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Time Out
Film américain d’Andrew Niccol (2011)
23 novembre 2011

***,5



Genre  : science fiction
Durée  : 1h49

Avec Justin Timbrage (Will Salas), Amanda Seyfried (Sylvia Weis), Cillian Murphy (Raymond Leon), Olivia Wilde (Rachel Salas), Shyloh Ostwald (Maya), Johnny Kalecki (Borel), Will Harris (Ulysse), Michael William Freeman (Nardin), Jesse Lee Soffer (Webb), Aaron Perilo (Bell), Nick Lashaway (Ekman), Matt Bomer (Henry Hamilton) ….

Dans un futur proche, le temps a remplacé l’argent.
Plus personne ne vieillit physiquement au-delà de ses vingt-cinq ans, mais le seul moyen de continuer à vivre est de gagner, d’hériter ou de voler du temps de vie.
Alors que certains, jeunes pour toujours, accumulent et dépensent le temps sans compter, d’autres mendient quelques heures pour échapper à la mort.
Will Salas vit chaque jour comme si c’était le dernier, jusqu’à ce qu’une occasion unique lui ouvre le monde des riches et des puissants. Injustement accusé de meurtre, il va fuir en compagnie d’une belle héritière qui, après avoir été son otage, va devenir son alliée contre le système corrompu qui régit ce monde.
Plus que jamais, chaque seconde compte…

Après s’être essayé avec brio au thriller réaliste (quoiqu’un tantinet déjanté), l’excellent « Lord of War », le scénariste de « The Truman Show » et réalisateur de « Bienvenue à Gattaca » et « |SimeOne » est de retour à la science fiction.

Un film parabole qui, comme ses précédents, fait écho à des préoccupations bien actuelles. En l’occurrence la quête de l’éternelle jeunesse, qui envahit par voies de « Relooking extrême » nos écrans de télévision, et la perversité du système capitaliste dont la crise frappe encore et toujours les plus démunis.

Et comme par définition, dans « Time Out », le temps est compté, Andrew Niccol rompt cette fois avec la SF bavarde, limite parfois contemplative, de ses deux premiers opus pour mener un thriller d’action et de divertissement au rythme effréné.

L’aspect social n’est pas pour autant oublié, mais ce sont les actes plus que les dialogues qui en parlent. Outre quelques gamins qui arpentent les rues en faisant la manche pour quelques minutes à mettre dans une tirelire pour préparer leurs vieux jours (quand ils auront 25 ans), on assiste à la pressurisation quasi permanente de la classe ouvrière dont la paie horaire ne cesse de baisser et les prix d’augmenter. Car il faut savoir que quand un individu lambda atteint sa 25ème année, un compteur électronique implanté dans son bras s’illumine et lui indique un crédit de temps équivalent à une année. C’est avec cette sorte de compte en banque portatif et personnel qu’il paie sa nourriture, ses affaires, son loyer et reçoit son salaire. Et comme l’individu lambda a rarement plus de 24 heures devant lui, son existence est précaire. Surtout que quand le compteur indique zéro, on est mort.

Ce qui nous vaut d’ailleurs une séquence poignante dans laquelle la mère de notre héros (la belle Olivia Wilde) court désespérément vers son fils pour qu’il la recharge de quelques heures. Mais c’est lorsque Will Salas (Justin Timberlake), soudain détenteur d’une masse temporelle inespérée, se lance à la conquête des beaux quartiers que le film prend tout son sens.

On y découvre une société sectorisée où il ne fait pas bon être un parvenu prêt à jouer au poker jusqu’à sa dernière seconde pour tenter d’accéder à l’immortalité. Bientôt pris en chasse par les gardiens du temps (Cillian Murphy en tête), Will prend en otage une de ces « immortelles » (Amanda Seyfried), la séduit et, tels Bonnie and Clyde ou plutôt Robin et Marianne, l’entraine avec lui dans sa croisade contre les nantis.

Et si effectivement la mise en scène d’Andrew Niccol est centrée sur l’action, plutôt que sur la description de l’univers dans lequel ses protagonistes évoluent, c’est bien évidemment car cet univers n’est qu’une métaphore du nôtre, des affres et dérives du capitalisme forcené qui nous a conduit à la crise que nous vivons. Exception faite que dans « Time Out », la richesse est synonyme d’immortalité. Mais le principe reste le même : Pour quelques immortels (riches) beaucoup doivent mourir (crever la dalle).

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FICHE TECHNIQUE

Titre original : In Time

Réalisation  : Andrew Niccol
Scénario  : Andrew Niccol

Producteurs  : Marc Abraham, Eric Newman, Andrew Niccol
Coproducteur  : Debra James
Producteurs exécutifs : Andrew Z. Davis, Amy Israel, Kristel Laiblin

Musique originale : Craig Armstrong
Image  : Roger Deakins
Montage  : Zach Staenberg
Distribution des rôles : Denise Chamian
Création des décors : Alex McDowell
Direction artistique  : Priscilla Elliott
Décorateur de plateau  : Karen O’Hara
Création des costumes : Colleen Atwood
Maquillage  : Michelle Vittone
Coiffure  : Terry Baliel
Son  : Michael Babcock
Effets spéciaux  : Robert Sturgis
Effets visuels : Ellen Somers
Cascades : David Leitch

Production  : Regency Enterprises, New Regency Pictures, Strike Entertainment
Distribution  : 20th Century Fox (2011)

Relation presse : Alexis Rubinowicz et Emilie Gruyelle pour la 20th Century Fox


LIEN(S) YOZONE

=> Amanda Seyfried est Sylvia Weis
=> Justin Timberlake est Will Salas

- => Une vidéo musicale du film

INTERNET

Site officiel : http://www.timeout-lefilm.com


© image : 20th Century Fox - Tous droits réservés



Bruno Paul
23 novembre 2011



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