce douzième tome de « Pandora Hearts » commence par une petite pause sur l’histoire principale. Tout d’abord, alors que nous pouvions nous attendre à une pauvre Ada devenue le jouet du terrible Vincent, Jun Mochizuki nous prend totalement à contrepieds en la transformant en reine du sado-maso. Déboussolant, et pas seulement pour le lecteur. La mangaka joue sur l’échange des rôles entre les deux personnages pour revenir à un ton plus humoristique, après être restée bien sérieuse dans les deux derniers tomes. Cette légèreté de ton va perdurer pendant une bonne moitié du volume, pas toujours à travers de l’humour mais surtout en permettant à ses personnages et à son récit de respirer un peu.
Car comme on pouvait s’y attendre, la quête du troisième sceau se dessine en filigrane, avec un nouveau personnage en prime : Isla Yura. Ce dernier, aux allures semi indiennes, est dans la droite ligne de ses prédécesseurs : ambigu, avec des côtés enfantins comme sa passion pour Jack Vessalius, mais qui fait évidemment partie d’un complot dont on n’a pas encore tous les éléments. Difficile d’évaluer la pérennité de ce personnage, vu que Jun Mochizuki ne semble pas s’attendrir de la perte de ceux qui ne lui sont pas spécialement utiles. En tout cas, il permet, comme Break, de mélanger sérieux et humour sans trop de difficulté - humour dans le sens, ridicule de situations.
Alice fait encore une fois profil bas dans ce tome. Toutefois, chacune de ses apparitions est savamment dosée, pour montrer une jeune fille s’attachant fortement à Oz, et cachant ses sentiments derrière cette fausse relation de maître-serviteur. Plus le temps passe, et plus Alice nous est sympathique. Mais n’est-ce pas là aussi un piège tendu par Jun Mochizuki ?
Ah, le passage du 13e tome, la superstition du volume maudit. En tout cas, le cliffhanger du tome 12 nous laisse sur un bon suspense, certes attendu mais qui nous garde facilement en haleine en attendant...
Pandora Hearts (T12)
Auteur : Jun Mochizuki
Traducteur : Ryoko Akiyama
Éditeur français : Ki-oon
Format : 130 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 178 pages
Date de parution : 8 mars 2012
Numéro ISBN : 978-2-35592-366-1
Prix : 7,50 €
A lire sur la Yozone :
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Pandora Hearts (T8 et 9)
Pandora Hearts (T8.5)
Pandora Hearts (T10 et 11)
Pandora Hearts, box 1
Pandora Hearts, box 2
Pandora Hearts, box 3
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