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Maximum Ride (T1)
James Patterson et Narae Lee
Le Lombard

Max vit avec ceux qu’elle considère comme sa famille dans une forêt, au milieu de nullepart. Il y a ce rêve où elle se retrouve poursuivie par des loups-garous et où elle s’enfuit en s’envolant. Mais si seulement cela n’était qu’un rêve. L’homme qu’elle considérait comme un père, Jeb Batchelder, a disparu il y a deux ans, la laissant s’occuper de Iggy, aveugle, Fang, le taciturne, Gazzy, le gamin du groupe capable d’imiter n’importe qui, Nudge, la paresseuse, et la petite Angel. Cette dernière a la capacité de lire les pensées... Oui, tous sont des produits d’expériences mystérieuses et ils n’ont pu s’échapper de « l’école » qu’avec l’aide de Jeb. Ah, petite précision : tous ont un point commun, ils sont pourvus d’ailes !



Depuis quatre ans, les enfants vivent loin de « l’école », mais leur paix va s’achever abruptement : d’hélicoptères atterrissent une troupe d’Erasers, des lycanthropes à la mutation encore imparfaite. Parmi eux se trouve Ari, le fils de Jeb. Seulement, il devrait n’avoir que sept ans et non la taille d’un basketteur professionnel. Les Erasers prennent rapidement l’avantage et la petite Angel, laissant les autres en piteux état. Pourquoi avoir attendu quatre ans pour les agresser et ne kidnapper qu’Angel ? Pour Max, il ne leur reste qu’une chose à faire : partir pour l’école et délivrer la cadette de la famille. Mais avec ces maudits Erasers à leur poursuite, nos jeunes anges ne sont pas au bout de leurs épreuves.

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James Patterson est maintenant un auteur renommé dans le monde, en particulier pour deux séries : « Alex Cross », interprété à l’écran par Morgan Freeman (« Le Collectionneur », « Le Masque de l’Araignée ») et « Women’s Murder Club ». En 2008, il commence la série « Maximum Ride », une série où de jeunes ados mutants doivent faire faire au manigances des membres de « l’école » et de leurs gardes inhumains. En 2009, le succès de la série amène les éditeurs à passer en mode manga, comme pour la série « Twilight ». Voici donc entre nos mains, le premier tome de cette adaptation. N’ayant pas lu les oeuvres originales, ce sera donc avec un oeil totalement neuf que je vais vous parler du manga.

Nous voici donc plongés dans une histoire pour ados où cinq jeunes pourvus d’ailes vont devoir récupérer l’une des leurs, prisonnière de « l’école », plus exactement un laboratoire scientifique effectuant des expériences interdites sur des humains. Quel est le but de ces expériences ? Pourquoi avoir modifié l’ADN de ces jeunes ? Nous n’en saurons pas beaucoup plus, ce premier tome étant là pour poser le contexte et nous présenter nos héros.

Nous commençons l’histoire quatre ans après l’évasion des six phénomènes et deux ans après la disparition de leur bienfaiteur. Mais très vite, l’action va prendre le pas sur le blabla avec l’arrivée des Erasers, des loups-garous, chiens de garde de « l’école ». L’entrée en matière peut faire penser à la série « Dark Angel », même si nos héros sont loin d’avoir tous les pouvoirs de l’autre Max (même diminutif) Guevara. Mais nous sommes plus proche dans le déroulé de comics comme les X-Men ou plus exactement Génération X. Nous n’en saurons donc pas beaucoup plus sur « l’école » et ses objectifs, toutefois il est clair que le ton choisi par James Patterson est sombre, créant une atmosphère très lourde. Hormis voler, nos héros n’ont guère de pouvoirs et les affrontements contre les Erasers ne sont que rarement à leur avantage. Cette vulnérabilité les rend évidemment d’autant plus sympathiques et le lecteur ado n’aura aucune difficulté pour s’incarner dans un des six héros.

Le dessin a été confié à Narae Lee. Ce n’est jamais simple de donner vie à un roman qui a déjà du succès, mais contrairement à sa pauvre homologue sur « Twilight », « Maximum Ride » n’a pas encore été adapté en film, pas encore. Narae Lee, jeune dessinatrice coréenne, a pu représenter les personnages comme elle le sentait, avec un style de graphisme manga des plus classiques. Plutôt tourner sur une atmosphère shonen, proche de celle que recherchait Patterson, les personnages sont bien distincts et vraiment expressifs. La lecture se fait aisément, les décors n’ayant pas vraiment d’importance mais n’en sont pas moins représentés comme il se doit. On peut trouver des petits défauts, comme les pansements sur le visage de Max qui apparaissent et disparaissent selon les cases. Toutefois, la simplicité du dessin aura le mérite d’être accessible pour tous.

Ce premier tome de « Maximum Ride » s’achève sur une révélation de taille qui nous laisse, mine de rien, avec une forte envie de lire le deuxième tome.


Maximum Ride (T1)
- Scénario  : James Patterson
- Dessin : Narae Lee
- Éditeur : Le Lombard
- Dépôt légal : 1er juillet 2011
- Format : 148 x 210 mm
- Pagination : 248 pages
- Numéro ISBN : 9782803628902
- Prix public : 14,95 €


© Patterson, Lee - Le Lombard



Frédéric Leray
1er mars 2012




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