Deux échecs cuisants pour les douze pénitences, de quoi commencer à énerver les autres membres de cette confrérie, et en voyant arriver Ichimatsu et Néro, les deux suivants sur la liste sont prêts à en découdre et à sauver l’honneur. Stym-phale est particulièrement fou de rage et il compte sur sa force sans limites pour venir à bout des deux gêneurs, mais sous ses airs nonchalants, Ichimatsu a lui aussi accru sa puissance et même le colosse Stym-phale ne parvient à mettre en danger le prince, bien au contraire, il offre à ce dernier la possibilité de montrer des capacités nouvelles comme celle de voler. Toutefois, Néro ne compte pas rester en retrait et il s’apprête à relever le défi de cette sale gamine, Pérides. Seulement, au début du combat, c’est une pin-up qui s’avance face à lui, de quoi lui faire perdre tous ses moyens.
Le tome 5 de « Mixim 11 » nous l’annonçait clairement : la série se recentrait sur un style shonen tout ce qu’il a de plus classique. Nos héros viennent de subir l’entrainement de rigueur des guerriers pour accroître leur puissance afin de relever le défi lancé par les vrais « méchants » de la série. Rien de bien nouveau là-dedans. En fait, ce qu’on attend alors dans ce genre de manga, c’est un peu d’originalité dans les combats. Si Koume et Tazeko sont un peu innovants, Ichimatsu est trop classique car même si ses pouvoirs viennent de ses poupées de doigts, ils restent simplement de la force brute et la capacité de voler.
Oui, le côté un peu marrant des princes incapables de séduire alors qu’ils doivent trouver leur princesse à totalement laisser place à de la pure baston. Certes, la mise en page est bien fait et les dessins de qualité sans être exceptionnels. Mais on sent bien que Nobuyuki Anzai a recentré son scénario pour revenir à un shonen d’une désespérante normalité. C’est toujours un peu énervant que l’originalité passe à la trappe pour faire du chiffre, ou plutôt du lecteur.
La fin du tome 6 semble prouver que Nobuyuki Anzai a bien compris qu’il ne fallait pas oublier les bases de son scénario et il va nous faire un petit flash-back sur le personnage de Momoko, en mettant en avant son lien avec les trois princes. Toutefois, cela parait tout de même un peu artificiel car le cliffhanger ne laisse pas vraiment d’ambiguïté sur le contenu du tome 7 : de la baston.
« Mixim 11 » reste certes une série sympathique mais perd de son originalité au profit d’une incontournable baston.
Mixim 11 (T6)
Auteur : Nobuyuki Anzai
Traducteur : Anne-Sophie Thévenon
Éditeur français : Glénat
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 176 pages
Date de parution : 8 février 2012
Numéro ISBN : 978-2-7234-8715-3
Prix : 6,90 €
A lire sur la Yozone :
Mixim 11 (T1)
Mixim 11 (T2 et 3)
Mixim 11 (T4 et 5)
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