Athos passe aux choses sérieuses en envoyant Catcha épauler Sasha, mais les deux qwasers ne sont pas de taille pour s’interposer entre les deux créatures surhumaines que sont la Magdala à l’éclair et son clone, la Witch Craft. Pourtant, les deux femmes dans chacune des créatures s’aiment d’un amour pur et c’est avec un affreux déchirement qu’elles doivent se combattre. Mais, c’est souvent dans ces situations désespérées qu’apparaît une lueur d’espoir. Et celle-ci prendra l’apparence de Mafuyu, celle que Sasha aime réellement, la Marie qu’il voudrait tant retrouver à ces côtés. Et pour un combat, il va pouvoir se gorger de son lait divin et jouer les médiateurs. Toutefois, il sait bien que sa mission ne sera complète qu’après avoir fait payer à Wang Cheng toute la souffrance qu’il a engendrée.

Il aura fallu attendre une année entière pour tenir de nouveau entre nos mains un tome de « The Qwaser of Stigmata ». Hiroyuki Yoshino nous avait abandonné en plein suspense sur l’avenir d’Hana, dans cette école où le virtuel a remplacé la vie courante. Cette fois, nous allons entrer dans le vif du sujet et de l’action avec les combats en plusieurs rounds entre nos différents qwasers : Apôtres contre Athos. Les combats laisseront les perdants sur le carreau. Nous poursuivons la quête des Magdalas, ces cinq circuits élémentaires originels. Hiroyuki Yoshino a considérablement simplifié son récit, se focalisant sur l’action du moment sans s’éparpiller dans de multiples considérations, revenant à l’essentiel et au style qui nous avait tant plus au début du manga.
L’affaire de la Magdala à l’éclair est aussi l’occasion de nous offrir un petit amour lesbien, histoire de changer des relations sado-maso de Catcha. Mais avec Hiroyuki Yoshino, les histoires d’amour finissent toujours mal et celle-ci ne fera pas exception. Elle sera même l’occasion d’un combat titanesque qui permettra à Ken-Etsu Sato de se lâcher sur des pleines pages. Bon, entre temps, il nous aura gratifié des incontournables scènes mammaires, avec un chouilla de tortures avec Catcha.
Toutefois, ce sera surtout avec le récit de Mafuyu qu’il va réellement nous abreuver de nus. D’ailleurs, cette transition pour nous présenter les membres de Météora casse un peu l’ambiance. Certes, nous avons de nouveau un subtil mélange de légèreté (et pas seulement sur les tenues) et de nostalgie avec un petit focus sur une Catcha, prise sous un angle - pemettez moi l’expression - plus fragile. Bien sûr, la dominatrice n’est jamais très loin, mais elle laisse plus passer ses véritables émotions, ses faiblesses en compagnie de Mafuyu, ce qui la déstabilise totalement. Cette mise en difficulté de la qwaser est assez intéressante, même si nous ne savons pas encore quelle information est cachée dans cette histoire.
Espérons que le prochain tome ne mettra pas un an pour nous arriver, surtout que Hiroyuki Yoshino a de nouveau piqué notre curiosité.
The Qwaser of Stigmata (T9 et 10)
Scénario : Hiroyuki Yoshino
Dessin : Ken-Etsu Sato
Traducteur : Mireille Jacquard et Yann Koffi
Éditeur français : Kaze Manga
Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208(T9) et 192(T10) pages
Date de parution : 21 avril et 1er juillet 2011
Numéro ISBN : 978-2-82030-098-0 ; 978-2-82030-151-2
Prix : 7,95 €
A lire sur la Yozone :
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The Qwaser of Stigmata (T4)
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The Qwaser of Stigmata (T7)
The Qwaser of Stigmata (T8)
SEIKON NO QWASER © 2007-2008 HIROYUKI YOSHINO & KEN-ETSU SATO (AKITASHOTEN JAPAN)
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