
« Fort Red Stone » (parutions dans le Journal de Spirou entre 1958 et 1959, parution de l’album en 1960)
Jerry Spring, accompagné de Pancho, essaye de démanteler un réseau de trafic d’armes vers les indiens. Il semblerait que l’origine et certaines complicités soient en relation avec le fort.
« Le Maître de la Sierra » (parutions dans le Journal de Spirou en 1960, parution de l’album en 1962)
Notre duo se retrouve mandaté par un oncle pour rechercher son héritier dont les parents sont morts pendant une révolution au Mexique... il y a vingt ans.

« La route de Coronado » (parutions dans le Journal de Spirou en 1961, parution de l’album en 1962)
Jerry et Pancho sont à la recherche d’un parchemin d’origine espagnole qui a été volé aux indiens qui le possédaient depuis deux siècles, c’est-à-dire du temps des conquistadors.
« El Zopilote » (parutions dans le Journal de Spirou de 1962, parution de l’album en 1964)
Jerry se met à braquer une banque pour se faire embaucher dans le groupe d’El Zopilote, un chef de bande qui sévit au Mexique. Sauf que le voleur a les traits de Pancho. A noter que « Zopilote » est le nom d’une espèce de vautour d’Amérique centrale.

Continuant sur leurs bonnes intentions, Dupuis nous gratifie encore d’un dossier conséquent sur la vie de Jijé. Philippe Capart et Erwin Djasse nous rappellent que celui-ci était un grand voyageur (USA, Mexique, Espagne) et qu’il aimait l’existence de bohème. Il finit par s’installer à Champrosay en banlieue parisienne, après être passé par le sud de la France. Dans cette demeure passèrent Jean-Claude Mézières, André Juillard, Christian Rossi, François Boucq, Derib ou Franquin. Mais celui qui fut en sorte son fils spirituel, c’est Jean Girault. Travaillant régulièrement avec le maître, celui-ci lui confia l’encrage de « La route de Coronado ».
C’est peu de temps après que Jean-Michel Charlier, souhaitant travailler avec Jijé sur son futur western, se vit proposer ce jeune dessinateur, Joseph Gillain étant débordé par ses propres séries. Pendant les années 1960 et 1961, Jijé accompagné de son fils Benoit (responsable d’une société de communication) animent le magazine Bonus Boy, qui deviendra plus tard Bonux Boy, nom d’une célèbre poudre de lessive qui mettait un cadeau dans chaque boîte.
Le dossier nous dévoile d’autres facettes de Jijé. Celui-ci était aussi un artiste peintre, plutôt dans la lignée impressionniste. Il abordait tout les styles paysages, natures mortes, portrait, il peignit même une fresque au plafond de son living. Autre corde à son arc, la sculpture, Jijé était un artiste complet.
C’est un plaisir de rentrer dans l’histoire de cet homme peu commun, qui marque de son empreinte plusieurs générations de dessinateur.

(T3) L’intégrale 1958-1962
Série :Jerry Spring L’intégrale
Scénario :Jijé & Philip
Dessin :Jijé
Éditeur :http://www.dupuis.com/
Dépôt légal :03 juin 2011
Pagination :232 pages
Format :
ISBN :9782800150512
Prix public :24 €
A lire sur la Yozone :
Jerry Spring (T1) 1954-1955
Jerry Spring (T2) 1955-1958
Illustrations © Jijé et Dupuis (2011).