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Planète des singes (La)
Film américain de Franklin J. Schaffner (1968)
1968


Genre : science-fiction post-apocalyptique
Durée : 1h52

Avec Charlton Heston (George Taylor), Roddy McDowal (Le professeur Cornelius), Kim Hunter (Le Docteur Zira), Maurice Evans (Le Docteur Zaius), James Daly (Honorius), Linda Harrisson (Nova), Robert Gunner (Landon), Lou Wagner (Lucius), Woodrow Parfrey (Maximus), Jeff Burton (Dodge), Buck Kartalian (Julius), Wright King (Le Docteur Galen)

1973. Un vaisseau spatial américain décolle de la planète Terre à destination de la planète Bellatrix, située dans la constellation d’Orion. Après 6 mois de voyage à vitesse quasi-luminique, les 4 astronautes parfaitement conscients que 700 années se sont écoulées sur la Terre (le tableau de bord de l’astronef indique la date du 26 Mars 2673) se placent en sommeil pour terminer ce long trajet.
Après un atterrissage forcé dans un lac, 3 des 4 astronautes, Taylor, Dodge et Landon, reprennent connaissance (le caisson du 4ème passager ayant eu un problème d’étanchéité) et quittent le vaisseau avant qu’il ne soit englouti par les profondeurs aquatiques.
Isolés sur cette planète, qui ne correspond aucunement à Bellatrix, les 3 astronautes se croient seuls sur ce monde. A force d’effort, ils parviennent à sortir du désert rocheux qui les entoure pour pénétrer dans une zone verdoyante et cultivée.
Alors que l’humanité se croyait seule dans l’univers, les 3 rescapés tombent sur un groupe d’êtres humains, vêtus de peaux de bêtes et communiquant à l’aide de cris. Le peuple de ce nouveau monde semble être aux balbutiements de son évolution.
Mais sur cette planète, les hommes ne sont pas les créatures dominantes. Une horde de cavaliers surgit, bardés de cuirs et armés de fusils, et entame une chasse contre le groupe d’hommes primitifs. Ce sont eux les Maîtres de cette planète, une armée de primates.
Dodge est tué. Landon et Taylor sont capturés et ramenés dans la cité du peuple-singe. Inspiré du roman de l’écrivain français Pierre Boulle, à qui l’on doit également « Le pont de la rivière kwaï », La planète des singes est incontestablement une réussite cinématographique.
Ce sera d’ailleurs immédiatement un succès et finalement la franchise « Planètes des singes » comptera quatre autres films, plus ou moins heureux, et fera également l’objet d’une série télévisée.

Cette réalisation de Franklin J.Schaffner est rythmé par une excellente partition musicale signée par Jerry « et oui c’est encore moi » Goldsmith, dont les ambiances tribales collent à merveille aux images et à la nervosité du montage.
La qualité des masques et maquillages du peuple-singe est également l’une des clés du succès de ce film.
C’est Charlton Eston, au meilleur de sa forme, dans le rôle de l’astronaute Taylor, qui, au-delà des positions entre humains et singes (les humains sont muets et traités comme ici nous traitons les singes), va découvrir l’incroyable vérité et l’abominable secret de la planète des singes.

Sous l’apparence simiesque, on aurait pu reconnaître Malcom McDowall dans le rôle de Cornélius et Kim Hunter dans celui du Dr Zira et dans le rôle muet de la belle indigène humaine Linda Harrison.

Au contraire de ses séquelles, ce premier opus de « La planètes des singes » reste une oeuvre marquante et incontournable du cinéma de science-fiction.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : The planet of the apes

Réalisation : Franklin J. Schaffner
Scénario : Michael Wilson Rod Serling d’après le roman de Pierre Boulle
Producteur :
Arthur P. Jacobs
Producteur associé : Mort Abrahams
Photographie : Leon Shamroy
Musique : Jerry Goldsmith
Montage : Hugh S. Fowler
Décors : Walter M. Scott Norman Rockett
Costumes : Morton Haack
Maquillages : John Chambers

Production : Arthur P.Jacobs Production


Bruno Paul
13 juillet 1996



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