Alex Scarrow a choisi la thématique du voyage dans le temps pour une série qu’il compte écrire en 9 tomes.
Dans ce premier volume, Liam fait la connaissance de Sal et Maddy, chacun ayant son propre travail au sein de l’équipe. L’une surveille l’année 2001, ou plutôt le 11 septembre, jour crucial pour l’Amérique et sur lequel les changements peuvent être repérés. L’autre est une spécialiste des réseaux informatiques et peut trouver des informations en un temps minime. Liam, pour sa part, est le voyageur, celui qui va remettre les choses en place à l’époque où quelqu’un a eu la mauvaise idée de vouloir modifier le cours des événements historiques.
On démarre avec un le postulat de base adoré des uchronistes : les nazis gagnent la guerre. Classique me direz-vous, et facile. Mais Scarrow s’est offert quelques modifications dans le schéma qui donnent du piment à l’ensemble de l’histoire. Une situation qui permet aussi de ne pas voir forcément les choses en noir et blanc.
L’histoire a été écrite dans le sang, et les premiers modificateurs de temps ne veulent que le bien de l’humanité. Pour cela ils désirent changer l’histoire et annihiler la violence. Le croient-ils en tout cas. Car rien n’est aussi simple qu’on le voudrait. Et les actes à l’échelle mondiale ont toujours des répercussions tragiques.
Les Time Riders vont aussi devoir faire des choix cornéliens. Car qui n’a jamais rêvé de modifier le passé, en tout bien tout honneur évidemment ? Mais les actes impliquent forcément des conséquences.
Alex Scarrow joue sur ces enchaînements de faits. Ce qui peut paraître anodin à un moment donné, aura des répercussions sur tout le futur. C’est la problématique de base des voyages dans le temps. Le battement d’aile du papillon peut créer un cataclysme. Encore plus lorsqu’il a des années pour se construire.
Scarrow nous promène donc dans plusieurs époques, montant le suspense en sauce à chaque chapitre. Ou presque car il existe quelques longueurs et répétitions qui auraient pu disparaître sans avoir justement de conséquences sur le récit.
Un récit rythmé par des chapitres courts, très à la mode en ce moment, qui donnent une vitesse à l’action. On ne s’ennuie pas une seconde. On a même quelques petites angoisses, surtout lorsque Scarrow décide de nous montrer un nouveau présent à donner des frissons dans le dos.
Heureusement, tout finira bien.
Enfin, jusqu’à ce qu’un prochain malade décide de remuer un peu trop fort le cocktail du temps dans le deuxième volume à paraître en mai 2012.
Titre : Time Riders (Time Riders , 2010)
Série : Time Riders (Time Riders), tome 1
Auteur : Alex Scarrow
Traduction de l’anglais (Angleterre) : Aude Lemoine
Couverture : James Fraser
Éditeur : Nathan
Pages : 444
Format (en cm) : 14 x 21 x 2,7
Dépôt légal : janvier 2012
ISBN : 978-2092536865
Prix : 15,50 €