Genre : Thriller
Durée : 1h35
Avec Nicolas Cage (Will Gerard), January Jones (Laura Gerard), Guy Pearce (Simon), Jennifer Carpenter, Harold Perrineau (Jimmy), Xander Berkeley (Lieutenant Durgan), IronE Singleton (Scar), …
En acceptant la proposition d’un inconnu dans un couloir d’hôpital, venger sa femme qui vient d’être battue et violée, Will Gerard ignorait qu’il signait un pacte avec une organisation secrète d’extrême droite. Mais quelques mois après cette douloureuse nuit, Simon réapparait dans la vie de Will pour lui demander de s’acquitter de sa contrepartie : éliminer un pédophile qui sévit dans la ville.
Nicolas Cage parviendra-t-il, en fin de carrière, à surclasser Christopher Lee, dont le record est toujours ouvert, au nombre de films tournés. En tout cas, il s’y emploi et enchaine les projets, plus ou moins réussis, avec un enthousiasme et une énergie intarissable.
C’est ainsi que quelques semaines avant de renfiler son costume de motard des enfers, il se glisse dans celui de monsieur tout le monde, sous la direction de Roger Donaldson (« La mutante », « Sens Unique », « Braquage à l’anglaise ») pour un thriller qui ne réinvente pas le genre mais se montre efficace et divertissant.
Une histoire qui débute de façon très classique : Will, le personnage interprété par Nicolas Cage, refuse bien entendu sa mission et devient l’objet du harcèlement et des menaces de Simon (Guy Pearce) et ses amis. Et des amis, Simon, il en a quelques-uns. Comme le découvre notre héros dans la seconde partie du film : la revanche de Will.
Accusé du meurtre, rejeté par sa femme (January Jones), traqué par la police ainsi que par Simon et ses sbires, Will, qui n’a plus rien à perdre, tente le tout pour le tout en se lançant sur les traces du dossier constitué par sa prétendue victime. En fait de pédophile, il s‘agissait d‘un journaliste qui enquêtait sur le groupe d‘auto-défense. Ce qui nous vaut une dernière demi-heure enlevée.
Aux côté de Nicolas Cage et Guy Pearce, tout à leurs affaires, les sériephiles pourront, entre autres, reconnaitre January Jones (« Mad Men ») dans le rôle de sa délicieuse épouse, Jennifer Carpenter (« Dexter ») dans celui de sa meilleure amie et Harold Perrineau (« Oz », « Lost ») dans celui de son mari.
Et si le film n’évite pas quelques grosses ficelles et raccourcis, comme la métamorphose de Will, le professeur et mari attentionné, en Will, enquêteur justicier solitaire, l’ensemble fonctionne plutôt bien.
-FICHE TECHNIQUE
Titre original : Roger Donaldson
Scénario : Todd Hickey d’après une histoire de Robert Tannen
Producteurs : Ram Bergman, Tobey Maguire, James D. Stern
Producteurs exécutifs : Julie Goldstein, Douglas Hansen, Christopher Petzel, David Pomier, Jenno Topping
Coproducteur : Lucas Smith
Musique originale : J. Peter Robinson
Image : David Tattersall
Montage : Jay Cassidy
Distribution des rôles : Venus Kanani, Mary Vernieu
Création des décors : J. Dennis Washington
Direction artistique : Kelly Curley
Décorateur de plateau : Alice Baker
Création des costumes : Caroline Eselin
Maquillage : Martina Kohl
Production : Endgame Entertainment, Fierce Entertainment, Maguire Entertainment, Ram Bergman Productions
Distribution : SND (2012)
Relation presse : Etienne Lerbert, Anaïs Lelong
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